Je n’arriverai pas à écrire sur Margaux Hemingway

J’avais « promis » d’écrire sur Margaux, j’avais écris que « c’était un exercice personnel à faire » il y a de ça 1 ans environ. Mais je n’en ai pas la force et d’une certaine manière, je me trouve même un peu gêné d’écrire sur sa vie et ses drames.

Sous quel angle aurai-je pu m’attaquer à cet article ? J’ai beau retourner la question dans tous les sens, je n’arrive pas à trouver de réponse.

Peut être car je ne connais pas assez la vie de Margaux Hemingway, petite fille d’Ernest, qui s’est suicidé à 42 ans, un 1er Juillet 1996, un jour avant « l’anniversaire » de la mort de son illustre grand-père, Ernest Hemingway, qui s’était, lui aussi, suicidé.

Je n’arrive pas à mettre des mots dessus. Ce que je peux faire, c’est dire qu’elle a été la première mannequin à signer un contrat à 1 millions de dollars, que sa carrière de top-modèle commença au lycée, qu’elle a été marié (et divorcée) deux fois, que son deuxième et dernier mariage était avec un français et ne dura que quelques mois . Qu’elle semblait heureuse mais qu’elle ne l’était pas réellement. Et c’est tout.

Je vais vous donner des liens d’articles que j’ai pu glaner sur le web, dont un que j’ai trouvé bien écrit.

Mais avant, pourquoi cet article ?

Parce que je trouve l’histoire de Margaux importante et déchirante. En effet, elle avait tout, enfin le croyait-on, et a décidé de mettre fin à sa vie. Comme son grand-père, à la veille de l’anniversaire de sa mort. L’addiction, le cœur brisé, les divorces, le show-business, le deuil et la perte du sens de la vie, c’était ce qui semblait peser de toutes leurs forces sur les épaules de cette femme. Je trouve important de partager son histoire avec vous, mais je ne peux en écrire plus. Par manque d’information et aussi moralement. Je trouve difficile de parler d’elle, pour une raison qui m’est encore étrangère.

Est-ce parce qu’Hemingway est important dans ma vie, que ses écrits mon accompagnés dans les plus durs moments ? J’ai peut-être un problème mais j’ai l’impression qu’Ernest fait un peu parti de ma famille et qu’écrire sur Margaux serait un peu comme les trahir.

Les articles :

• La « malédiction » Hemingway. Je n’aime pas tellement ce terme mais il est tristement proche de la réalité : https://www.slate.fr/story/147129/la-malediction-hemingway?amp

• Article de Vanity Fair, quand Margaux visitait les endroits où son grand-père avait vécu à Cuba, les photos sont très belles : https://www.vanityfair.fr/culture/people/diaporama/quand-margaux-hemingway-marchait-dans-les-pas-de-son-grand-pere-ernest-a-cuba/59868/amp

L’article que je préfère le plus entre les autres car il semble brut et aussi vrai, dans la limite du possible. Malheureusement en anglais, désolé pour les non-anglophone mais un passage sur Google traduction ou autre fera peut-être l’affaire : https://www.psychologytoday.com/intl/articles/199612/what-killed-margaux-hemingway

Je laisse ici le numéro de téléphone de S.O.S. Suicide car je pense que c’est important. : 09.72.39.40.50.

Jaskiers

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C’est dimanche, c’est Faulkner.

Quelques citations glanées sur Internet du célèbre auteur de l’ouvrage « Le bruit et la fureur ».

J’oserai ajouter qu’on peux aussi vivre d’espoir… L’espoir est peut-être une illusion en soit…
L’art rend-elle les Hommes immortels ?
Attention de ne pas être happé par ces ombres.

Bon dimanche à vous ! Et bonne semaine !

Jaskiers

À venir sur le blog : Un au revoir à Hemingway ?

Pourquoi est-ce un au revoir à Hemingway ? Car je crois avoir lu la presque totalité de ses œuvres, je sais qu’il m’en reste quelques-uns, notamment des nouvelles écrites pour les enfants. Mais ces 4 derniers livres seront peut-être les derniers gros ouvrages conséquent que je lirai sur l’homme.

Ses livres m’ont accompagnés et suivis durant une période extrêmement difficile de ma vie. Une période où lire a été mon seul refuge et plaisir. Hemingway et sa prose étaient là. Il ne m’as pas laissé tombé. J’admire l’écrivain, l’homme se levant avant le levé du jour pour écrire. Il as affirmé qu’il n’avait jamais raté un levé de soleil de sa vie car il écrivait très tôt le matin pour finir vers midi. L’homme as passé sa vie à écrire. Plus que ses voyages, ses péripéties, ses bêtises, son machisme et ego démesuré, il faut savoir qu’il était un acharné de travail. L’écriture était une prolongation de son corps, comme le serait un musicien et son instrument.

Voici les œuvres, de gauche à droite :

En défense du titre. Acheté car dans des nombreuses biographies, se livre apparaissait en note de bas de page, il fallait que je me le procure.

E.H apprenti reporter. Les débuts de journaliste du très jeune Hemingway !

En ligne. Recueil d’articles de ses reportages sur le front. Impatient de le lire !

How It Was de Mary Welsh Hemingway. Mary était la dernière femme de Ernest, et il lui en as beaucoup fait voir ! Ce sera peut-être mon dernier livre avant un bout de temps avec comme sujet Hemingway. J’ai décidé de finir avec cette œuvre écrit par sa femme car je pense en apprendre beaucoup sur l’homme, qui il était au quotidien. Je le sais, ce n’était pas facile de vivre avec lui, en fait, je crois que ce n’est pas facile de partager la vie d’un écrivain, homme ou femme, tout court. Mes lectures me l’ont apprises. Mary étant la dernière personne que Ernest ai aimé, je pense que ce sera un ouvrage franc et beau. Un au revoir, je l’espère encore, temporaire à l’Hemingway qui m’as suivis durant ces épreuves.

Car qui pourrait dire adieu à Hemingway ?

À bientôt, je l’espère, pour les articles à venir !

Jaskiers