These mist covered mountains Are a home now for me But my home is the lowlands And always will be Someday you’ll return to Your valleys and your farms And you’ll no longer burn to be Brothers in arms
Through these fields of destruction Baptisms of fire I’ve witnessed your suffering As the battle raged high And though they did hurt me so bad In the fear and alarm You did not desert me My brothers in arms
There’s so many different worlds So many different suns And we have just one world But we live in different ones
Now the sun’s gone to hell and The moon’s riding high Let me bid you farewell Every man has to die But it’s written in the starlight And every line in your palm We’re fools to make war On our brothers in arms
The microphone explodes, shattering the molds Either drop tha hits like de la O or get tha fuck off tha commode Wit tha sure shot, sure ta make tha bodies drop Drop an don’t copy yo, don’t call this a co-op Terror rains drenchin’, quenchin’ tha thirst of tha power dons That five sided fist-a-gon Tha rotten sore on tha face of mother earth gets bigger Tha triggers cold empty ya purse
Rally round tha family! With a pocket full of shells They rally round tha family! With a pocket full of shells They rally round tha family! With a pocket full of shells They rally round tha family! With a pocket full of shells
Weapons not food, not homes, not shoes Not need, just feed the war cannibal animal I walk tha corner to tha rubble that used to be a library Line up to tha mind cemetery now What we don’t know keeps tha contracts alive an movin’ They don’t gotta burn tha books they just remove ’em While arms warehouses fill as quick as tha cells Rally round tha family, pockets full of shells
Rally round tha family! With a pocket full of shells They rally round tha family! With a pocket full of shells They rally round tha family! With a pocket full of shells They rally round tha family! With a pocket full of shells
Bulls on parade
Come wit it now! Come wit it now! Bulls on parade! Bulls on parade! Bulls on parade! Bulls on parade! Bulls on parade!
How many roads must a man walk down Before you call him a man? How many seas must a white dove sail Before she sleeps in the sand? Yes, and how many times must the cannonballs fly Before they’re forever banned?
The answer, my friend, is blowin’ in the wind The answer is blowin’ in the wind
Yes, and how many years must a mountain exist Before it is washed to the sea? And how many years can some people exist Before they’re allowed to be free? Yes, and how many times can a man turn his head And pretend that he just doesn’t see?
The answer, my friend, is blowin’ in the wind The answer is blowin’ in the wind
Yes, and how many times must a man look up Before he can see the sky? And how many ears must one man have Before he can hear people cry? Yes, and how many deaths will it take ’til he knows That too many people have died?
The answer, my friend, is blowin’ in the wind The answer is blowin’ in the wind
Come gather around people, wherever you roam And admit that the waters around you have grown And accept it that soon you’ll be drenched to the bone If your time to you is worth savin’
Then you better start swimmin’ or you’ll sink like a stone
For the times they are a-changin’
Come writers and critics, who prophesize with your pen And keep your eyes wide, the chance won’t come again And don’t speak too soon, for the wheel’s still in spin And there’s no tellin’ who that it’s namin’ For the loser now will be later to win
For the times they are a-changin’
Come senators, congressmen, please heed the call Don’t stand in the doorway, don’t block up the hall
For he that gets hurt will be he who has stalled The battle outside ragin’ Will soon shake your windows and rattle your walls
For the times they are a-changin’
Come mothers and fathers throughout the land And don’t criticize what you can’t understand Your sons and your daughters are beyond your command Your old road is rapidly aging Please get out of the new one if you can’t lend your hand
For the times they are a-changin’
The line it is drawn, the curse it is cast
The slow one now will later be fast As the present now will later be past The order is rapidly fadin’ And the first one now will later be last For the times they are a-changin’
Mars 1943. Le Reich vient de perdre Stalingrad. Pour Joseph Goebbels, il faut absolument redonner le moral à l’armée allemande et porter un coup aux Alliés. Or sur le territoire soviétique, près de la frontière biélorusse, à Smolensk, ville occupée par les Allemands depuis 1941, la rumeur enfle. Des milliers de soldats polonais auraient été assassinés et enterrés dans des fosses communes. L’armée Rouge serait responsable de ce massacre. Goebbels, qui voit là l’occasion de discréditer les Russes et d’affaiblir les Alliés, décide l’ouverture d’une enquête. Le capitaine Bernie Gunther, du Bureau des crimes de guerre, organisme réputé antinazi, est la personne idéale pour accomplir cette mission.
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Fini les bd sur le blog, du moins pour l’instant, on repasse au format original pour ce plonger en pleine Seconde Guerre Mondiale.
Partons dans un roman historique policier basé durant la période de la Seconde Guerre Mondiale, plus précisément après la défaite allemande à Stalingrad.
Bernie Gunther, capitaine du Bureau des crimes de guerre est chargé par Goebbels en personne d’enquêter sur un potentiel massacre commis par les Russes envers des officiers et sous-officiers Polonais durant l’occupation orientale de la Pologne par l’URSS, une Pologne divisée en deux, la partie occidentale étant occupée par l’Allemagne nazie et orientale par l’U.R.S.S., avant le déclenchement de la guerre, grâce au traité Molotov-Ribentrop.
Gunther, antinazi qui ne s’en cache pas vraiment part pour Smolensk pour commencer son enquête. Mais c’est sans compter sur les habituelles rivalités entre les différentes branches de l’Armée, les exigences et les projets de certains haut-gradés. Bernie se retrouve avec plusieurs meurtres qu’il doit résoudre, dans un pays qui le terrorise et entouré d’ennemis, même dans son propre camps. Et avec ceci, des généraux allemands essayant d’assassiner Hitler.
C’est un vrai roman policier en milieu militaire. Plusieurs enquêtes et péripéties s’entremêlent, incluant des personnalités allemandes ayant vraiment existé.
Le scénario est bien fixé et semble crédible. La tension et le suspens sont omniprésent. Ne devinant que sur la fin le dénouement de l’histoire. Le détective Gunther est plutôt brute de décoffrage, n’a pas sa langue dans sa poche et est un véritable séducteur même si il est un peu bizarre de voir un détective allemand avec un humour anglais (l’auteur est British !) on reste toutefois inquiet pour son futur. Histoire très bien maniée de la part de l’auteur.
Bien sûr, certains passages sont assez dures et glauques, certains personnages détestables et certaines scènes crues. Exactement l’atmosphère dans laquelle devait baigner la région de Smolensk et la forêt de Katyn durant cette période terriblement sombre de l’histoire.
J’ai apprécié cette lecture d’une enquête policière d’un détective anti-nazi sur un massacre commis par l’armée Rouge. Si le détective trouve les preuves, Goebbels utilisera ce massacre pour sa propagande tout en omettant, évidement, de divulguer le massacres de millions de Juifs et de Russes par les nazis et leurs alliés.
Ce massacre pourrait provoquer des dissensions au sein des Alliés. Ce qui en fait, s’est vraiment passé.
L’auteur semble s’être très bien renseigné sur le massacre de Katyn et les personnes impliquées dans ce massacre. Vérité et crédibilité dans un roman policier historique, l’exercice semble très difficiles mais est relevé haut la main par Kerr.
Je conseil ce livre si l’Histoire de Katyn vous intéresse et que les romans policiers avec une dimension historique (ici la Seconde guerre mondiale) vous intéresse.
Le massacre de Katyn s’est vraiment déroulé. Un massacre oublié de cette guerre immonde. Quelle guerre n’est pas immonde d’ailleurs ?
Comme d’habitude, quelques extraits sans spoilers bien sûr.
Extraits :
– Laissez-moi vérifier ma sténographie mentale, messieurs, dis-je. À propos de ce que voulez que je fasse. Que je ne commette pas d’erreur. Si cette fosse commune est remplie de Juifs, alors je dois l’oublier. Mais si elle est remplie d’officier polonais, cela fera le bonheur du Bureau.
— Ce n’est pas une manière très élégante de résumer la chose. Mais oui, voilà exactement ce que nous attendons de vous, capitaine Gunther.
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Je n’étais guère enclin à retourner à Smolensk, ni nulle part en Russie, d’ailleurs. Le pays tout entier me remplissait d’un mélange de peur et de honte, car il ne faisait aucun doute que, quels que soient les crimes que l’armée Rouge avait commis au nom de communisme, la SS en avait commis de non moins atroces au nom du nazisme. Les nôtres étaient probablement encore plus atroces. Exécuter des officiers ennemis était une chose – je possédais moi-même une certaine expérience en la matière -, mais assassiner des femmes et des enfants en était une tout autre.
« Oui. J’irai. Bien entendu.
— Merci, dit le juge. Comme je vous l’ai déjà expliqué, s’il existe. Le moindre indice que c’est l’œuvre de ces brutes de la SS, ne faites rien. Quittez Smolensk le plus vite possible, rentrez tout de suite et faites comme si vous n’étiez pas au courant.
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L’horreur n’a pas besoin des ténèbres, et il arrive qu’une action foncièrement mauvaise fuie l’ombre.
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Ce sont toujours les femmes qui reconstruisent les civilisations que les hommes se sont appliqués à détruire.
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Parce que la vie est de la merde, mais que la solution de rechange est toujours pire. Du moins, c’est mon avis. Je suis dans un endroit sombre, mais l’autre cote du rideau m’a l’air encore plus ombres. Et ça me fait peur.
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Nous faisons semblant de vivre car mourrir dépasse de loin la dose de réalité que nous sommes capables d’assumer.
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Ils souhaitent se livrer à une petite comédie de l’horreur pendant qu’on mettra au jour les cadavres de centaines d’officiers polonais, tout en évitant soigneusement les fosses communes dont ils [les allemands] sont eux même responsables.
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De quoi sont capables les êtres humains. Hallucinant.
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Une écriture brute mais aussi, parfois, fine. Beaucoup d’action et d’émotion. Le sujet est terrible, il est traité du point de vue d’un détective qui ne se fait plus d’illusion (il ne s’en ai jamais fais je pense) et dont l’anti nazisme ne fait pas de doute. Entre rendre justice, donner ou non satisfaction à ses supérieurs, les pièges tendus sur sa route, la peur et la mort omniprésente, l’ouvrage réserve quelques surprises et nous aide de manière surprenante à mieux saisir les événements qui ont eu lieux dans l’Est de l’Europe à feu et à sang durant le second conflit mondial.
« Voici l’histoire d’un meurtre politique de masse. » C’est par ces mots que Timothy Snyder entame le récit de la catastrophe au cours de laquelle, entre 1933 et 1945, 14 millions de civils, principalement des femmes, des enfants et des vieillards, ont été tués par l’Allemagne nazie et l’Union soviétique stalinienne. Tous l’ont été dans un même territoire, que l’auteur appelle les « terres de sang » et qui s’étend de la Pologne centrale à la Russie occidentale en passant par l’Ukraine, la Biélorussie et les pays Baltes.
Plus de la moitié d’entre eux sont morts de faim, du fait de deux des plus grands massacres de l’histoire : les famines préméditées par Staline, principalement en Ukraine, au début des années 1930, qui ont fait plus de 4 millions de morts, et l’affamement par Hitler de quelque 3 millions et demi de prisonniers de guerres soviétiques, au début des années 1940. Ils ont précédé l’Holocauste et, selon Timothy Snyder, aident à le comprendre.
Timothy Snyder en offre pour la première fois une synthèse si puissante qu’un nouveau chapitre de l’histoire de l’Europe paraît s’ouvrir avec lui.
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Avertissement : le contenu de cet article est choquant.
Le « pari » est osé. L’auteur pense que les crimes commis avant l’Holocauste peuvent nous aider à « comprendre » la Shoah. La quatrième de couverture nous annonce même un nouveau chapitre potentiel de l’Histoire européenne qui s’ouvrira avec se livre. Quant est-il ?
Les « terres de sang » selon l’auteur.
L’ouvrage commence logiquement sur l’accès au pouvoir des deux dictateurs Hitler et Staline. Si vous avez bien suivis vos cours d’histoires-géographies je n’ai pas grand chose à vous apprendre là dessus.
Suit bien sur la grande famine en Ukraine de 1933 provoquée par Staline. Et c’est là que le livre devient un vrai livre d’histoire. Et que l’horreur prends de la vitesse. Car en plus du récit historique, l’histoire agrémente son travail de plusieurs extraits de témoins. Écrivains, journalistes, artistes et mêmes civiles. Le lecteur est plongé encore plus dans le cauchemar.
Le livre a encore plus raffermi mon opinion, ni communisme, ni nazisme. Les deux régimes bien que différents aux premiers abords sont en faite les mêmes. Et heureusement qu’ils finissent tous, à la fin, par mordre leurs propres queues.
L’auteur commence donc son ouvrage sur la famine en Ukraine provoqué par Staline. Le récit est terrifiant. Rarement j’ai lu autant d’horreur. Voici un petit extrait, et encore, se passage n’est pas le plus glauque.
Extrait : attention passage choquant.
Face à la famine, certaines familles se déchiraient, des parents se retournaient contre leurs enfants, et les enfants les uns contre les autres. La police d’Etat, l’Oguépéou, fut bien obligé de le reconnaître : en Ukraine soviétique, « des familles tuent les plus faibles, habituellement les enfants, pour en manger la chair ». D’innombrables parents tuèrent et mangèrent leurs enfants, avant de finir par mourrir de faim quand même. Une mère fit cuire son fils pour nourrir sa fille et elle-même. Une fillette de six ans fut sauvée par des parents : la dernière fois qu’elle vit son père, il affûté un couteau pour la tuer. Toutes les combinaisons étaient bien entendu possibles. Dans une famille, on tua une belle-fille pour donner sa tête au cochon et faire rôtir le reste de son corps.
La paranoïa de Staline est inimaginable. Trouvant et manipulant le plus possible, il exécute par centaine de milliers d’innocents. L’excuse qu’il trouve pour convaincre son parti que les ukrainiens faméliques que les cadres du parti voient en Ukraine est… que les ukrainiens font exprès de mourrir de faim pour saboter le grand plan quinquennal du parti…
Paysans affamés à Kharkiv en 1933. Ukraine.
Vient aussi la comparaison avec Hitler. Le pacte de non-agression entre l’Allemagne et l’URSS, la Pologne divisée par les deux puissances. Les polonais subiront des exactions commises dans les deux camps.
Puis, le déclenchement de la guerre. Hitler et Staline, deux dictateurs sanguinaires, sans pitié aucune pour la vie humaine. L’irrespect des conventions de Genève, la mise à mort et le privation de nourriture pour des millions de personnes.
Voici un extrait du livre sur le siège de Lenindrad par les allemands :
-Le journal le plus marquant d’une petite leningradoise est celui de Tania Savitcheva, que je cite ici dans son intégralité :
Jenia est morte le 28 décembre 1941 à minuit trente.
Grand-mère est morte le 25 janvier 1942 à 15 heures.
Leska est morte le 5 mars 1942 à 5 heures du matin.
Oncle Vassia est mort le 13 avril 1942 à 2 heures du matin.
Oncle Lecha est mort le 10 mai 1942 à 16 heures.
Maman est morte le 13 mai 1942 à 7 h 30 du matin.
Les Savitchev sont mort.
Il ne reste que Tania.
Tania Savitcheva est morte en 1944.-
Trois hommes enterrant les victimes du sièges de Leningrad. 1 octobre 1942.
L’horreur ne fini jamais dans les pays coincés entre les deux belligérants. La Pologne, l’Ukraine, la Biélorussie sont mis à feu et à sang, par les deux camps. Les civiles sont assassinés, hommes, femmes et enfants sans aucune autre forme de procès. Les témoignages sont terribles, les survivants, très peu nombreux, ne parleront que des décennies plus tard, libérés du joug soviétique.
Officiers Nazis exécutant un civil russe.
La Biélorussie sera le pays le plus touché par les atrocités, autant nazis que soviétiques.
Extrait :
Autour de 2 millions de mort sur le territoire de l’actuelle Biélorussie au cours de la Seconde Guerre Mondiale est une estimation apparemment raisonnable et sans doute en deçà de la réalité. Plus d’un million d’habitants fuirent les Allemands, et deux autres furent déportés comme travailleurs forcés ou déplacés pour une autre raison. À partir de 1944, les Soviétiques déportérent 250 000 personnes vers la Pologne et des dizaines de milliers d’autres à destination du Goulag. À la fin de la guerre, la moitié de la population de la Biélorussie avait été tuée ou déplacée. On ne saurait en dire autant d’aucun autre pays européen.
Trois civile Biélorusse pendus par les SS. Sur le panneau est écrit : Nous sommes des partisans et avons tiré sur des soldats allemands. Écrit en Russe et en Allemand. 1942.
Le massacre commis par deux régimes anti-démocratique, mené par des hommes prêt à tout pour prouver qui est le meilleur. Quitte à massacrer, trouvant toujours quelqu’un pour mener ces massacres d’innocents. Et ces gens n’étaient pas des « monstres », ils étaient comme vous et moi.
L’auteur précise avec justesse et démonte la « pensée » que le plupart des Juifs étaient partis à la mort sans résister. Cela est faux. Les Juifs du ghetto de Varsovie ont tenus en respect des soldats SS très entraînés et armés jusqu’aux dents avec de simple pistolet et quelques grenades. Himmler en deviendra fou furieux, demanda à la Whermacht et à la SS de brûler et raser le ghetto. Contrairement à une idée « populaire » la Wehrmacht a bien commis des crimes de guerres et exécutés des Juifs.
Une fois rasé, le ghetto de Varsovie deviendra un camp de concentration. Chose que je ne savais pas.
Les Alliés étaient au courant du génocide et du massacre des juifs mais n’en n’ont jamais fait part dans leurs communiqués. Je vous laisserai en découvrir les raisons dans l’ouvrage. L’enfer de la percussion des Juifs ne finira malheureusement pas avec la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le Stalinisme usera d’antisémitisme jusqu’au bout. Les horreurs continueront. Et l’antisémitisme est toujours présent aujourd’hui.
La fin du livre permet à l’auteur de rassembler sa « théorie », d’affirmer et d’expliquer sa méthode de travail et de recherche. Il souligne avec raison que les nombres des massacres, 14 millions de morts, selon l’auteur, dans la zone des « terres de sang » n’est pas juste un nombre, 14 millions de personnes, d’être humains qui pensaient, aimaient comme nous, ont été assassinés sans pitié. Par d’autres êtres-humains.
Le pari de l’auteur as-t-il été tenu ? Je dirai oui, mais l’ouvrage tendrai plus à être lu par d’autres chercheurs, historiens et autres spécialistes pour confirmer ou infirmer.