He Did It Because Of The Sun -(short story)

The light is reflecting on the hand gun still smocking from the bullet that just exited the barrel.

A dead body, a hole on the left side of the bare chest of a young man laying on the white beach sands. The blood, slowly coming out off the cadaver, is turning black at the contact of the air.

The sun beams gave the killer a headache. He never like the beach, never hated it either, he was just on it because it’s what people seems to do when they have nothing to do.

He hears screams in the distance, movements, but the shooter doesn’t move. He took a life, and it didn’t bother him that much. Maybe a little bit. The sun is still bothering him.

He doesn’t understand the screams. Why are they screaming when every day, thousands of innocents peoples die every day from gun wounds, caught in the middle of a war they never wanted. If he had an uniform, they would’ve probably praised him a hero, he would have received a medal, street would have been named after him. They should worries about the sun, it’s giving him headaches.

The insults that he start to hear are getting more and more distinct. Peoples are angry. Again, for something this common. Did they know the sun gives headaches?!

Lost in his own head, he let two men tackling him down. His face pushed in the sand by a hand. His arms were tied behind his back. Soon, a knee is pressing against his back. A cold metal feeling around his wrist, probably the police, he couldn’t know, his ears are full of sands. He couldn’t care less, sands in his eardrums or not. At least he doesn’t see the sun anymore.

Soon, a firm hand grab him by the shirt to put him on his feet.

There are the heroes of the day, two police officers. Overweight, sweating profusely, with the stereotypical serious, yet proud, smirks on their sun burned faces.

Civilians are running around the dead men, screaming. Because it is common knowledge that screaming and crying next to a dead body will bring it back to life. The other who aren’t busy crying over the dead body of an unknown person are shooting insult at the killer. Some are throwing sands at him, other try to punch him or grab him, but the police officers do their best to protect the killer. Not that they didn’t want their catch to be beat down, but because once you catch a big fish, you have to bring it home so you could show to the inhabitants that you are a useful individual to society.

Slowly, the trio is making their way throughout the angry crowds. It’s strange how peoples work, they seems to be ready to kill him. To kill a killer, therefore making them killers. By just killing one man, dozens are ready to kill him. And some of those peoples are considered good samaritans among theirs peers, some of them are even religious peoples, which make sens because their gods would forgive them if they beg him enough.

The young killer didn’t really know what will happens next, that’s the first time he’s being arrested.

In fact, he is happy, he will be able to continue is analyzing of human behavior under very peculiar circumstances.

And in jail, there’s no sun.

This short story was inspired by Albert Camu’s novel The Stranger.

Jaskiers

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Le mythe de Sisyphe par Albert Camus

Quatrième de couverture :

« Il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide. »

Avec cette formule foudroyante, qui semble rayer d’un trait toute la philosophie, un jeune homme de moins de trente ans commence son analyse de la sensibilité absurde. Il décrit le « mal de l’esprit » dont souffre l’époque actuelle : « L’absurde naît de la confrontation de l’appel humain avec le silence déraisonnable du monde. »

Qu’il est difficile, pour moi, de parler de ce livre. Je suis loin d’avoir les connaissances et des bases solides de philosophie.

Pour ce qui est du suicide, c’est un élément que j’ai côtoyé.

Il est évident que je n’avais pas l’intellect pour lire ce livre (qu’est-ce que je regrette de n’avoir pas plus suivis à l’école…), même si je pense avoir compris, en partie du moins, la dualité existentialismes – absurde que Camus s’évertue à comparer.

J’ai compris que l’absurde dont Camus parle n’est pas à comprendre dans le sens premier du terme. Je pense que Camus a écris cet ouvrage pour proposer sa philosophie de l’absurde, l’expliquer en la confrontant au plus gros problème philosophique (selon Camus) qu’est le suicide.

J’ai plus apprécié la deuxième partie, proposant différant type de « personnalité », partie que j’ai trouvé plus accessible, même si l’ouvrage est resté difficilement compréhensible pour moi.

Étonnamment, je pensais Sisyphe triste de son sort, Camus lui, le pense heureux.

Peut-être est-ce absurde de ma part de comparer le mythe de Sisyphe avec notre monde actuel, le fameux metro-boulot-dodo.

Tout au long de la lecture, je me suis demandé si j’étais un homme absurde. Je n’ai toujours pas trouvé la réponse, j’ai trouvé que l’explication de l’homme absurde est parfois paradoxale, m’empêchant de comprendre et/ou de le définir comme absurde. Encore une fois, la lecture du livre est corsée, je n’ai pas tout compris, loin de là.

Pour ceux qui l’on compris, cet article écrit par une personne qui n’a sûrement pas compris le sens de l’essais de Camus peut peut-être vous éclairer, ou pas, sur la différence et l’influence qu’une éducation poussée et une ratée peut avoir sur la compréhension de la philosophie, de la vie.

Il faudra un jour que je m’attaque au meilleur ennemi de Camus, Jean-Paul Sartre. Mais je doute de comprendre vraiment tout le talent de ces deux philosophes.

Sur ce, merci de m’avoir lu ce très court article !

William Faulkner sur l’œuvre de Camus : « Camus disait que le seul rôle véritable de l’homme, né dans un monde absurde, était de vivre, d’avoir conscience de sa vie, de sa révolte, de sa liberté. »

Jaskiers

C’est dimanche, on a besoin d’un peu de Camus !

Bonjour les lois sur la Covid… #laissezleslibrairiesouvertes

J’ai depuis longtemps envie de lire son essai « Le Mythe de Sisyphe », il a des livres comme ça, que je n’ai pas lu mais dont je sais que l’influence sur moi sera important…

Je vous souhaite un bon dimanche !

Jaskiers

À Combat de Albert Camus

Éditoriaux et articles, 1944-1947. Édition établie, présentée et annotée par Jacqueline Lévi-Valensi.

Quatrième de couverture :

Entre le 21 août 1944 et le 3 juin 1947, Albert Camus est rédacteur en chef et éditorialiste à Combat.

Ses 165 articles — signés, authentifiés, ou légitimement attribuables — nous transmettent le témoignage lucide d’un journaliste conscient de ses responsabilités dans une époque où, au sortir de l’Occupation, il faut à la fois réorganiser la vie quotidienne et dessiner l’avenir de la France et de l’Europe. Sur de multiples sujets — la politique intérieur ; l’épuration ; la politique étrangère ; les droits, les devoirs et le rôle d’une nouvelle presse ; la politique coloniale, et, en particulier, la nécessité de doter l’Algérie d’un nouveau statut —, Camus informe et réagit.

On entend dans ces textes la voix passionnée d’un écrivain dans l’histoire, épris de justice, de liberté et de vérité ; mais aussi obstinément soucieux d’introduire la morale en politique et d’exiger le respect de la dignité humaine.

La morale et l’humanisme en plein tournant de la seconde guerre mondiale. Voilà ce qu’a tenté d’invoquer Albert Camus dans le journal résistant « Combat ».

Camus, fils d’une mère illettrée et d’un père mort sur les champs de batailles de la guerre de 14-18, née dans la pauvreté en Algérie.

Cette article n’est pas là pour faire sa biographie, mais pour ajouter au paragraphe précédant, il monte un talent précoce pour l’écriture et surtout pour la philosophie.

Quand la seconde guerre mondiale éclate, il tente par deux fois de s’inscrire dans l’armée. Les deux fois, il est recalé pour ses problèmes de santé, notamment sa tuberculose.

L’homme n’abandonne pas. Il pense même que ne pas agir, ne pas choisir son camp est un acte de lâcheté.

Fort de son expérience de journaliste et de tout jeune écrivain, il va rejoindre la rédaction d’un journal Résistant à Paris : « Combat ».

Dans ce livre, les articles proposées commence en 1944. Année où l’Allemagne Nazie s’effondre. Ou la Résistance gagne du terrain. Ou la France se libère du joug hitlerien.

Malheureusement, la fin de la guerre ne signifie pas du tous la fin des atrocités et des problèmes en tout genres.

L’épuration : faut-il exécuter les « collabos » sans procès ? Faut il les pardonner ?

L’avis de Camus ? Il est complètement contre la peine de mort, contre la vengeance sans procès. Il veut imposer à la société française la morale. Morale qui a été enterrée durant ces années d’horreur. Il propose avant tout que ces Collabos passe devant la justice, qu’il puisse se défendre. Ne surtout pas appliquer les mêmes méthodes que les Nazis ont utilisé pour terroriser la population des pays qu’ils occupaient.

Viens un sujet très cher à son cœur, l’Algérie. Le respect des musulmans qui se sont battu pour la France, les indigènes. Mais l’Algérie commence à réclamer son indépendance, des sursauts d’insurrections éclatent assez brutalement.

Puis la position de la France sur l’échelle mondiale, fragilisée par la défaite de 1940, de l’occupation de l’Indochine par les Japonais, les colonies d’Afrique du Nord, victime de combat fratricides entre les Forces Françaises Libres, les politiques américains dédaignant laisser la France dans les mains d’un DeGaulle, la peur des communistes, présent en nombre dans la Résistance.

Dans ce livre, un Camus qui s’efforce d’exprimer que l’être humain doit être respecté. Avant tous.

Pour la petite note de la fin, Camus a une très mauvaise opinion de la littérature américaine. La décrivant, comme écriture de « supermarché » (c’est moi qui utilise se mot) comparé à la littérature française.

Albert Camus n’oublie pas aussi l’Espagne et sa République mise en déroute par Franco. Il rappel à ses lecteurs que l’Espagne de Franco est fasciste, que la France, l’Angleterre et tous les autres pays Alliés semblent oublier que des centaines de milliers de réfugiés espagnoles sont encore en danger de mort dans l’Europe libre. Il exhorte la France à aider son voisin européen, abandonné à une dictature dont l’Amérique semble s’accommoder. Du moins laisser de coter.

Après la lecture de se livre, on se rends encore plus compte de l’immense talent d’écrivain, de journaliste et de visionnaire que Camus possédait. Des « prédictions » qu’il faisait des problèmes à venir après la guerre, certains sont encore d’actualités ! À croire que oui, des choses ont changé, pour le meilleurs comme pour le pire, mais que le l’Histoire, l’humanité semble se mettre des bâtons dans les roues. Nous empêchants de vivre en paix.

Jaskiers