Mauvaise réputation, La véritable histoire d’Emmet Dalton Tome 1 par Ozanam & Bazin

Quatrième de couverture :

– Pourquoi raconter la vie des Dalton ? Vous devriez prendre des héros.

– Oui, mais le public préféra voir un film de bandits dont ils ont entendu le nom.

– Putain de célébrité.

Tagada tagada voilà les Daltons !

Oui j’ai osé la chanson de Joe Dassin !

Allons, nous avons tous dans notre inconscient collectif, en France du moins, les personnages de bandits que sont les Daltons dans la célèbre BD Lucky Luck. Mais saviez-vous qu’ils avaient vraiment existé ?! Moi non.

Hey bien, cette BD est surprenante. J’ai appris, selon le point de vue d’Emmet Dalton, l’histoire du gang des frères Dalton. Rien à voir évidement avec ceux du Lonesome Cowboy Lucky Luck… Quoique…

Je ne saurais dire si cette version est vraie ou non, il serait intéressant de voir quel documents et sources ont été utilisé pour écrire cet ouvrage. Je sais qu’Emmet Dalton a écris un livre sur la vraie histoire des frères hors-la-loi, je me le suis d’ailleurs procuré, mais je ne l’ai pas encore lu.

En tous cas, les bandits et justiciers du Farwest nous fascinent n’est-ce pas ? Si oui, vous serez servis avec cet album.

Les dessins sont épurés, simples mais efficaces. Les décors sont parfois laissés un peu de côté au profit des personnages et de l’action mais ce n’est point dérangeant.

L’utilisation de la couleur est plutôt atypique, de mon point de vue, car les planches ont l’air d’avoir été recouverts d’un filtre vert. Pourquoi ? Aucune idée pour ma part. C’est curieux, original, atypique et mystérieux.

Peut-être aurais-je des réponses dans le tome 2, car cette histoire est en deux tomes. Comme souvent, je trouve les BD trop courtes mais c’est un art… et un business.

Je conseil cet ouvrage si vous aimez les westerns et les légendes du far west et si vous aussi, vous avez envie de connaître la vraie histoire derrières la légende des Daltons. Par contre, pas de Lucky Luck dans les parages ! Même pas son ombre !

Les Dalton et leurs crimes semblent refléter l’époque difficile qu’était l’Ouest Américain à cette période. Par eux, les artistes de cet album nous donnent la possibilité de voir ce qu’était l’Amérique à l’époque où la modernité s’imposait dans une partie du pays encore sauvage et parfois inexploré, ne se laissant pas facilement amadouer par le « progrès ».

Jaskiers

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6 réflexions sur “Mauvaise réputation, La véritable histoire d’Emmet Dalton Tome 1 par Ozanam & Bazin

  1. Morris, le créateur de Lucky Luke, avait une vraie culture sur l’histoire américaine et en particulier sur l’Ouest américain et il se servait beaucoup de vraie références pour créer ses personnages. Bien entendu, il tordait une eu la réalité pour faire rentrer ceux-ci dans l’univers caricatural de son Lonesome Cowboy.
    Le fait que les BD soient courtes, c’est à cause du format (un standard de l’édition, comme pour les films il ya des standards de longueurs — entre un court, un moyen et un long métrage). C’est aussi que dessiner une planche prend du temps, surtout lorsqu’on soigne ses dessins comme a l’air de le faire ce dessinateur. Mais je suis d’accord que, pour une lecteur habitué à lire des romans, il y a un côté frustrant de la longueur des bandes dessinées en général. Mais j’ai tort de comparer les deux car il faut voir l’expérience de lecture d’une bande dessinée comme quelque chose qui se rapproche de la contemplation d’un tableau. Revenir souvent sur les images pour apprécier la composition, chercher les détails qui nous auraient échappés, essayer de trouver les différentes interprétations, etc.. Et c’est là qu’on voit la qualité d’une BD, quand elle peut se relire sans ennui et qu’on ne se lasse pas d’y revenir.

    Aimé par 3 personnes

    • Merci beaucoup pour cette mine d’information ! C’est passionnant, Morris a marqué la culture avec son personnage.
      Merci de m’éclairer sur la longueur des bandes-dessinées. C’est sûr que je suis habitué, passer d’un roman fleuve à une petite BD, ca peut désarçonner. Je regarde beaucoup les dessins, le coup de crayons, les décors et les petits détails, j’admire les dessinateurs, j’ai lu Scott McCloud, « Faire de la BD » et « L’art invisible »j’ai trouvé passionnant ces 2 ouvrages sur la BD (je n’ai pas lu « réinventer la bande-dessinée »encore). J’ai aussi lu l’ouvrage complet de Will Eisner « Les clés de la bande-dessinée », j’adore cet univers, je me suis essayé à la bd et ce n’est vraiment pas simple. C’est sûr que c’est du boulot et de la passion. Peut-être que les « roman » graphiques sont plus pour moi : Maus d’Art Spiegelman ou récemment, « L’accident de chasse » qui m’a subjuguer, un bijoux, ce mix magnifique entre scénario et dessins. Je suis d’une génération qui aime aussi avoir tout, tout de suite (Netflix !), donc finir une BD et attendre la suite me frustre.
      Mais je comprends ce que vous dites, c’est deux manières différentes de raconter une histoire, deux manières différentes de les « consommer ».
      En tous cas, beaucoup de respect pour les dessinateurs comme vous, il faut avoir essayer pour comprendre que c’est un art, un art encore malheureusement perçus comme « enfantin » bien que l’actualité nous a prouvé (malheureusement…) la puissance qu’un coup de crayon peut avoir.
      Merci pour votre commentaire !

      Aimé par 2 personnes

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