Le mythe de Sisyphe par Albert Camus

Quatrième de couverture :

« Il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide. »

Avec cette formule foudroyante, qui semble rayer d’un trait toute la philosophie, un jeune homme de moins de trente ans commence son analyse de la sensibilité absurde. Il décrit le « mal de l’esprit » dont souffre l’époque actuelle : « L’absurde naît de la confrontation de l’appel humain avec le silence déraisonnable du monde. »

Qu’il est difficile, pour moi, de parler de ce livre. Je suis loin d’avoir les connaissances et des bases solides de philosophie.

Pour ce qui est du suicide, c’est un élément que j’ai côtoyé.

Il est évident que je n’avais pas l’intellect pour lire ce livre (qu’est-ce que je regrette de n’avoir pas plus suivis à l’école…), même si je pense avoir compris, en partie du moins, la dualité existentialismes – absurde que Camus s’évertue à comparer.

J’ai compris que l’absurde dont Camus parle n’est pas à comprendre dans le sens premier du terme. Je pense que Camus a écris cet ouvrage pour proposer sa philosophie de l’absurde, l’expliquer en la confrontant au plus gros problème philosophique (selon Camus) qu’est le suicide.

J’ai plus apprécié la deuxième partie, proposant différant type de « personnalité », partie que j’ai trouvé plus accessible, même si l’ouvrage est resté difficilement compréhensible pour moi.

Étonnamment, je pensais Sisyphe triste de son sort, Camus lui, le pense heureux.

Peut-être est-ce absurde de ma part de comparer le mythe de Sisyphe avec notre monde actuel, le fameux metro-boulot-dodo.

Tout au long de la lecture, je me suis demandé si j’étais un homme absurde. Je n’ai toujours pas trouvé la réponse, j’ai trouvé que l’explication de l’homme absurde est parfois paradoxale, m’empêchant de comprendre et/ou de le définir comme absurde. Encore une fois, la lecture du livre est corsée, je n’ai pas tout compris, loin de là.

Pour ceux qui l’on compris, cet article écrit par une personne qui n’a sûrement pas compris le sens de l’essais de Camus peut peut-être vous éclairer, ou pas, sur la différence et l’influence qu’une éducation poussée et une ratée peut avoir sur la compréhension de la philosophie, de la vie.

Il faudra un jour que je m’attaque au meilleur ennemi de Camus, Jean-Paul Sartre. Mais je doute de comprendre vraiment tout le talent de ces deux philosophes.

Sur ce, merci de m’avoir lu ce très court article !

William Faulkner sur l’œuvre de Camus : « Camus disait que le seul rôle véritable de l’homme, né dans un monde absurde, était de vivre, d’avoir conscience de sa vie, de sa révolte, de sa liberté. »

Jaskiers

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18 réflexions sur “Le mythe de Sisyphe par Albert Camus

  1. Bon jour,
    Je ne comprends pas la philosophie et encore moins les auteurs comme Camus, Sarte,Faulkner (ce dernier est pour ma part illisible), même si j’ai fait des essais… En tout cas, pour moi, la vie n’est qu’une farce …
    Bonne journée
    Max-Louis

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    • Je suis étonnais de vous voir écrire cela quand je vois la grande qualité de vos écrits. Pas besoin d’être un philosophe, donc, pour pouvoir bien écrire ! Ça me rassure.
      Je crois que oui, la vie est une farce et les humains en sont les clowns !
      Merci pour votre commentaire, et j’en profite encore pour dire que j’adore votre travail !
      Bonne journée !

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  2. Oui malheureusement, les penseurs ne sont pas toujours très accessibles. Est-ce la raison pour laquelle Camus explorait toujours ses thèmes en 3 oeuvres, un essai, un roman (L’Etranger) et une pièce de théâtre (ici, le Malentendu ou Caligula) ? Merci pour cet article si empli d’humilité. Moi aussi, je ne suis pas certaine d’avoir capté tout ce que Camus voulait transmettre…

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    • Merci à vous pour votre commentaire !
      Je pense que Camus a essayé d’organiser ses ouvrages comme tel, pour, comme vous le dites, nous aider a mieux comprendre ses idées. En tous cas, le parcours de Camus et son talent me laisse pantois. Partit trop tôt comme tant d’autres malheureusement.

      J’aime

  3. Quelle coïncidence ! La semaine où je recevais votre article sur « Le Mythe de Sisyphe » de Camus, j’écoute un podcast (Out of the past: investigating Film Noir) sur le film « The Killers » de Robert Siodmak d’après une nouvelle d’Ernest Hemingway, et l’un des deux présentateurs cite le livre de Camus. Pour lui, Camus pose la question essentielle de l’après Guerre(s). Un signe sûrement qui me donne bien envie de lire ce livre.

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    • Hey bien ! Ernest Hemingway ! Mon écrivain préféré !
      Je pense que ça se tient. Prenant aussi en compte Hemingway qui fut hanté par la guerre (la première et la deuxième avec la guerre civile espagnole entre les deux) et la mort, Camus qui rentra dans la résistance, écrivant des articles pour le journal Combat, dont le père est mort au combat pendant la première guerre mondiale. Les deux ont vue les dégâts de la guerre et la difficile reconstruction.
      Je ne connaissais pas The Killers, peut-être devrais-je y jeter un coup d’œil !
      Merci encore pour votre commentaire !

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