Johnny sur la route – Chapitre 2

« – Désolé !

  • C’est moi qui suis désolé cette fois. J’ai pas encore la boîte manuelle en main. Et puis, démarrer avec un diesel, faut s’y habituer.
  • J’comprends, c’est… on voit pas beaucoup de vieilles voitures comme la vôtre.
  • Sûrement parce que c’est illégal de circuler avec sur la SupraRoute.
  • Les flics vont tellement vite qu’ils ne doivent même pas avoir le temps de vous… de te voir.
  • Ouai, sûrement pour ça que j’ai jamais été arrêté !
  • La technologie !
  • Tu parles d’un progrès oui ! Mon tacot est lent mais, hey, il arrive à destination !
  • Ça me rappelle une fable française.
  • Ah ! J’me disais bien que vous aviez un petit accent !
  • Un socialo de français… vous allez pas me laisser sur le bord de la route ?
  • Pourquoi je ferai ça ?
  • Quand je suis ramassé par des camionneurs, ça arrive souvent.
  • Quand ils apprennent que t’es français ?
  • Ouai.
  • L’Amérique, terre d’accueil.
  • Ah, tu sais, en France les gens peuvent se montrer aussi chiant que les américains quand ils rencontrent des étrangers.
  • Pas d’offenses hein, mais vous avez une réputation de merde.
  • Est-ce qu’on a vraiment une réputation de merde ou bien c’est parce que vous pensez que nous sommes des connards que vous agissez avec nous comme des connards, ce qui fait que nous passons pour des connards en réaction à votre comportement de merde avec nous ?
  • Hey, t’as peut-être pas tort.
  • Je suis français, on a jamais tort !
  • Étonnant que tu n’est pas allumé une cigarette.
  • J’allai te demander si je pouvais m’en griller une.
  • Ok, mais tu m’en passes une aussi. »

Johnny sort un paquet de cigarette de la poche de son blouson et un briquet de l’autre. Il tend son paquet vers la conductrice.

« – Allume-la moi, c’est pas évident en conduisant. »

Il sort deux cigarettes, les met à sa bouche et les allume. Il en tends une à la jeune femme.

« – Merci bien mon ami.

  • De rien… et c’est quoi ton nom ?
  • Robyn.
  • Putain, ça m’fait penser à Batman.
  • Quelle originalité, on n’me l’avait jamais sorti celle-là !
  • Désolé.
  • Arrête avec tes ‘désolé’, tu commences à me faire chier !
  • Réflexe.
  • Et toi, tu t’appelles comment ?
  • Johnny.
  • C’est pas vraiment français comme prénom.
  • Tu préférerais que je m’appelle Pierre ?
  • Louis, ou Charles, comme vos rois.
  • Charles ? C’est mon deuxième prénom !
  • Sérieux ?
  • Non. J’en ai pas. »

Un léger silence s’installe. Ces petits silences entre inconnus qui se rencontrent pour la première fois sont, certes, gênants, mais ils font partie du processus de socialisation. Enfin, c’est ce que Johnny pense actuellement, pour se rassurer.

« – La Californie ?

  • C’est ça… d’ailleurs c’est bizarre la manière dont tu fais du stop.
  • Comment ça ?
  • Quand je t’ai demandé où tu allais tu m’a répondu en me demandant où moi j’allais.
  • Je m’en fou d’où je vais.
  • T’es pas un criminel au moins ?
  • Si, un gros.
  • T’es d’la french connection ? T’a pas de la coke Chinoise importée par nos amis de la CIA par hasard ?
  • Non ! Enfin, je peux te choper ça si tu t’arrêtes chez mon pote Hunter Thompson, il doit avoir quelque chose dans le genre.
  • C’est un parano !
  • De Las Vegas !
  • Foutu tordu que ce type.
  • Sacré écrivain aussi.
  • Ça se défend.
  • Pas d’accord ?
  • C’est que j’écris moi aussi.
  • Tiens donc !
  • Des chansons.
  • Super, donc c’est ça ton boulot, pas étonnant que tu conduises un tacot pareil.
  • Sérieux, tu me connais pas ?
  • Non.
  • Regarde-moi bien ! »

Jaskiers

Publicité

Tout perdre – Chapitre 2

Une dernière lueur d’espoir est apparue quand l’Afrique est devenue le continent le plus sûr. Pas de catastrophes écologiques notables, faune et flore intactes. Ainsi la population mondiale s’est dirigé vers ce continent, là où l’Homme est née, un exode. Assez important pour réaliser, un peu tard, que l’humanité avait laissé l’Afrique de côté depuis tout ce temps, et maintenant, des gens de tout pays y affluaient pour avoir une place dans le dernier Eden de la planète Terre.

Cela bouscula le continent Africain, des tensions amenèrent à des conflits armées, les africains, délaissés depuis des siècles, se voyaient maintenant envahir par toute la planète.

L’économie s’effondra également. L’Afrique eut à subir le choc, le sursaut de désespoir de l’humanité.

Mais, chose improbable, il fallait y être pour le croire, nous nous sommes arrêté de nous entretuer, quelque chose de fort était apparue en nous, comme une sorte d’instinct. Ce dernier a surgit pour éviter notre autodestruction. Si nous continuions à nous entretuer, aucune chance de vivre, de survivre, était en perspective. La planète était déjà en révolution, pas besoin d’amener le grain de sel humain pour réduire à néant nos espoirs.

Nous étions tous dans le même bateau. Et ce fut cette prise de conscience qui changea tout. Peut-être est-elle arrivée tard, mais elle est arrivée à un moment charnière de l’humanité. La chose était simple : soit on s’unissait malgré nos différences, soit on continuait sur la voie de la dissonance qui nous mènerait à une extinction pure et simple.

Nos regards se sont posés sur les étoiles, avec un, voir des, espoirs que nous pourrions recommencer à zéro sur une autre planète.

Mais pour cela, pour mener à bien un projet spatial solide, il nous fallait déjà regarder à nos pieds, essayer de réparer, de rattraper les dommages faits à notre planète.

Il a fallu de l’abnégation, des leaders, pour essayer de limiter les dégâts et réparer ce qui pouvait l’être.

Il serait trop long d’expliquer chaque changement, chaque petite révolution, positive et non-violente, qui nous a permis de pouvoir rester sur Terre. Nous avons apaisé notre terre.

Certaines catastrophes se reproduisaient, beaucoup de mal avait été déjà fait, il nous a fallu nous adapter. Notre espèce a une capacité incroyable d’adaptation, nous avons des ressources en nous qui ressortent aux moments les plus cruciaux. Et bien sûr, nous avions l’espoir.

Les changements, prit d’un commun accord avec chaque pays, chaque gouvernement, ont permis à notre espèce de survivre, et de renaître rapidement de ses cendres.

Et puis, nous avons mis les bouchées doubles en matière de technologie. Tout le monde travaillait dans ce domaine. Nous en avions besoin. Nous sommes des créateurs géniaux. Et quand nous nous concentrons sur une tâche, collectivement, des choses incroyables arrivent. C’en est presque magique tellement le changement peut-être rapide quand nous sommes tous sur la même longueur d’onde.

La robotique a fait une avancée incroyable. C’est simple, les robots ont été utilisés pour les tâches les plus difficiles, rébarbatives, épuisantes, donnant ainsi plus de mains d’œuvre pour notre projet : soigner du mieux possible la planète Terre et conquérir l’Espace.

Avant que la Terre ne se rebelle contre nous, j’étais simple commercial pour une société produisant des applications pour smartphone. Je gagnais très bien ma vie. San Francisco, la Silicon Valley, était l’endroit idéal pour ma carrière. Mais c’était aussi, et reste encore, l’endroit où la fameuse faille de San Andreas pouvait réduire en miettes la côte Ouest. De terribles tremblements de terre nous ont touchés.

Ce n’est que par un concours de circonstances que ma famille et moi avons trouvé refuge dans un de ces bunkers spécialisés « doomsday » appartenant à un milliardaire ayant fait fortune en Californie durant le grand déluge.

L’ami d’un ami de travail connaissait quelqu’un qui pouvait nous trouver une place dans ces bunkers sous-terrains ultra sophistiqués.

Quand l’humanité a décidé de s’unir, nous appelons cette époque La Grande Union, il me fallait trouver ma place dans ce nouveau monde. Que faire quand on est un simple commercial dans un monde où les ingénieurs de tout bord, les scientifiques, les programmateurs, les physiciens et astrophysiciens étaient les piliers indispensables à notre redemption ?

Jaskiers

La loterie nucléaire – Chapitre 2

Benjamin avait beau jouer le dur, faire mine de ne pas être inquiet, elle voyait dans ses traits l’inquiétude. Plus que les traits, l’attitude, les coups d’œil vifs vers le ciel d’un bleu azur vif, les crispations brèves des lèvres, les mains moites dévoilaient la tension nerveuse de son mari.

« – Benny, tout se passera bien, arrête de t’inquiéter.

  • Je peux pas m’en empêcher… désolé. Ça aurait été plus simple si j’avais pu t’accompagner.
  • Tu n’as jamais vu ma grand-mère et puis, ton boulot passe avant. C’est un peu rustre de la dire mais tu le sais, on ne peut pas se permettre un jour de congé tous les deux en même temps.
  • Oui, je sais. Mais c’est comme ça, tu serais sûrement pareil à ma place non ?
  • Oui, mais regarde, les risques sont minimes !
  • C’est toujours quand on s’y attend le moins que le malheur nous tombe sur la tronche.
  • J’ai marié un éternel pessimiste !
  • Et moi une éternelle optimiste !
  • Les opposés s’attirent… enfin je crois que c’est comme ça qu’on le dit.
  • Et un philosophe en plus !
  • Et une comique en plus ! »

Pendant ce temps-là, dans la même gare mais sur un autre quai, Thomas, ingénieur, célibataire et alcoolique invétéré attendait son train pour Bradpost. Une certaine mission de vérification des armements, ou quelque chose comme cela, il ne se rappelle plus vraiment ce que disait le courrier qu’il avait reçu du ministère de la guerre hier matin. Il avait ouvert l’enveloppe avec une gueule de bois terrible, qu’il atténua avec deux bons verres de whisky. Tout ce qu’il avait retenu, c’était qu’il était attendu à l’Ouest, dans une base arrière. Un militaire gradé l’attendrait sur le quai pour l’emmener au site en question.

Thomas n’était pas un militaire, juste un ingénieur civil dans l’aéronautique qui avait atteint doucement mais sûrement la cinquantaine. D’ailleurs, c’était peut-être pour cela qu’il buvait tant. Il regrettait cette jeunesse et cette vie passée trop vite, pourrie par la guerre mais remplie d’histoires de cuite et de soirées délirante dans la capitales. La même chose lui était arrivée à quarante ans. La fameuse crise de la quarantaine, celle qui vous fait regarder en arrière plutôt qu’en avant. Qui vous montre les choses que vous avez manqué et que vous avez raté. Le futur ? Dans le cas de Thomas, il le voyait sombre. Cette guerre stupide, dont tout le monde semblait avoir oublié la raison pour laquelle elle avait commencé, continuait, elle semblait sans fin.

La planète suffoquait, en temps de paix, elle était déjà très mal en point, mais, avec les retombées radioactives, il n’y avait maintenant plus de retour en arrière possible, aucune possibilité de minimiser les dégâts. Tout le monde suffoquait, la faune et la flore dépérissaient à un rythme terrifiant.

D’ailleurs, depuis quelques années, le gouvernement avait commencé à fournir gratuitement des masques à gaz à tous les citoyens. Aucune obligation de le porter, après tout, aux infos, on signalait que le pays de Thomas gagnait, c’est que les attaques ennemis étaient moins puissantes et moins destructives que celle de ses leaders. Mais Thomas avait beau avoir les idées embrouillées, il a compris là que c’était le début de la fin. Les masques à gaz pouvaient être fournis avec des petites bonbonnes d’oxygène. C’étaient aussi des masques à oxygen. Cela se passe de mot. Respirer l’air pur était devenu dangereux, mais tout le monde s’en fichaient. Si le gouvernement avait décrété que les masques et bonbonnes n’étaient pas obligatoires, c’était pour une raison, celle évoquée plus haut ; on gagnait.

Jaskiers

Dante’s Dusty Roads – Chapitre 2

Des idées pour son prochain roman lui venaient à l’esprit, sans effort. Il allait s’inspirer de son ranch situé au milieu de nulle part. Pourquoi pas l’histoire d’une famille qui s’installerait dans un ranch abandonné et qui, au fur et à mesure de sa rénovations, laissait paraître d’étranges phénomènes ? Et si leur fils commençait à avoir des crises d’épilepsie qui serait en faite une possession démoniaque ? Et s’il ajoutait à ça l’ancienne famille qui vivait dans le ranch autrefois, trouvant la misère et la mort à cause du dustbawl ?

Pleins d’idées se bousculaient dans sa tête. Le bonheur même irradiait son corps. Toute cette inspiration lui venait car, pensait-il, il était enfin Libre et heureux !

Bien qu’il soit en possession d’une immense propriété, et surtout d’un ordinateur portable dernier cri, il était excité d’essayer enfin cette machine à écrire, une vielle Remington Noiseless noire qu’il avait acheté dans une boutique d’antiquaire à New-York.

Il se rappelait son grand-père, journaliste, qui n’avait pas lâché sa machine à écrire Underwood de toute sa vie, même quand l’analogue et plus tard l’informatique s’étaient imposés.

Il s’imaginait déjà fumer sa cigarette tout en faisant claquer les touches de sa machine : tac tac tac tac tac DING ssschwwwwift tac tac tac tac tac.

Comment ne pouvait-il pas être heureux ? Son succès avait été insolent jusqu’ici. Mieux ne valait pas trop réfléchir à toute cette attention qui lui était tombée dessus avec le succès de son livre. Il devait garder la tête sur les épaules. Venant d’une famille de cols bleus, il devait considérer l’écriture comme de l’artisanat.

Jaskiers

California Rocket Fuel – Chapitre 2

Rappel : California Rocket Fuel est une FICTION

Index : Chapitre 1

Chapitre 2

Te revoilà cher(e)s lecteur ou lectrice ou n’importe. Ici, tu peux être illuminati et profiter de mes divagations, moi Télémaque, viens, viens on est bien. Viens, mets toi à l’aise, enlève ton sous-tif’ si tu veux. Nan j’deconne, c’est une ligne de Scary Movie 1, j’adore les Scary Movie, j’adore les frères Wayans, j’adore l’humour subtile. J’adooooore, regarder danser les gens…

Donc on est parti pour le Super U avec ma dame et c’est silencieux, on oublie d’mettre la musique maintenant, on est vieux, la trentaine à tout casser. Ça évite les engueulades aussi, chacun a ses goûts et on déteste les goûts de l’autre.

Je regarde les gens déambuler dans la rue et j’me demande où il vont, à quoi ils pensent, si ce matin ils ont fait l’amour mais vu leurs gueules non. Si y’avait pas les masques ce serait plus simple.

J’suis mentaliste vois-tu, Simon Baker, Red John, tu vois l’truc, tu connais. J’aime m’imaginer la vie des gens. Comme j’aime m’imaginer m’approcher d’une personne lentement et lui susurrer : je suis de la police. Et c’est tous. Juste voir leurs réactions tu vois. Comme imagines tu rentres dans un ascenseur et une fois dedans tu restes en face du mur, tu ne te retourne pas pour faire face aux portes automatiques comme tous le monde fait. Juste tu rentre et tu fixe le mur pendant que l’ascenseur monte (ou descend). Apparemment ça mets les gens très mal a l’aise, j’le sais car j’ai regardé MindHunter sur Netflix.

« Ils nous faut quoi pour les courses ?

Je sais pas. »

Je laisse tout à faire à ma copine parce que je ne suis plus bon à rien et que je ne veux pas faire d’effort. Elle répond pas, la pauvre. A sa place je me quitterai et fissa. Mais elle reste. Elle serait moche je comprendrai, mais elle est belle. Elle reste avec moi car sinon elle serait toute seule mais elle est belle et elle reste. Je crois qu’elle m’aime vraiment et que c’est son seul défaut. Tu vois, Dieu a crée l’Homme à son image et l’Homme, lui, a crée l’a connerie et la dépendance affective. Y’a des choses qui s’expliquent et d’autres pas. Comme quand une femme t’aime vraiment. Toi tu comprends pas.

« Bah il me reste un peu de galette ?

Non et puis c’est passé la période y’en aura plus. »

J’aime la galette, oui comme dans la chanson. J’en boufferai matin, midi, soir et la nuit. La vraie galette, à la frangipane ! Si tu prends de la galette à la pomme, je suis désolé mais tu devrais consulter cher(e) lecteur et lectrice. C’est pas normal. Parfois j’enlève la patte de ma part et je sens la frangipane t’vois ? Je renifle l’odeur du nectar des Dieux t’vois ? L’Ambroisie j’crois qu’on appel ça, bah c’est ça.

« C’est à ton tour de payer » qu’elle me dis. J’aime pas payer. C’est comme ça. Elle, elle paie et ne se plaint pas, mais quand c’est à moi, je questionne tout ce qu’elle fourre dans le cadis. J’ai peur d’être endetté, ça va tellement vite. Le pire avec les cartes bleus c’est que tu vois pas l’argent sortir et moi, ça me donne l’impression d’être dans un jeu vidéo, je vois mon argent que sur un écran. Et je m’angoisse car c’est pas un jeu et y’a pas de code de triche pour remédier à un découvert.

Le parking est plein, on est en milieu de semaine il est à peine 11h et bien sûr, on attends qu’une mamie sorte pour lui prendre sa place de parking. Le temps, elle le prends la vieille mais j’aimerai lui dire que le temps qu’elle passe sur ce parking et débité de son temps de vie qui commence sûrement à arriver au bout. T’imagine, mourir sur le parking de Super U ?

« Mesdames, messieurs, nous recueillons aujourd’hui pour honorer la mémoire de Thérèse, morte sur le parking de Super U.

Ah putain Super U avec leurs foutus parking !

Ta gueule Jackie merde !

Bah t’façon elle est morte ça doit pas la déranger. »

Donc on prends la place, il y a le débat du chariot. Tout dépend de ce qu’on va prendre et vu que mon cocktail médicamenteux me donne faim H24 on peux être sûr que y’aura au moins quelques gâteaux. Et j’ai toujours la chance de prendre le cadis avec la roue de travers tu vois c’que je veux dire ?

Donc on prends pas de chariot en faite car il n’y en a plus.

On rentre dans le magasin et comme vous sûrement, j’ai cette foutue sensation quand je passe les portiques de sécurités, même en entrant. Ces trucs ont déjà sonné sur un type qui rentrait juste j’en suis sûr. T’imagine l’angoisse ?

Le pire c’est ceux des caisses, t’a rien fais d’mal mais tu passe ces portiques avec parfois un p’tit pas chaloupé parce qu’on sait jamais. Là si ça sonne c’est la sueur ! Tous le monde te regarde, et la caissière te gratifie automatiquement d’un : « Monsieur ? » et là bah tu fais quoi ? Immédiatement tu penses à baisser ton froc devant elle, te déshabiller façon Magic Mike sauf que, cher lecteur, t’es sûrement pas Channing Tatum.

Mais on vient juste d’entrer dans le Super U là. On se retrouve à l’intérieur ?! Allons-y !

Jaskiers