
Quatrième de couverture :
« Si nous sommes assez grands pour mener une guerre, nous devrions être assez grand pour la regarder » Kenneth Jarecke
– C’est un fait, je suis passionné par les récits de guerre et tous ce qui y touche de près ou de loin.
Cette passion m’a amené à découvrir des grands écrivains comme des grands photographes. Capa et Gerda Taro, Don McCullin, Lee Miller, Tim Page et tant d’autres.

Le magasine est relativement court, mais les interviews et les photographies ont été choisis avec rigueurs et pertinence.

Allant des débuts de la photographie de guerre voisinant avec la peinture, elle continue avec l’avènement de la photographie dans les journaux et périodiques. Les premières photos de guerres datent de la guerre de Crimée. Puis s’en suit celles de la Première guerre mondiale, la guerre civile espagnole, la Seconde guerre mondiale et finit sur les conflits plus récents, notamment la guerre du Vietnam, qui amènera énormément de journalistes, photographes, reporters, caméramans, hommes et femmes, à s’aventurer comme ils le veulent dans ce conflit, à embarquer avec eux dans les hélicoptères, sur la ligne de front et même de vivre à leurs côtés, ce qui amènera, bien sûr, à des blessures et des morts au sein des reporters. Les images terribles qu’ils capturent aideront les américains et le monde entier à protester contre ce conflit. L’après Vietnam verra les armées resserrer ou contrôler de plus près les journalistes, avec notamment l’option d’être embbeded, c’est à dire d’avoir la possibilité de suivre une unité armée sur un théâtre de conflit, donnant au journaliste protections mais lui enlevant une certaine liberté de mouvement.

La photographie de guerre a d’abord commencé pour aider les peintres à réaliser leurs tableaux avec le plus de précision possible, puis la première guerre mondiale à transformée la photographie en instrument de propagande, des soldats deviennent photographes, les armée crées des sections de photographes. La guerre civile d’Espagne marque un tournant pour les photographes de guerres, reconnus comme journalistes, ils sont au cœur des batailles et aux côtés des soldats. Le pionnier et le plus célèbre de ces photographes est, bien sûr, Robert Capa, qui, avec ses photos aux plus près de l’action vont consacrer la photographie de guerre comme un métier et un art.

Le photographe de guerre n’est pas là pour faire du gore ou du sensationnalisme. Il est là pour montrer ce qu’il se passe, s’en parti prit la plupart du temps ou autant que faire se peut, à essayer d’informer le lecteur sur le conflit avec son appareil photo.

Malheureusement, beaucoup de photographes et reporters meurent sous les balles, les bombes. Ils sont même pris en otage, armés seulement de leurs appareils photos, ils sont des proies faciles pour les belligérants.
Capa mourra en Indochine en marchant sur une mine. Sa femme, Gerda Taro mourra écrasée par un tank à tout juste 27 ans.
Depuis la Première guerre mondiale, les armées se sont dotées de « soldats de l’image », des soldats armés, entraînés, ayant pour mission de photographier la guerre. La France a elle créée par exemple l’ECPAD ;
L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) héritier direct des sections photographiques et cinématographiques des armées créées en 1915.

J’ai beaucoup d’ouvrage de photographie de guerre à découvrir, les livres sont chères mais au combien marquants. Je vous conseil à vous aussi de lire ou de vous procurer au moins un ouvrage sur la photographie de guerre pour découvrir ce métier qui est somme toute nécessaire et essentiel malgré nos difficultés à regarder les horreurs en face. Mais, être choqué par une photographie de guerre et peut-être un bon remède pour éviter d’autres conflits.

Même si très court, le magasine n’entre reste pas moins très intéressant et contient des interviews de photographes de guerres qui nous éclaire sur leurs métiers, dangereux mais dont le monde a besoin. Je pense qu’il est important de voir ces travaux, pour voir la guerre de face.
« Toute photographie de guerre est une photographie contre la guerre » Tim Page –
Jaskiers
Top!
Très bon article, je vais me procurer ce Télérama hors série, merci pour l’info et pour ton article toujours passionné 😉
Belle journée à toi
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Merci beaucoup ! Oui je te le conseil, c’est pas « violent » et ça explique en bref le naissance et le métier de photographe de guerre. Les interviews de photographes sont vraiment intéressantes !
Bonne journée à toi aussi !
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Mais tu sais je pense que ce métier de photographe de guerre est complètement d’utilité publique. Il en faut du courage et une sacrée foi en ce que l’on fait pour aller capter l’horreur dans sa vérité nue. Je crois que c’est Confucius qui disait « Une image vaut mille mots », et c’est vrai.
je t’embrasse
Co et mon bonjour à Roméo chouchou 😉
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Capa et Gerda Taro sont morts tragiquement tous les deux. L’une pendant la guerre d’Espagne dans un accident entre deux véhicules républicains alors que Capa, alors en couple avec cette dernière avait décidé de ne pas retourner en Espagne. L’autre pendant la guerre d’Indochine, en voulant prendre une photo. Alors qu’il reculait pour mieux la cadrer, il sauta sur une mine
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https://wordpress.com/read/feeds/109677873/posts/3080354686
j’ai retrouvé cet article très interessant
Bises Seb
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Je te remercie beaucoup de m’avoir envoyer ce lien. Je connaissais les photos mais pas le photographe.
Tellement dur de voir ces photos. Ça commence vraiment à être pesant…
Actuellement au Yémen, il se passe des choses horribles… photos ou pas, livre ou pas, documentaire/film ou pas, rien ne change.
Merci encore pour le partage je vais voir si il y a des livres sur lui ou si il en a écrit.
La bise et j’espère que tu va bien !
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L’humanité n’évolue pas aussi vite qu’on veut bien nous le faire croire, il y a encore des monstruosités, des actes horribles qui subsistent et ça, tous les jours, partout dans le monde…
Je vais bien mais j’ai beaucoup de travail du coup le soir je suis fatiguée et je n’ai pas la « gnaque » pour écrire.
je t’embrasse Seb
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Ça casse le moral de voir encore des monstruosités, et encore, et encore…
Je te souhaite bon courage pour ton travail, ça doit pas être simple…
Bonne soirée et encore bon courage.
La bise !
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