L’épopée de Christopher McCandless en trois ouvrages

Si il y a une histoire qui a accroché ma curiosité, c’est bien celle là.

Un jeune homme issu d’un milieu aisé décide de tout quitter pour vivre son aventure. Avec comme inspiration Jack London , Guerre et Paix de Tolstoï et les œuvres de Thoreau, la vie devant lui, l’aventure comme présent. La mort pour dernier compagnon de solitude.

Into the Wild par Jon Krakauer

Quatrième de couverture :

Toujours plus loin. Toujours plus seul. Inspiré par ses lectures de Tolstoï et de Thoreau, Christopher McCandless a tout sacrifié à son idéal de pureté et de nature. Après deux années d’errances sur les routes du Sud et de l’Ouest américain, il rencontre son destin (à vingt-quatre ans) au cœur des forêts de l’Alaska. Un parcours telle une étoile filante dans la nuit froide du Grand Nord.

« C’est un voyage à travers une Amérique très petite et très grande, à travers des paysages aussi beaux que les avait rêvés un jeune homme qui prit juste le temps de les atteindre. C’est un voyage absurde et exaltant, qui commence par un geste de folle liberté et s’achève par une mort de haute solitude. Bref, c’est une histoire. Et elle a le mérite et la tristesse d’être vraie. »

Daniele Heymann – Marianne

Qui était Christopher McCandless, AKA Alex Supertramp ?

Pourquoi est-il parti à la conquête de l’Ouest Américain ?

Pourquoi a t’il quitté Atlanta, sa famille, ses amis, pour l’aventure ?

Pourquoi partir, sans le savoir, à sa mort, lui, le très bon élève et travailleur qu’il était ?

La famille et ses secrets l’ont-ils poussé à partir ?

La solitude, c’est se que Chris semblait chercher en premier. Bien qu’il faisait comprendre à ses rencontre de voyage qu’il ne voulait pas de leur amitié, il attirait les gens comme un aimant. Intelligent, éloquent, amical (!) et travailleur, ce sont les termes par lesquelles ceux qui l’ont croisés le décrivent.

Les récits de Jack London dans la tête, la philosophie d’un Thoreau dans l’esprit, il partit pour l’Ouest.

Rencontres, escapades, risques, amitiés et surtout Liberté et Nature.

L’auteur nous présente Christopher grâce à ses proches, aux gens qu’il a rencontré, qui l’ont aidés et aimés. En saupoudrant son récit de ses propres expériences d’alpinismes et d’aventuriers ayant trouvé la mort sur le chemin de leurs espoirs et de leurs rêve, Krakauer essaie de comprendre la mentalité de McCandless, sa motivation, sa philosophie, son but, ses réflexions, sa mentalité. La mort du jeune Christopher semble le hanter, sans qu’il le dise. Pourquoi est-il mort ? Comment ?

Nous suivons avec lui son enquête et ses réflexions sur l’aventure tragique de Alex Supetramp. Jon Krakauer fera un énorme travail de recherche sur les causes de la mort de Chris. Je ne divulguerai pas le fruit de son travail acharné ici. Krakauer a voulu donner au lecteur la possibilité de savoir qui était Chris, pourquoi il était parti, pourquoi l’Alaska, sans jamais l’influencer. Exercice remarquable. À nous de nous faire notre propre avis sur le jeune homme qui finira son aventure dans un bus utilisé comme refuge par les randonneurs, chasseurs, alpinistes et autres aventuriers.

Encore une fois, après avoir été marqué par le récit des miraculés des Andes, j’ai appris que la nature n’avait aucune pitié pour l’Homme. Non prépare, non équipé, non instruit correctement, l’humain ne semble pas pouvoir survivre, seul, en pleine nature.

Cette réflexion est de moi, nous construisons des grattes-ciel, allons dans l’espace, opérons à cœur ouvert. Tous cela, nous le faisons avec succès car nous avons besoin des autres, d’un environnement contrôlé, connus. Sauf que nous sommes loin de tout savoir et de tout comprendre de la nature, de ses lois dures et cruelles.

Quand nous viens le temps d’être seul, face à nous, la tâche semble plus ardu, l’Homme est un animal sociable. Nous avons survécu ensemble.

Mais que se passerait-il si vous, cher(e) lecteur, était plongé à l’instant même au milieu d’une chaîne de montagne, au sommet d’un glacier, sur un radeau au milieu de la mer, au beau milieu d’une dense forêt ?

Pour mon compte, la solitude ne me trouble pas tant que ça, le problème serai la survie. Je n’ai pas les connaissances, ni les techniques et les capacités de survivre dans la nature. J’ai été élevé comme tout occidentaux, je sais remplir un chèque, passer un coup de téléphone, conduire, prendre le bus… Par contre, je n’ai pas appris survivre. Nous n’avons pas appris à survivre dans la nature à l’école car nous sommes censés rentrer dans le moule de la société, être des gens productifs, dans la normale, faire de l’argent de ne pas faire de vague. Sauf que certains ne rentrent pas dans se moule, ou feintent d’y avoir été modelé. Comme je l’ai déjà dis dans de précédents articles, nous sommes qui nous sommes, et n’avons pas à nous excuser de ne pas faire comme Monsieur tout-le-monde.

Je me pose donc la question, sommes-nous perdu face à la nature, quant est-il de notre instinct de survie ?

Sédentarité est devenu synonyme de normalité, nous vivons plus longtemps comme cela, dans de meilleurs conditions, avec plus de sécurité, entouré de nos proches. L’instinct de survie est encagé et poussé en arrière plan de notre cerveau car tout, ou presque, est sous notre contrôle.

Le livre nous rapporte les critiques dont a été la cible Chris après sa mort. Chacun son avis.

Le problème est que nous jugeons trop sévèrement ceux qui préfèrent la solitude, ceux qui préfèrent affronter l’incertitude du lendemain, ceux qui partent pour l’aventure. Nous avons chacun notre chemin, est-il déjà tracé d’avance ? Qui le sait ? Vivons comme nous l’entendons, du moment que personne n’en souffre. Jugeons moins, cherchons à comprendre plus.

Christopher McCandless, posant devant le bus où il mourra de faim.
Christopher posant devant sa caméra pour sa toute dernière photo. Il tient en main sa note d’adieu : J’ai eu une vie heureuse, merci Seigneur. Au revoir et que Dieu vous bénisse tous !
Lettre retrouvée par des randonneurs sur le bus où ils trouveront le corps sans vie de Chris une dizaine de jours après sa mort : Attention possible visiteurs S.O.S J’ai besoin de votre aide. Je suis blessé, près de mourrir, trop faible pour partir d’ici. Je suis tous seul. Ce n’est pas une blague. Au nom de Dieu, s’il vous plaît, restez et sauvez moi. Je suis dehors en train de cueillir des baies pas très loin et je devrai revenir se soir, Merci. Chris McCandless. Août ?

——

Into the wild. L’histoire de mon frère par Carine McCandless

Quatrième de couverture :

Au mois d’avril 1992, Christopher McCandless décide de s’enfuir pour voyager à travers l’Amérique. Pendant deux ans, il va errer avant de s’installer au cœur de l’Alaska. Il ne survivra pas à cette retraite sauvage et mourra seul dans un bus désaffecté. Son aventure, relatée par Jon Krakauer dans Into the Wild, deviendra un best-seller mondial et sera adapté au cinéma par Sean Penn. Plus de vingt ans après la mort de Chris, Carine, sa sœur et sa plus proche confidente, revient sur leur jeunesse dans une famille instable, à l’ombre d’un père manipulateur. Convaincue que seule la vérité permet de dépasser la douleur, elle a choisi de dévoiler ce qui a poussé son frère à se retirer du monde.

« Carine McCandless publie un témoignage bouleversant. » – Anne Seften – Grazia

Préface de Jon Krakauer.

À la lecture de l’introduction, j’ai été surpris. Le livre ne racontera pas que de belles choses, loin de là. Dès l’introduction, nous apprenons que nous allons lire un livre dur, un livre sur la maltraitance et sur la violence au sein d’une famille dont les secrets sont nombreux. Des parents alcoolisés et drogués. Une enfance face à la bêtise du monde adulte, que Carine affrontera avec son grand frère, Christopher.

C’est aussi le combat d’une jeune femme, conseillée par un psychologue de partir le plus vite possible du domicile familial. Un combat pour son indépendance, contre la violence conjugale, contre les malheurs et les défis que lui impose la vie. Jamais elle ne baisse les bras, se battant dans un monde de l’entreprise sexiste, trouvant la force et l’énergie de pardonner pour être trahis presque à chaque fois, surtout, pour révéler la vérité sur le passé douloureux que son frère et elle ont affrontés contre des parents manipulateurs, envieux.

Ce livre est une libération pour Carine, faire éclaté la vérité, sur son enfance et celle de son frère et rechercher le pouvoir de pardonner et de vivre malgré tout.

C’est aussi la rencontre avec le monde du cinéma, avec Sean Penn. Ce sera pour la suite de l’article.

Carine McCandless sur la piste Stampede, menant au fameux bus, emprunté par son frère Christopher lors de son ultime voyage. Source : CarineMcCandless.com
Carine McCandless sur la même chaise où son frère a pris son auto-portrait lors de son aventure. Source : CarineMcCandless.com
Carine McCandless posant devant le bus où son frère vivra et mourra de faim. Elle a créé avec des cailloux le mot « Truth », vérité, en français. Source : CarineMcCandless.com

Extrait :

Si notre mère avait eu davantage confiance en ses capacités, elle aurait pu accomplir n’importe quoi – y compris se rebeller. Malgré tous ses diplômes et son expérience, notre père n’en serait jamais arrivé là sans elle. J’ai appris très tôt à identifier un salaud narcissique et autoritaire, et je me suis juré de ne pas tolérer se genre de comportement quand je serais en âge de donner mon avis.

Into the Wild par Sean Penn

Synopsis

D’après une histoire vraie

Christopher McCandless a 22 ans, de brillant diplôme et une vie qui semble déjà toute tracée. Le jeune homme a pourtant bien d’autres routes dans le sang. Animé par une soif d’absolu et de liberté sans limite, il plaque tout du jour au lendemain pour partir à l’aventure.

Des champs de blé du Dakota aux flots déchaînés du Colorado, en passant par les déserts de Californie, Christopher croise des hommes et des femmes qui façonnent sa vision de la vie.

Au bout du voyage, le choc avec la Nature brute : l’Alaska.

Le film est un bon condensé des deux ouvrages, esthétiquement plus basé sur le livre de Krakauer, mais la voix de Carine, sa sœur nous accompagne au long de son aventure en nous informant, parallèlement à l’aventure de son frère, ses sentiments et ceux de ses parents.

Le film est magnifique, les décors à couper le souffle. Emile Hirsch est impressionnant, sa transformation physique, surtout à la fin, est déroutante tellement la ressemblance est forte. La bande son créé par Eddie Vedder (le frontman de Pearl Jam) ajoute se côté poétique, avec des mélodies typées folk et country.

Le film suit avec scrupules le travail d’enquêteur qu’a fais le journaliste et écrivain Jon Krakauer. Lisez le livre avant, et celui de sa sœur, tout aussi important.

Carine McCandless avec Emile Hirsch, l’acteur qui joue son frère dans le film. Source : CarineMcCandless.com
Jon Krakauer, l’auteur de Into the Wild, Carine McCandless et Sean Penn, réalisateur et scénariste du film. Source : CarineMcCandless.com
Carine McCandless avec Eddie Vedder, du groupe Pearl Jam, qui signe la bande originale du film. Source : CarineMcCandless.com

Je ressors de cet aventure avec Christopher, non pas changé, du moins pas complètement, mais avec une philosophie différente, sur la vie, son sens. La quête de vérité, entamée de manière différente par Christopher et Carine m’a amener à me conforter dans ma position. La vérité quoiqu’il en coûte. Sinon se taire. Qui ne dit mot consent, selon votre philosophie, je dirai qui ne dit mots garde ce qu’il veut garder.

Quel besoin les gens ont d’attendre de nous de nous justifier sur nos choix de vie ? Les chemins sont différents comme les envies. Chaque chemin représente une envie. Cette envie s’explique ou ne s’explique pas. Nous sommes libres. Si ce n’est physiquement, soyons le mentalement.

Que nous restera t-il à la fin, regrets ou comblé ? Chacun ses choix, et que vos vies reflètent vos envies. L’ambition c’est beau comme mot. Qu’il évolue en action est encore plus beau.

Les risques peuvent être énorme, mais chaque jour nous en prenons. Vous mettez votre vie en danger (et celle des autres aussi) rien qu’en conduisant, en traversant la route. Il faut relativiser certes, mais à trop réfléchir on avance pas. Dans votre voiture vous ne pensez pas à l’accident, la pensée est dans un coin de votre tête, mais vous avancez.

Peut-être la vie est-elle pareille. Ne pas trop réfléchir. Ou trouver le juste milieu. Et tant qu’à faire, on est jamais trop vieux pour réaliser un rêve, et se battre pour la vérité, la notre, et l’amour, à partager car au final, l’amour et la base de tout, peut-être le plus puissant atout que l’être humain peut avoir, avec le libre arbitre.

Le lien de fraternité entre Carine et son frère Alexandre et celui de mon propre vécu c’est fait en moi, j’ai compris facilement où voulait en venir Carine. Connaissant son frère mieux que quiconque, elle a décidé de parler en son nom. Son deuil est passé par l’écriture et le cinéma. A t’elle réussis à le faire ? Je ne le sais pas, cela ne nous regarde peut-être pas. En tous cas, le lien fraternel n’a pas été rompu, car Carine semble avoir fais revivre son frère, le monde entier connaît son histoire, il est immortel grâce à elle et à nous.

Une expérience que vous devriez faire. Les fesses sur votre canapé, lisez et regardez. On ne sais pas se que ces œuvres pourraient vous apportez, mais je peux vous dire qu’il chamboulera ne serait-ce qu’un peu votre vie, votre philosophie et votre manière de penser.

On peut braver les lois humaines, mais non résister aux lois de la nature.

Vingt mille lieues sous les mers (1870), Jules Verne

Jaskiers

Publicité

Far From Any Road par The Handsome Family

The handsome family

Cela faisait longtemps que je n’avais pas partagé de musique avec vous. Je vous présente donc :

Far From Any Road – The Handsome Family (sur YouTube)

Cette musique est spéciale pour moi, car c’est celle du générique de la saison 1 de True detective, l’une des meilleurs séries que j’ai vu. Je n’ai pas vu la saison 2. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être car je ne pense pas que l’on peux battre le duo Matthew McConaughey – Woody Harrelson. Leurs complicités, leurs énormes talents et leurs longues amitié dans la vraie vie en font une série incroyable.

Regardez déjà l’esthétique du générique, et cette magnifique musique, je pense que l’on pourrais appeler cette musique de Folk ? Doit-on définir le genre d’une musique obligatoirement ? Je pense que non, du moment que nous l’aimons et qu’elle nous donne ces fameux frissons !

En tous cas, les paroles sont enivrantes, mystérieuses, poétique et la mélodie accompagnée d’instruments qui n’ont que rarement dévoilés leurs magies à mes oreilles en font une musique très spéciale pour moi, car liée à une de mes séries préférées.

J’espère que vous aimerez, je vous conseil aussi la saison 1 de True Detective et si vous l’avez déjà vu, je vous conseil une tout autre série, sur laquelle j’écrirai peut-être un jour un article, j’ai nommé The OA. Là encore, la saison 1 est magique, la deuxième m’a moins plus.

Bonne écoute (et bon visionnage si vous décidez de regarder ces séries) !

Jaskiers

Petite balade sur les quais de Seine près de Rouen.

Accompagné de notre fidèle Roméo !
Je suis « nouveau » dans les environs et cette… œuvres m’a toujours intrigué depuis mon arrivée.
De plus près.
Enfin la Seine !
Un peu (beaucoup) de pollution.
L’odeur cher(e)s ami(e)s !
Le soleil, la Seine et la rive.
Vue sur Rouen.
La rive, des cailloux, sous un pont ferroviaire.
Je n’ai pas eu confiance en cette échelle. Et je pense que vous ne devriez pas non plus.
C’est déjà la fin. Comme vous pouvez le voir Roméo était pressé de continuer la balade, j’ai pris de mauvaises photographies, et j’ai choisi de les partager avec vous car… Je ne sais pas !

Pour ceux déçus des photographies et de cet article, et je l’avoue, il ne casse pas trois pattes à un canard, voici deux gifs que j’ai déniché pour vous :

Marilyn Monroe !

Et :

James Dean !

Bisous et bon week-end à vous !

Jaskiers

Le photographe de Mauthausen |Le Film | par Mar Targarona.

Synopsis :

Un jeune photographe prisonnier à Mauthausen échafaude un plan pour révéler au monde les atrocités commises dans les camps nazis.

Acteurs principaux :

Mario Casas – Richard Van Weyden – Alain Hernandez

Bande annonce :

Bande annonce sur YouTube

Après avoir lu le livre « Le photographe de Mauthausen » de Benito Bermejo et la bande dessinée éponyme de Salva Rubio, Pedro J. Colombo et Aintzane Landa, j’ai découvert à ma grande surprise qu’il existait le film sur Netflix.

Ayant lu les livres, je me devais donc de regarder le film. Comme je l’ai déjà mentionné auparavant, je ne suis pas un expert du monde cinématographique ni de ses mécanismes. La « critique » de ce film sera plutôt basée sur les lectures des deux livres.

L’histoire est basée sur plusieurs théories sur la manière dont Francisco Boix a sorti les négatifs du camp. Des théories que je n’avais pas lu dans les deux ouvrages m’ont surpris, je ne sais pas si ils sont véridiques ou fabriqués pour le besoin du scénario. Cela peux être déstabilisant si vous avez lu les deux ouvrages avant le film, ce que je vous conseil de faire. Les photographies prise par Ricker (un SS photographe qui avait prit Boix comme assistant) et Boix lui même sont mise en scène de manière parfaite dans le film. Je dirai que c’est un bon complément graphique et vidéoludique pour l’histoire des négatifs de Mauthausen. L’acteur jouant Francisco Boix, Mario Casas, est très bon et très convaincant dans son rôle.

Mario Casas dans le rôle de Francisco Boix.

Côté esthétique, le film est bon, même si on peux voir parfois l’effet fond vert et quelque décors pas très crédible mais cela reste très minime vu la qualité du jeux des acteurs et le scénario « remodelé ».

Je vous conseil le film APRÈS avoir lu les livres. Les photographies que vous verrez dans les livres se transposeront dans le film. L’expérience est intéressante.

Chose importante qu’il faut noter, il est très difficile de faire un film sur les camps nazis. Ne pas tomber dans le voyeurisme, le gore, le « pathos », le « too-much ». Dans cette optique là, la réalisatrice Mar Targarona a fait un excellent travail, ne tombant pas dans les pièges, concentrant son film sur les détenus, leurs relation entre eux et avec les SS.

Richard van Weyden dans le rôle du SS Paul Ricken.

J’ai regardé le film en version originale sous-titré et je pense que vous devriez faire de même. Le film ayant comme sujet les républicains espagnoles et les nazis, la langue vous permet de rentrer plus facilement dans le film.

Femmes libérées devant leurs block à Mauthausen. Photo Boix.

C’est tous pour cette « review » de film, je ne suis pas cinéphile, prenez cette critique avec des pincettes. Mais je vous le conseil. L’horreur et le sacrifice qu’ont vécus les espagnols ne doivent pas être oubliés.

Détenu de Mauthausen à la libération du camp. Le détenu est au bord de la mort, allongé dans ses excréments. photographe inconnu (Boix ?).

Dedico este artículo a los refugiados españoles de la Segunda Guerra Mundial a quienes Francia traicionó.

Jaskiers

Joker de Todd Phillips

Synopsis :

Arthur Fleck (Joaquin Phoenix), comédien de stand-up raté, est agressé alors qu’il erre dans les rues de Gotham déguisé en clown. Méprise de tous et bafoué, il bascule peu à peu dans la folie pour devenir le Joker, un dangereux tueur psychotique. Un chef d’œuvre du réalisateur Todd Phillips.

Comme je l’ai écrit pour mon article sur Once upon a Time in Hollywood, je ne suis pas un fin connaisseur de films. MAIS, ce Joker m’as attiré depuis plus d’un an.

Je me souviens de Phoenix dans Gladiator, film qui m’as marqué. Je connais aussi l’immense De Niro mais surtout, j’ai une fascination bizarre pour le Joker.

Car le Joker est peut-être le vilain le plus connus, mais aussi et surtout, je suis fasciné par la « psychologie » du personnage. Le Joker semble être un rôle que beaucoup d’acteur rêve de jouer, et ceux qui l’ont incarné précédemment (Mark Hamill, Jack Nicholson, Heath Ledger…) ont tous endossés avec brio et sérieux le rôle du vilain. Heath Ledger remportera, à titre posthume, l’Oscar du meilleur acteur pour un second rôle pour son interprétation du Joker dans Batman : The Dark Knight. Et au début de l’année 2020, Joaquin Phoenix a remporté l’Oscar du meilleur acteur pour Joker.

J’avais donc beaucoup de raisons d’espérer voir un bon film, un chef-d’œuvre comme présenté dans le résumé.

Trivia sympa : l’inspiration pour la création du Joker et de son sourire vient du film muet allemand L’homme qui rit, tiré du roman eponyme de Victor Hugo ! Les traits de l’acteur Conrad Veidt ont servit pour la création graphique du Joker ! (voir photo)

Place maintenant au film.

J’ai beaucoup lu d’articles décrivant des spectateurs sortant du cinéma (le film est sorti fin 2019, un temps où il n’y avait pas de Covid, oui oui, vous vous rappelez de ce temps ?) car le film était « trop violent » et je dois dire que je ne suis pas d’accord, loin d’être gore ou violant à outrance. Certes oui la violence est présente, mais placée judicieusement.

Je crois que le succès du film vient aussi de l’époque où l’on vie. Certaines scènes peuvent rappeler des problèmes qui ont eux lieu pendant la « crise des gilets jaunes » et maintenant la crise de la Covid.

Récemment, dans des soulèvements qui ont eux lieu à Hong-Kong, Londres, Beyrouth et aux États-Unis, des manifestants portaient le masque du Joker. -> https://www.midilibre.fr/2019/10/24/manifestations-le-masque-du-joker-un-symbole-de-protestation-qui-fait-le-tour-du-monde,8502223.php

Un autre sujet important, pour moi, et le problème des traitements psychiatriques et comment, la société considère, souvent péjorativement les malades. À mon humble avis, la psychiatrie a encore beaucoup de chemin à parcourir pour arriver à soigner dignement et efficacement les patients et la société aussi, à besoin d’apprendre et de comprendre les malades, qui ne sont pas fous, mais malades.

Dans le cas du Joker, sa pathologie s’empire avec l’effondrement du système sanitaire et du manque d’argent pour ce dernier.

Je ne puis en dire plus, je pense, par peur de vous spoiler le film.

On peut par contre parler de la prestation, superbe, de Joaquin Phoenix. Le Joker, un homme malade, qui souffre du syndrome pseudo-bulbaire(PBA) qui provoque chez le malade des crises de fou rire incontrôlable http://pseudo-bulbaire(PBA), devient un psychopathe. L’environnement, une faiblesse de la société et une enfance traumatisante et le cocktail est prêt. Le psychopathe est né.

Joaquin interprète et glisse de l’homme au tueur avec une certaine « finesse », le directeur Todd Phillips doit en être pour quelque chose aussi. La transition est parfaite, l’interprétation de même.

Je conseil le film à un public averti et mature.

Le Vilain le plus connus est charismatique certe, mais cela reste du cinéma, une fiction et j’ai peur que certaines personnes prennent le caractère du Joker comme quelque chose de « normal ». Ce qu’il n’est pas. Il reste un meurtrier de sang froid, de masse, un opportuniste, prenant avantage de la situation pour commettre ses crimes. Cela reste un bon film, qui a tapé pile au moment de sa sortie.

Jaskiers

Le « shit post » du dimanche : un gif qui m’as bien fait rire !

« Est ce que j’ai vraiment l’air d’un gars avec un plan ? »

Voilà, ce petit gif que j’ai trouvé sur internet m’as bien fait rigoler, j’ai regardé il y a longtemps « Batman : the dark night » et j’avais complètement oublié cette scène.

Et une pensée pour Heath Ledger, mort à 28 ans. Il a incarné le Joker dans « The Dark Night » qui lui a valu l’Oscar du meilleur acteur pour un second rôle.

« Le Joker est un psychopathe, meurtrier de masse, clown schizophrène avec zéro empathie. La semaine dernière j’ai probablement dormis en moyenne deux heures par nuit. Je ne pouvais pas m’arrêter de penser. Mon corps est épuisé, mon esprit n’arrête pas de fonctionner » Heath Ledger.

Jaskiers

Je me suis acheté mes propres cadeaux de Noël :

Comme vous voyez, du visionnaire et beaucoup de lecture !

Jaskiers

C’est dimanche, c’est DiCaprio !

Léo dans Gatsby le magnifique, film tiré du roman à succès éponyme de Scott F Fitzgerald.

Quelques photographies et gifs de mon acteur préféré, non pas seulement parce qu’il est beau garçon, mais l’artiste est talentueux ! Dans la plupart de ses films, son personnage pete un plomb et j’adore ça. Il a mit du temps à gagner son Oscar pour « Le Revenant »mais il l’a amplement mérité ! Avant de continuer, on sais maintenant à peu près tous que Léo est un grand défenseur de la planète et un activiste dans se domaine, je vous laisse donc avec son site internet www.leonardodicaprio.org .

Durant le tournage de Titanic, avec Kate Winslet, qui est et restera son premier et véritable amour. Kate étant mariée, je crois que Léo se rattrape en sortant avec toutes les mannequins de Victoria Secret. (Source : ma jalousie)
DiCaprio durant le tournage de Django Unchained. Non ce n’est pas du faux sang mais son vrai sang. Il s’est ouvert la main et a continué à jouer la scène sous le regard terrifié de Tarantino le réalisateur. Quand je vous disais que ses personnages aimaient
peter leurs plombs !
« Don’t let your mouth get you into something your ass can’t handle. »
Léo et sa cigarette électronique… Je crois que c’est sa vraie compagne en faite…
Léo et son PRÉCIEUX !
Léo dans The Wolf of Wallstreet.
Dans The Wolf of Wallstreet. Cette scène et la scène où il rentre dans sa voiture complètement drogué sont hilarantes !
Conduire vite et fumer, quel bad boy !
Moi quand Paquerite aime un de mes articles !

Je vous laisse avec quelque film si vous ne connaissez pas, et j’en doute, l’acteur.

Gang of New York

The Wolf of Wallstreet

The Revenant

Blood Diamond

Once upon a time in Hollywood

Inception

Shutter Island

Django Unchained

Les infiltrés

Gatsby le magnfique

J. Edgar

Titanic

Voilà, je pense, les plus connus !

Jaskiers

Mon premier Vanity Fair

Acheté par curiosité mon premier Vanity Fair. Je pensais que c’était QUE pour les femmes mais j’ai été surpris. Aussi, le teaser du nouveau Batman (starring Pattinson) contient la chanson « Something in the way » de Nirvana donc l’interview du nouveau Batman m’intéressais. J’ai adoré le Batman incarné par le super (jeux de mot ?) Christian Bale. Robert a de la pression sur les épaules mais j’ai entendu de bon retour de ses derniers films. L’article sur le psychiatre, le prisonnier iranien, les injections dans le « point G » et sur la venue de Lady Diana dans la série The Crown sont très intéressants. Le magazine propose aussi tous les mois un article sur une personnalité du féminisme et son activisme. J’ai aimé !

Jaskiers

Alain Delon jeune parce que c’est dimanche :

Fumer c’est mal !
Avec Romy Schneider bien sur
Fumer c’est très mal Alain !
Wow…
Ma prochaine coupe de cheveu pour sur !
Flippant le petit air de Ted Bundy
Wow V2
Profitons, c’est encore dimanche !
Freddy Mercury ´stache
On a dis c’est dimanche pas de travail Alain !
Après la baignade, voilà pas de travail !
Oui, demain c’est lundi Alain…

Si vous aussi vous êtes un homme hétérosexuel et que vous avez questionné votre sexualité après ces images et gifs, saches que vous n’êtes pas le seul !

Jaskiers