Le dessinateur et ses sujets.

Fiction (2 700 mots)

Assis au café des Reflets, le carnet de dessin sur sa table, une tasse de café dans les mains, Édouard ne donnait pas l’air de travailler. C’était là le secret de son succès.

Il y venait avec son carnet à croquis et dessinait les gens, qu’importent qui ils étaient, d’où ils venaient, ce qu’ils portaient.

Le bar était situé au cœur de la capitale, le dessinateur n’était donc jamais à court de sujet, toujours il y avait cette personne qui l’inspirait. De part l’apparence, la démarche, la voix, il trouvait toujours un sujet à croquer. Il apposait à côté de ses dessins quelques mots, quelques adjectifs qui ne pouvaient pas être transfigurés sur le dessin, du moins, pas immédiatement, c’était à son studio qu’il travaillerait à faire transparaître la personnalité de ses sujets. C’était traduire en dessin un caractère, une attitude, une mentalité, une personnalité.

Les serveurs avaient pour habitudes de ne pas le servir quand il dessinait. En pleins travail, dans une sorte de transe silencieuse, il ne répondrait pas à leur question. Ils savaient que c’était un artiste, il avait gagné en notoriété dans son milieu, mais très peu de personne le reconnaissait dans la rue. Peu de gens connaissent le visage d’un dessinateur, surtout quand il refuse la publicité. Son travail à lui, c’était dessiner, pas de faire le VRP de sa petite personne dans le monde hypocrite et faux du show-business.

Il commandait toujours la même chose, café très sucré avec un verre d’eau. Puis il partait s’assoir en terrasse, fumait une cigarette, buvait quelques gorgées de sa tasse puis prenait son carnet de croquis et son crayon de papier, le posait sur ses genoux et observait de manière innocente les passants et touristes.

Quand il repérait son sujet, il griffonnait en lui jetant des regards rapides, le crayon toujours posé sur la feuille, à croire qu’il pouvait dessiner en ne regardant que sa muse du moment, sans vérifier ses traits sur le carnet.

Pour lui, chaque personne qui passait avait une histoire qui se reflétait dans leur apparence. Une histoire qu’il créait de toute pièce au seul jugement de son regard, il ne parlait jamais avec ses sujets, tout était question d’instinct, d’inspiration.

Parfois, en finissant une planche dans son studio, il se demandait si un de ses lecteurs se reconnaîtrait, ou si il était déjà arrivé qu’une personne ouvrit l’une de ses bandes-dessinées ou visita un musée, où ses portraits étaient exposés, et s’était reconnu.

Était-il dans le vrai ? Avait-il deviné le caractère de ses sujets juste en l’observant déambuler le temps d’une minute ou deux ?

Cette exercice, il l’avait fais des milliers de fois, avec des proches, des amis, des petites amies, conquêtes d’un soir ou tentative de relation durable.

Il était convaincu qu’il y avait une relation entre le corps et l’esprit. Le corps faisant ressortir les caractéristiques de l’esprit. Dans les rides, sur le visage, dans leur manière de se mouvoir, de parler, dans le regard, les sourires ou les mous.

Jamais, depuis les 2 années qu’il venait dans se bar régulièrement, il ne repartait sans avoir griffonné un personnage. Parfois même, les histoires venaient d’elles-mêmes. Les gens ne se rendent pas compte de la manière dont leur vécus peut transpirer à travers leur être.

C’était une source d’inspiration intarissable que ce bar. Jusqu’aux jour où le virus arrêta net les habitudes d’Edouard. Plus de bar, pire, les masques cachaient les visages de ses sujets.

Il ne dessina plus et étant resté confiné avec ses sujets croqués sur le papier, il devint ce que les gens appellent « un fou ».

C’était le prix à payer de son art, une fois la source d’inspiration tarie ou disparue, l’artiste se doit d’évoluer et de trouver d’autres moyens. Et si il n’y en avait pas d’autres, il restait coincé dans le passé, au jour où tout basculât. Accusant le coup. Puis se rassurant en regardant ses anciens travaux, il décida de les retravailler, d’en extirper tout ce qu’il pouvait, de faire ressortir chaque pore, chaque fibre. Le temps qu’il passait seul, il le passait dans son univers, et l’obsession de justesse, de vérité l’amena vers des chemins dangereux, là où l’esprit sain se perd.

Rien de plus normal, donc, de devenir fou. Mais le cas d’Edouard est beaucoup plus grave.

En pleine journée, il attira un couple de touriste anglais coincé en France dans son atelier. Leur promettant de les loger gratuitement. En effet, il les logea gratuitement, nous, nous appelons ça un kidnapping.

Edouard avait tout prévu, une cage rectangulaire, en métal leur servait de chambre. L’artiste l’avait construite spécialement pour son projet. Avoir des sujets 24h sur 24 et 7 jours sur 7.

Aucune intimité, les toilette étaient dans un angle, le lit dans un autre, un table en plastique avec ses chaises au milieu.

Le dessinateur s’installait où bon lui semblait, choisissait soigneusement où il posait son matériel de dessin et travaillait. Le couple demandait de l’aide, pitié, éclatait de colère contre Edouard ou entre eux, se rejetant la faute à l’un ou à l’autre, frappait les barreaux en métal, cassait les chaise pour en envoyer des morceaux à leur bourreau, pleurait, se lamentait, restait allongé, sans rien faire.

C’était du pain béni pour leur tortionnaire, il avait un couple dont les humeurs et comportements lui permettaient de dessiner l’Homme dans tout ses états. Sachant qu’il avait tout son temps et que l’occasion d’avoir de tel modèles à sa merci ne se renouvellerait pas de si tôt, il dessinait avec une extrême précision les traits de leurs visages, leurs muscles, leurs peaux. Profusion de mouvements, les membres, les tendons, torsions, pronations, supinations.

Ses prisonniers lui donnaient aussi l’opportunité qu’il n’avait jamais eu auparavant, celle d’étudier des êtres humains dans une détresse extrême. C’était une aubaine.

Quand il voulait des réactions spécifiques, Édouard n’hésitait pas à les priver de nourritures où à les empêcher de dormir. Toutes leurs réactions finissaient en croquis sur ses carnets, annotés de ses remarques.

Le couple réalisa après quelques jours que l’artiste semblait les garder captifs pour étudier leurs comportements. Ils essayèrent de l’amadouer, lui demandant de leur laisser la liberté, et qu’en échange ils poseraient pour lui, autant qu’il le désirerait. Mais Édouard ne se laissa pas berner, d’ailleurs il ne leur parlait presque pas.

Ils changèrent de stratégie, celle de ne plus rien faire, ni bouger, ni parler, ni se nourrir.

Pour le dessinateur, ce comportement était encore une fois l’opportunité de voir une facette de l’être humain et de son comportement dans une situation d’extrême détresse. Ce fut une bénédiction.

Même quand il vit ses sujets dépérirent. De la détresse, le dessinateur allait étudier la mort. Le lent déclin du psyché et du corps. Les multiples changements, la réaction d’un être humain devant la mort d’un être aimé. La folie, le suicide. Edouard jubilait quand arriva ce moment où le couple décida de mourir. C’était une fresque du côté obscur de l’âme humaine qui se présentait à lui.

Son crayon virevoltait sur le papier, il dessinait leur lente agonie, crayonnant la mort, qui jamais n’aurait pu se présenter comme sujet à lui dans une situation normale.

Le début du jeun forcé n’était pas très intéressant mais l’artiste trouvait des détails, des soupirs, des larmes, des visages et des corps résignés, des mots violents.

Puis, ce fut le moment de latence, entre la conscience encore vive et celle de leur privation de nourriture les esprits et les corps réagissaient curieusement. Le couple jubilait, des sourires, des paroles, ils firent même l’amour devant lui. L’extase pour l’artiste. Deux corps en mouvements, s’offrant à l’un et à l’autre. L’amour, même dans des situations difficiles trouvait un chemin.

Puis se fut le déclin, morale, psychique d’abord et physique ensuite.

La faim et la soif les poussaient au délire, à la violence. Edouard avait compris ce qu’ils faisaient ; mourir. Ne surtout pas perdre mes sujets pensait-il. Il les tenta en leur offrant des repas succulents, fumant. Il mangeait et buvait devant eux. Le couple céda et mangea.

Encore une victoire pour l’artiste, qui dessina l’être humain et ses réflexes de survie. La tentation, la manipulation, des histoires lui venaient en tête grâce à leurs faiblesses naturelles.

Ils recommencèrent à demander pitié. Le dessinateur ne leur parlait jamais, c’était son credo, ne pas les influencer, deux humains libres de toutes influences extérieures.

Il dessina la pitié, la sienne car malgré tout il restait lui aussi un humain, il devint sujet pour quelque temps, dessinant et annotant ses propres réactions et sentiments.

Puis ce fut encore une fois la rébellion, le refus de manger. Allongés sur leur lit, ils n’y bougèrent plus. Ne parlèrent, ne mangèrent plus, firent leurs besoins dans les draps.

Le dessinateur, après deux jours de ce comportement se décida à leur parler. Passée la surprise d’entendre leur bourreau parler pour la première fois, ils se concertèrent, en chuchotant et restèrent dans le lit à attendre la mort.

Mais l’artiste trouva encore de matière à être inspiré, dessinant le suicide, la détermination à mettre fin à leur vie.

L’artiste décida de ressortir la méthode de la tentation, leur offrant des mets succulent, du fast-food. Il mangeait devant eux, buvait devant eux. Quand il observa que cela ne marchait pas, il mit à exécution une torture qu’il n’avait pas pratiqué jusqu’ici, les empêcher de se réfugier dans le sommeil.

Il mit de la musique, au début, il changeait de chanson. La folie les guettaient encore, ils se disputaient. La femme voulait manger, survivre car un jour ou l’autre, ils sortiraient. L’homme faisait son possible pour lui faire comprendre que leur tortionnaire ne s’arrêterait pas, que leur mort lui servirait d’inspiration. Le manque de sommeil ajouté aux supplices de la faim et de la soif les poussa encore une fois à craquer.

Edouard s’en réjouissait, mais ses sujets commençaient à l’ennuyer. Il décida de continuer à les influencer en passant toujours la même musique, une vielle balade française. Au début il nota que le couple n’était pas très affecté mais passé une journée et une nuit, ils demandèrent à ce que la musique s’arrête. Il ne fit rien, dessinant leur désespoir.

Les tourtereaux entamèrent une nouvelle stratégie. Il y avait bien longtemps qu’ils avaient compris ce que voulait le dessinateur, faire d’eux ses modèles, cobayes, pour ses « desseins » artistiques.

Le mari décida de se couvrir le corps avec les couvertures, de manière à ce que le dessinateur ne puisse plus les dessiner. Edouard trouva évidement ressources à tirer de ce comportement. Mais le couple continuait à se cacher le visage.

La marche à suivre pour le dessinateur était toute trouvée ; monter le son de la musique, les priver de nourriture et de boisson.

Les amoureux comprirent son manège mais durent se découvrir pour se nourrir.

L’artiste était exalté, il commença à mettre de la drogue dans leur nourriture. Du LSD.

Les délires commencèrent pour le couple. Des éclats de rires, des exclamations de peurs, ils hallucinaient et devenait une nouvelle fois de parfaits cobayes pour le dessinateur qui jouissait d’avoir deux êtres-humains à sa merci pour son travail.

Il expérimenta avec d’autres drogues, marijuana et cocaïne.

Les deux drogues étants aux antipodes l’une de l’autre, le comportement du couple était erratique. Puis, Édouard décida de les rendre dépendant. Les endormants avec des somnifères toujours cachés dans leur nourriture, il décida de leur injecter de l’héroïne.

Ils se réveillèrent, se posant des questions, perdus. Il leur balança des seringues et du black tharp, une héroïne puissante.

Il sembla que d’instinct, ils savaient ce qu’ils avaient à faire. Peut-être n’était-ce pas la première fois que les amoureux se droguaient. Arrachant leurs guenilles pour en faire des garrots, utilisant des cuillers et un briquet, ils s’injectèrent le smack.

Bientôt, ils semblaient heureux, n’avaient plus besoin de manger. Ne se plaignait plus tant qu’ils avaient leur dose.

L’artiste dessina leurs corps qui se dégradaient, leurs peaux changeant de couleurs et même de textures. Leur comportement était devenu docile, ils passaient la plupart de leurs temps allongés après leur shoot. Parfois, ils faisaient l’amour, où ce qui semblait être l’acte car leurs corps ne semblaient plus capables de grand chose.

L’addiction était devenue un objet d’étude importante. Et Edouard passait des heures à les dessiner, à les écouter. Ils ne parlaient que de leur prochaine dose, rien d’autre.

Après deux semaines de shoot intensif, l’artiste passa à une autre étape, réduire les doses. Les amoureux découvrir immédiatement, juste à la vue et au poids de la substance, que quelque gramme manquaient. Mais le shoot qu’ils se faisaient les calmer. Puis il ne leur donna qu’une seule dose pour deux. Les disputes commencèrent. C’était violent, passés les mots et insultes, les bagarres éclatèrent très rapidement. C’était à celui qui était le plus fort que revenait l’unique dose. La plupart du temps, l’homme l’emportait sur la femme mais l’inverse arrivait aussi. Les disputes faisaient couler le sang.

Quand l’un avait mis l’autre hors d’état de nuire, il se shootait sous les yeux implorant et avides du perdant. Le supplice de Tantale. C’était là encore un sujet rêvé, les yeux de ses victimes exorbités, l’un d’envie, l’autre de réconfort et d’extase.

Le dessinateur passa à la moitié d’une dose. Les amants maintenant se battaient, griffé le sol avec leurs ongles, ils étaient en manque, la petite dose n’était pas suffisante. Ils implorèrent l’artiste qui décida de les torturer en les narguants. Il prenait le black tharp, le leur tendait puis ramener la substance à lui. Ils déclamèrent des paroles de pitié, des appelles à sa générosité. Puis se fut les propositions innombrables d’échange de relations sexuelles et même d’organes pour une simple dose.

Il réalisa que le couple était à bout, c’était la fin. Car Edouard n’avait plus de drogue, dehors, tout était confiné et les dealers ne couraient plus les rues. Et qu’importe, il avait assez de matériel pour des années.

Il regarda le couple en manque, trembler, transpirer, vomir leur bile. Ils trouvait le moyen, la force de se battre, accusant l’un et l’autre, pensant aussi qu’en punissant l’autre, leur bourreau leur donnerait ce qu’ils voulaient. Mais c’était fini. Soit il se désintoxiquaient seuls, soit il mourraient. Édouard engrangeait encore des matériaux, l’agoni de l’être humain. Il le savait, c’était ses dernières études car il n’avait plus que la mort à étudier.

Il arrêta aussi des les nourrir. Ils tombèrent dans un état catatonique après les crises de manques. Leurs corps n’étaient plus que squelettes.

Il vit leur dernier souffle, qui étaient un râle roque. Leurs dernières paroles, des hallucinations. Plus rien, ils n’étaient plus rien, leur dernier souffle se fit doucement. L’homme mourut avant la femme. La femme resta encore vivante deux jours après la mort de son mari.

L’artiste dessina l’agonie du corps et les derniers sursauts de leurs esprits. Ces deux sujets ayant rendus l’âme, il dessina leurs cadavres. Il décida de garder les corps pour voir leur décompositions. Les corps n’était déjà plus rien, l’odeur devint insupportable. Il dessina ce qu’il put. Puis, il prit le risque de sortir avec sa voiture avec les deux cadavres enroulés dans un vieux tapis. Il s’arrêta au bord de la Seine, dans un endroit calme. Il lesta le tapis de pierre, le ferma comme il put avec des cordes, puis y mît le feu.

L’odeur intolérable et la fumée allaient le faire repérer, mais s’armant de patience et de sang froid, il laissa les flammes consumer le tapis aussi longtemps qu’il le pensait utile puis, ramassant ce qu’il resta après avoir étouffé les flammes avec un extincteur et du sable, il ramassa les restes qui n’étaient qu’une matière noirâtre et compacte. Il balança tout cela dans la Seine. Restant encore quelque instant pour voir si les débris allaient remonter, il sortit vite son carnet de croquis pour immortaliser l’endroit où il se sépara du couple pour toujours.

Il rentra chez lui et dessina ses histoires. Le confinement étant levé, il donna son travail à son éditeur qui était extatique quant à la qualité de sa nouvelle œuvre.

Il garda encore de la matière pour plus tard. Ce contentant de la bonne sommes d’argent tiré de son album qui devint un best-seller. Il resta toujours discret, refusant toute promotion, ce qui accroissait sa popularité et les ventes de ses œuvres.

Puis, le bar rouvrit ses portes et le dessinateur reprit ses anciennes habitudes.

Il était heureux d’avoir pu passer cette époque difficile, heureux d’être resté au meilleur de sa créativité et dessina.

On dit qu’il dessine encore, peut-être ferez vous un jour parti de son œuvre sans le savoir.

Jaskiers

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Joyeuse année 2022 à vous !

Crédit photo : Pinterest

Cette année s’annonce spéciale pour moi, car c’est, je l’espère, l’année où je progresserai dans mon écriture.

Il me faudra lire encore plus que je ne le fais. Mais plus important encore, écrire. Instituer un temps précis dans la journée pour « travailler ». Une discipline. Entre 500 et 1 000 mots par jours minimum. Articles, nouvelles, stream of consciousness, séries… tout ne sera sûrement pas posté sur le blog.

Il faut que je me bouge pour écrire. Le plus dur pour moi, c’est toujours le commencement.

Me décider à écrire est une panacée mais quand je commence je ne m’arrête plus. C’est paradoxal mais ma théorie se confirme : l’Homme est paradoxal. Si ça se trouve cette théorie n’est pas nouvelle mais je l’ai découverte moi-même !

Je veux rentrer en plein dans le lard de l’écriture. (Très poétique comme phrase n’est-ce pas ?)

Les ratés, les fautes, l’incompréhension, la frustration arriveront avec mais c’est cela aussi l’apprentissage. L’échec. Vous pensez, peut-être, que je suis pessimiste mais je prends plaisir à écrire de la fiction, c’est que je n’oublie pas la difficulté qu’est d’écrire.

Je voudrais m’adresser à ceux qui me lisent et me liront ; merci d’être là, juste de prendre le temps de me lire est déjà quelque chose d’important à mes yeux. Ce qui va arriver va sûrement vous surprendre, vous choquez et autres joyeusetés. Je n’ai de haine contre personne, ce que j’écris et écrirai dans mes fictions ne sont que fictions. Il me faudra faire avec vos questionnements, vos critiques et/ou vos ressentis tout en gardant mon style et mon « originalité » personnelle. Bien sur les commentaires sont importants mais, comme je l’ai dis, je vais rentrer en plein dans l’écriture créatrive. Ça risque de partir en queue de poisson. Certains penseront que c’est une mauvaise idée, ils ont raisons mais je suis une tête de cochon. Si il y a une connerie à faire, je l’a fais, j’apprend et j’avance.

Combien de temps vais-je tenir ? Est-ce que je l’ai vraiment en moi, ce truc de l’écriture ? Prenez les paris !

Ma plus grande peur, c’est de vous choquez. Retenez bien en tête que j’écrirai de la fiction, rien d’autre. Il y aura dans ces récits des passages politiques, religieux, sociétal, sexuelles et autres sujets dangereux. Par pitié, gardez en tête que ce ne sont que des récits de fictions. Que rien ne représente ma pensée sur ces sujets, ils seront là car il le faut. Mes propres pensées et convictions ne regardent que moi, je suis juste là pour écrire, essayer de vous divertir, progresser. Mais j’écris de prime abord pour moi et rien que pour moi.

Mais pourquoi je partage mes écrits ?

Parce que j’ai envie et besoin de partage. D’être lu. De savoir qu’au moins une seule personne lira ma création en entier me rempli de joie. Car bien que j’écrive pour moi d’abord, savoir que mon « travail » est lu est un honneur. Aussi, comme noté plus haut, je ne posterai sûrement pas tous.

Ces craintes sont maintenant gravées dans cette article. J’ai prévenu, maintenant place à l’écriture. Cette dernière s’avère parfois violente chez moi. Il y a une sorte de terreur que j’aime écrire, un besoin d’extérioriser une certaines colère sûrement. Peut-être est-ce dû au faite que mon premier « vrai » livre que j’ai lu étant gamin était un Stephen King (Les Tommyknockers pour les plus curieux !).

Bonne année à vous, que l’argent tombe du ciel mais plus que tous, ayez la santé et continuez, ou faites, ce que vous aimez le plus. Pratiquez, apprenez, créez, avancez et que cela vous apporte du bonheur, à vous, avant tout !

D’un point de vue plus global, j’espère que ce foutu virus va arrêter de faire tant de dégâts, qu’il nous lâche un peu (beaucoup !) la grappe, que l’on retrouve notre liberté surtout. Une pensée aux étudiants pour qui tout ça a été terrible et aux petites entreprises qui ont payé le prix de cette catastrophe de plein fouet.

Merci de m’avoir lu et j’espère vous voir cette année, vous risquez de vous divertir de ma médiocrité mais autant en rire !

Merci à ceux qui sont là depuis longtemps, ils et elles se reconnaîtront. Vous êtes important pour moi et j’espère vous avoir encore à mes côtés pour faire un bout de chemins ensemble !

Jaskiers

Une petite balade dans mon patelin.

Roméo, 4 mois, prêt pour la petite balade !
Roméo, parti pour l’exploration !
Essayer de faire prendre la pose à un Chihuahua n’est pas aussi simple qu’on pourrai le penser !

Nous sommes partis pour une petite balades durant un bel après midi normand. Du soleil, quelque nuages et bien sur le vent !

Eh bien sur, les masques sur nos ganaches ! #gestesbarrieres

Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris de photo et surtout, cela faisait trop longtemps que je n’avais pas posté de photo de mon Chihuahua Roméo qui as maintenant 4 mois et demie. S’est un amour de chien, rempli de fougue, intelligent et n’est pas avare en bisous (en même temps, quand on s’appelle Roméo !).

J’ai pris la décision de prendre des photos des monuments que je trouve très beaux, j’aurai aimé monter près de la statue de Jeanne d’Arc mais l’accès y est interdit depuis plus d’un an maintenant. Pour des raisons que je ne connais pas. La vue sur Rouen y est magnifique.

Monument aux morts
Basilique Notre-Dame de Bonsecours
Ancienne cloches de la basilique. Les gravures dessus sont très intéressantes, malheureusement je n’ai pas pu la prendre en photo sous toutes les coutures car un cimetière se trouve à côté.
Jeanne d’Arc en vue !
Jeanne d’Arc contemplant Rouen.
Jeanne d’Arc veillant sur Rouen
Jeanne d’Arc de trois quart (c’est bien ça?)
Ce n’est pas vraiment une photo que je trouve belle, mais je l’aime bien car on dirait que la statue du soldat tient le drapeau.

J’espère que vous passerez un bon Week end !

Jaskiers