
Je descendais du bus après avoir pris le métro et changé deux fois de station. J’étais maintenant dans une banlieue limitrophe à la Capitale. Une banlieue… plutôt une sorte d’ancien secteur industriel désaffecté.
Je devais me rendre dans le seul bâtiment en bon état du secteur. Il n’était pas difficile à rater, c’était le seul peint d’un blanc immaculé avec d’imposantes fenêtres, qui semblaient tout juste installées. L’entrée était située sous un porche.
Selon les indications que j’avais reçues par mail, il me fallait sonner à l’interphone et dire mon nom. Ce que je fis.
Une voix robotique me répondit : « Fixer la caméra. Fixer la caméra. Fixer la caméra… » Elle n’arrêtait pas de réciter cela, je cherchais la caméra en levant la tête, pensant instinctivement qu’une caméra se devait d’être accrochée quelque part en hauteur mais je découvris qu’elle était insérée dans l’interphone.
Je fixais donc mes yeux sur la caméra, un buzz sonore retentit, le bruit se répercutant dans toute la zone, où peut-être était-ce dû à ce porche plutôt imposant.
La double porte vitrée de l’entrée s’ouvrît. Je rentrais. À ma droite était un guichet, où devait travailler les secrétaires à l’époque, mais pas de secrétaire derrière le bureau, non, mais une borne qui me demanda mon nom et de fixer la caméra, encore une fois.
Cela me prit une minute, j’eus le temps d’observer un peu l’intérieur de cette ancienne usine remise à neuf. Tout semblait avoir été repeint en blanc, sauf les portes, repeintes en noires. Le sol immense était carrelé et coloré en damier. Ce hall de réception était gigantesque, quelque chose me dérangeait, sûrement le fait d’être seul au milieu d’un si grand espace. En face de moi, de large et grandes fenêtres par où la lumière passait et se réverbérait contre les murs blancs immaculés. Il y avait des puissants néons produisant une vive lumière jaunâtre. Il fallait se rendre compte de la puissance de ces néons pour arriver à imposer leur lumière à l’immense espace déjà éclairé par la lumière du jour.
Le plafond était plutôt bas, je pensais, à raison, que cela signifiait que le bâtiment comportait plusieurs étages. Les murs latéraux comportaient bien au moins une dizaine de portes chacun, espacés symétriquement, et peintes de cet imposant noir de jais. Elles semblaient lourdes, blindées, leur poignée étaient massives. Et pas de petite fenêtres à ces portes, ce qui leur donnait un côté brute. Je constatais qu’il y avait, situé à côté de chacune de ces portes, une sorte, je présumais et encore avec raison, de lecteur de carte.
Je n’eus pas le temps pour cette première visite d’observer un peu plus cet étage car une des porte s’ouvrît brusquement, je ne pu voir laquelle car mon attention se fixa sur l’homme en blouse blanche qui approchait d’une démarche assurée et faisant raisonner chacun de ses pas dans le hall.
Jaskiers
AAAArgh, vous maniez très bien l’art du suspense… Prenez votre temps pour le 3e chapitre mais pas trop quand même… Impatiente de lire la suite. merci. très bonne journée 🙂
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Merci beaucoup !
L’histoire est déjà finie depuis… 4 ou 5 mois je crois. Je l’ai retrouvé dans mes brouillons, complètement oublié !
Encore merci pour vos commentaire !
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impossible sur le chap 3 de laisser un commentaire et il m’indique qu’il faut être membre pour être autorisé à la lire sur votre blog alors que je le lis depuis le mien?
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J’ai posté le chapitre trois malencontreusement ! Il est dans mes brouillons normalement, il ne devrait pas apparaître sur le blog… surtout que je ne l’ai pas corrigé ni retravaillé encore… Pas d’inquiétude donc !
Et merci !
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Oh, cette suite m’a vraiment manqué. Si seulment mon portable n’avait pas été volé. Bravo Sébastien!
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Oui j’ai lu ça dans un de tes articles ! Désolé pour toi… Mais on t’attends tous ici.
Bise et merci !
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Je t’embrasse fort Sébastien.
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