Jim et Pam, rue Beautrellis, 1971

Un homme, grand, avec des longs cheveux brun aux reflets châtains, comme sa longue barbe, arborant un léger embonpoint, fait le funambule au bord d’une fenêtre.

Tous ses voisins, sont habitués. Il n’est pas suicidaire, quoique… mais il ne va pas sauter. Il fait cela car il aime peut-être flirter avec la grande faucheuse et surtout, se faire remarquer jusqu’à à provoquer des réactions chez les passants. Mais à Paris, on ne regarde pas en l’air, on regarde devant soi ou ses chaussures. Aucun passant ne daigne regarder, ni s’inquiéter du funambule chevelu. Même dans le cas contraire, ils n’ont pas le temps d’être inquiets. Car à Paris, tout le monde est pressé.

Cette nuit, ses voisins ont entendu une énième dispute éclater entre lui et sa concubine, ou plutôt sa régulière, Pam. Une petite rousse très belle, très charmante à l’air fragile et mutine.

L’un des deux était saoul, voir carrément les deux. Ça gueulait en anglais. Les « fuck », « bitch », « asshole », « son of a bitch » et autres joyeusetés de la langue anglaise avaient raisonné dans tout l’immeuble.

Un voisin de palier regrette Zozo, la mannequin qui habite cet appartement et qui l’a prêté au couple d’américain. On dit qu’elle le leur a loué mais que ses locataires oublient souvent de payer.

L’homme serait un poète, à ce que la rumeur dit. Il doit être connu outre-Manche voir outre-Atlantique pour se permettre un train de vie si spécial. Qu’il paît son appartement ou non, les bitures qu’il se met avec ses ami(e)s sont régulières. On ne parle pas que d’alcool, ça sent parfois l’herbe dans le hall de l’immeuble. On voit parfois un jeune homme, dans la vingtaine, plutôt beau garçon, bien habillé, rentrer et sortir de l’immeuble. On dit qu’il est un comte, il a un nom en « de », un garçon d’une famille bourgeoise pour sûr. Certains voisins ont mené leur petite enquête. Ce jeune homme deal de la drogue dure, de l’héroïne venue de Chine, fournit par les truands marseillais.

Les voisins sont des voyeurs, tout le monde l’est un peu quand on vit si proche les uns des autres. Et certains ont remarqué que le jeune comte venait souvent quand le grand barbu n’était pas là.

Après tout, on sait que lui aussi la trompe. On l’a vue amener des filles, parfois plusieurs en même temps, dans l’appartement. C’est donc de bonne guerre que Pam se tape leur jeune dealer.

Le grand brun est descendu de son perchoir étroit et fume une cigarette, puis une autre. Une n’est presque pas finie qu’il en allume une autre. Il a le regard dans le vide, il semble perdu. On peut même voir une lueur de désespoir, quelque chose de spirituel, comme un appel à l’aide à un Dieu quelconque au fond de ses yeux bleus fatigués.

Pas de cris ce matin, la dispute s’est arrêtée au milieu de la nuit. On a entendu des bruits sourds, des coups, sûrement. Les deux se battent comme des chiffonniers et ne se cachent pas pour s’échanger quelques baffes dans le hall d’escalier quand ils rentrent tard, ensemble, souvent le soir, complètement défoncés.

Personne n’appelle jamais les flics, on se mêle de ses affaires. Et se grand type, qui ne semble faire de mal à personne excepté à lui même et à sa régulière, n’est pas quelqu’un qui cherche la bagarre avec les voisins. Mais mieux vaux ne pas attiser la colère d’un alcoolique.

En parlant de colère, l’homme reparaît à sa fenêtre et crie :

« Have you ever broken throught ? Through the other side ? »

Le silence parisien lui répond. Une réponse qui ne semble pas le satisfaire. Il rétorque donc :

« If the doors of perception were cleansed every thing would appear to man as it is, infinite ! »

Pas de réponse là encore. Quelque seconde plus tard, après s’être allumé une nouvelle cigarette, il se penche dangereusement sur la rambarde. Ceux qui l’aperçoivent prient intérieurement pour que la rambarde soit solidement fixé au mur mais restent muets.

« William Blake anyone ? »

Silence.

« Huxley ? Aldous ? »

Quelques coups de klaxon résonnent au loin pour toute réponse.

« Andale ! Andale ! Français ! »

Retour du silence.

« I did broke broke through the other side, not as easy as it appeared. And man, I wish I didn’t see the infinite. Fuck no. Please god, help me. »

Il jette sa cigarette à moitié consumée par la fenêtre. Habituel, là aussi. Heureusement, le hasard fait qu’il n’y a jamais personne qui passe sous sa fenêtre au même moment. Et, surtout, quand quelqu’un gueule de sa fenêtre, on change de trottoir.

« Do not pick up hitchhiker ! Their’s a killer on the road ! »

Et la litanie recommence.

« Father ? Father ? Père ? »

Silence.

« I want to kill you !… MOTHER ? Mama ? »

Silence.

« I want to… fu… fuck you ! »

Quelques pigeons roucoulent.

« The whisky-à-gogo, the original one, you know it’s just in the area ? Well, try to kick me out again ! »

Silence.

« Guess the French are okays with their oedipus complexes. Alright. »

Une voiture de police passe dans la rue, elle ralentit au niveau de Jim, on peut voir les deux policiers penchés sur le tableau de bord, le regard rivé sur Jim.

Jim leur fait un salut amical.

« Bonjour police ! Eat my ass yes ! »

Les deux gendarmes se regardent, échange de regard confus entre eux, puis redémarrent et s’en vont.

« Au revoir ! Au revoir ! Révolution ! Au revoir. »

Un cri derrière Jim, il est difficile de distinguer les mots, mais le ton, lui, est autoritaire.

Pamela tire son régulier, l’écarte dès la fenêtre et la ferme.

Silence.

C’est un spectacle étrange dont les voisins du poète sont témoins presque chaque jour depuis l’arrivée du couple tumultueux.

Certains, inconsciemment, ont parfois l’impression d’être comme happé par les discours de l’homme barbu à sa fenêtre. Comme le prêche d’un gourou. D’ailleurs, ils ressemblent à ce type américain qui avait une « famille ». Famille qu’il a poussé à tuer Sharon Tate, enceinte.

L’Amérique, on ne sait plus quoi en penser. La France non plus à vrai dire. Mai 68 est finie depuis 3 ans, mais est-ce que quelque chose a vraiment changé ? Les jeunes ont-ils forcé les vieux à les écouter ou a encore plus les haïr ?

Les temps ont changé. Beaucoup, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. D’ailleurs, des jeunes Américains, pauvres pour la plupart, dont beaucoup de Noirs, qui vivent dans des ghettos, partent tuer et se faire tuer à des milliers de kilomètres de chez eux dans une guerre qu’ils ne comprennent pas vraiment et qu’ils trouvent inutile et injuste ; le Vietnam. Comment ils chantaient déjà ces quatre types avec leurs cheveux longs ? Mais si, ces Américains… « Four dead in Ohio/ how many more ? »

Parce que oui, en Amérique, le Summer Of Love, les hippies, c’est presque du passé. Mais la National Guard tire sur des étudiants pacifique.

En fait, tout change… mais tout se répète.

Voici Agnès Varda qui s’apprête à rentrer dans le bâtiment de Jim et Pam. Tout est calme quand elle leur rend visite. Peut-être est-ce le bon moment pour quitter cette rue et continuer notre vie.

Jaskiers

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Tributes to The Lizard King # 5 | It’s all Over

The « Tributes to the Lizard King » series is my hommage to the poems and writings of Jim Morrison.

FYI: I am not fluent in English, I’m trying to be at least. Sorry for the potentials mistakes. Feel free to correct me in the comment section.

Today, it’s all over.

We buried the

Unknown Soldier.

Lighted a candle,

nourished the fire.

Walking in the desert and

Step on a wire.

Trip in the sand, and…

Fell in love with a witch

and her magic wand.

Slowly she raised my hand.

Til’ the heaven stop the hell.

That’s what’s she told me.

Did she loved it?

I can’t tell.

I loved her two time,

One for tomorrow and one for

Today.

It’s all seem to far away,

like the Beatles and Yesterday.

Life is a bet,

to no one’s,

we owe debt.

Baby we gonna be alright,

because we learned how to forget.

As the sun we’ve been waiting for,

Set.

I need to go away,

We are just wanderer,

on planet Earth.

Just flesh, eyes, nervous systems and beating hearts.

Cancel our subscriptions to the

resurrection.

They’re is but one direction,

one thing we will all go through,

you know what I’m talking about.

I leave you, remember me, flamboyant,

no encore.

Followed her in the wood.

You want the world,

Now !

Scream, act bold,

scold because they scorched

our beautiful sister.

As the world go round and round,

we going numb and dumb.

Nobody want to fight in the front line,

for a wicked politician.

Good news !

The hitchhiker is dead !

Peoples flock the street,

but I feel dread.

This was me, the all time !

I had this thirst for love I could not quench

I’ve fallen down.

I can not stand.

Because this is the END.

Jaskiers

Tributes to The Lizard King # 4 |A Killer awoke before dawn

The « Tributes to the Lizard King » series is my hommage to the poems and writings of Jim Morrison.

FYI: I am not fluent in English, I’m trying to be at least. Sorry for the potentials mistakes. Feel free to correct me in the comment section.

Wandering in the darkness

For a moment.

Approaching the light and another.

The hitchhiker full of hatred

Realize he is nothing less than dead.

A cold summer rain

A warm winter snow

in the blanket of ice

He took his final bow.

What happened ? His everything allright Pam ?

Young people still dying for Uncle Sam !

Jim !

Nothing have changed.

Put in some pill, cure my brain.

Of disease

with ease.

Coughing

I’ill stop drinking tomorow morning !

That’s what’s the doctor said.

How much did I paid ?

Cheap drugs

Grave dug

Père-Lachaise

Next stop.

The girl in the window

Still won’t drop.

How they will spread hateful inks

Puting on the paper my weirdest kink.

Always alive

For death I strive

One day I’ll dive

for one last night.

With my pal.

Cosmic Girlfriend

Witch and devil

Is this the end ?

Game ! Took a bet !

Dead body in a bath

mother, father, let your kids avoid the draft !

Beautiful friends, look for a cold blooded lizard

Instead of a scamming wizard.

In few decade will come a friend

destroying the establishment from the inside.

And a bullet In his brain

That will be all he gain.

Everyone carry their pain.

Perverted, divergent generation of unholy saints

Singing for the redemption of…

I’m glad you came.

When I do it alone darling

I feel such a shame.

This is not the same.

Can we stop that game.

Boring end of a day,

an other dead corpse

an other death for hopes.

Oh captain I feel sorry.

Why so much disdain ?

Mistrust ? Why do they deserve

a bullet in the guts ?

Why Am I here ? What’s my worth ?

I will finish my days

with my mistress.

I’ve sang about the scream of a butterfly

Fly,

high,

a life unchained, untied.

Freedom for all.

The real one.

Don’t listen to your president

he too, kill innocent.

Exhuberent, arrogant.

All of them,

adamant,

lunging,

Clinging for power.

Humanity ? For that it’s over.

They send your child

to the slaughter house.

When they should be hanging out

in a road-house.

Dead generation

Forget the past.

It’s their turn now

To turn the tide.

A table turn

the forest burn

kids with gun,

They’ve got the fund,

to wage their war.

But none for them,

by the side of the road,

abandonned again.

The hitchhiker

modern Charon

Cross the river

it is shallow

everythings seems,

so hollow.

How the place you’ll go !

Fly high

Come down

to drown

and die.

You fell of the boat

their’s no one above

Neither below.

How the place you will hurt

Boots full of dust

rifles full of rust.

The killer of the futur,

will taste an other kind

Of lust !

Lost !

Mother ?

Yes son ?

Nothing, I’m moving out, moving on !

Buy the times this message reach you,

I will be long gone

because I alway awoke before dawn.

I put my boots on.

Father ?

Yes son ?

I’m not the one,

searching for honor.

Neither glory.

Don’t you worry

Mom, dad.

I’m glad,

thanks to you, a decent life I had,

reality hit me hard.

Nothing,

meet me at the psych ward !

Jaskiers

Tributes to The Lizard King # 3 | Rising your Mojo

The « Tributes to the Lizard King » series is my hommage to the poems and writings of Jim Morrison.

FYI: I am not fluent in English, I’m trying to be at least. Sorry for the potentials mistakes. Feel free to correct me in the comment section.

Lit a cigarette
In front of the audience.
Hit it once
Throw it on them.

Flamethrower
In the trenches,
Audacious !
Going over the fences.
Government lies are denses.

Valse
Tango
Spanish
And Flamenco.

Bulls love mouvement
Not the color !
Smell the blood
Iron odor.

Open the Doors !

travel, jump on the floor

no feast, again ?
No friends
No honor.

Bedroom full
Of books.
Trying to plant some
Roots.

Hangin on to something.
Check the noose.

Give him boose
So he can leave.
On the loose.
He cannot choose.

A freak accident,
By the side of the road,
Dead Natives Indians.
White Americans are
Guilty.

They said ;
Careful !
They’re a killer on a road !
You know the form of his brain !
Tried to change him in vain.
He want to inflict pain.

Hotel money sex and alcool
Hangover as an hyperbole.

Cigarette ashe burned my crotch.
I have to find another dealer
Another dope,
To float my boat.

Tell God
Face Satan,

He’s got himself,
A face, one of a goat.

Watergate,
Call Deepthroat.

A missing colony in Roanoke.

Soft balls, eyes.
hard bones, hole.
Die.

She just want to sleep with some guy.
He just want a relationship.
Church, mariage and
Everything.

How boring…

Guns on the night stand
gonna make the night end.
Note of Achille last stand.

Walking on one leg
shooting with one hand.

The other to busy,
Making provocative gestures.

Yesterday, far away
A Beatles is dead
imagine, song wrote in bed
For a protest
by a millionaire
it’s business
long hair
Man.
Really dont care.

Another shooting
Hitchhiker in the wilderness
Black tharp
Bullets
Cobain brain
Sex drive drained
clout gain
When the music start again.

Daughter of the storm,
birds feeding their offspring
Worms.
They’ve feasted on your dead body.

Morning glory.
Take good care of my wood.
please lady of the street
Be good.

Yelling compliments aloud
head in the clouds.

Give me one ! Please
put myself at ease.
The old men is wise
your thighs, my prizes.

Tight squeeze.

Reflection on the tempo
no mirror
Check ego.

Valentine, oh Valentine !
Officers, I’m innocent !
They started it,
stamping elephant
wear some elegant
cloths.
For you are the galant.
Bed sheets, a talent.

Lucy in the sky with diarhhea

way done bellow.
On the receiving end,
guess a color,
said yellow.

Submarine
Nuclear
missile. Launch.
Being eated alive
by a brown bear. Lunch.

With me you are
You
Tomorow we’ll be good.

But tonight
I’ve met a maniac,
Who think the hear is flat.

Walk on the moon
the dark side
of her. The bright
Influence the sea tide.

Tidy little bedroom
tank crew go boom.

Met the witch on her broom.

Patriarca
Pater Riot

Pussy,
super ball.
An invite
welcome home.

The same rhymes,
the same time.

Kill a men
Don’t go to prison
attacking a demon.

Stay with mom
leave us alone.

Quote on quote
Broad on Broadway’s sidewalk.

Take it, see you, shit sister.

Kneeling for the anthem,

Welcome.

Go home

you are a dead.

Mouvements and conflicts
In our eternity.

Leave
Live light show
making it flows.

Foes full of flaws.

Old papy pays the fine
With rusty Diamonds.

Stay easy and calm
Reproduce.

Scream at the wall.

Great lf the sea

make out the scenery.

Boddah
Woke up !

When ?

Foremost, tomorrow,

Forward, too hard.

First Forest, burn.
Familiar with the boss
But we hate him.

Ate.

Wink.

School called
Let him in.

Fallen
Dragged
Killed.

Holy war,

All in the
Film Noir.

And whiling to be reborn.

No renaissance.

Take your Time.
Reverse the big flow.

A sail laid on the sea tide.

Cancer diagnostic,

let me die.
For what.
Rested my case before and again.
Peaceful resident
Adamant and conscientiously resistant.

I let myself drown into the sea.

We are from another realm ?

Nod your head yes
And I’ll say no.

Go away demon of the night
Yesterday I rested
Today once more,

So let me go !

Your evil dance.

Demonic chance.
See you after.
Today.
The sun is up.
Ghosts throwing up.
They couldn’t handle
Their last cup.

Bye now
World of non-sense.

To never and ever.

Good sight.

For a good bye.

Jaskiers

Tributes to The Lizard King Series # 2 | Turn On The Lights !

The « Tributes to the Lizard King » series is my hommage to the poems and writings of Jim Morrison.

FYI: I am not fluent in English, I’m trying to be at least. Sorry for the potentials mistakes. Feel free to correct me in the comment section.

The music as ended, get up and turn on the lights.

Slowly, my eyes will burn.

Onward !

Let me rest
Fight my inner demons
Unrest.

Outside the window,
Hear the tempest.
Invasive thoughts,
Unwelcomed guest.

Heavy burden, get of my chest.
your finger tips
Run on my skin,
The devil and his jest.

In the never,
Go west,
In the wilderness
thick bushy forest.

Turn on the lights,
Let’s make it bright !

Since the music’s over,
Watch out for the Hitchiker,
Faceless shadow,
Mean, rugged, you disgrace !

I’ll tell you,
When to
Put it off

Because my dear

Death…

it’s not the end
The dark feelings, the bitter,
Bend.
Once more. Over. We’ll do it again.

Just a beginning.

Pass the chemical,
for the American pastoral
Not a country for the Royals.

Let’s go back, to the Grace.
Dear Father, they’re sinner.

To the moon.

All above
A watchtower
No joker
Tell dylan
No tambourin man !

Come again come again !
No ! Next Time.

Right now,
Still need to gather
That mind of mine
thinking about that
Surprise gathering
unlocket it
Took of my hat.
Ready for
The blow-back.

Poor Ophelia, you said it.
The gambler hit.

All in
Chance are
One to five
I only have
Luck this time.

And you, angel,
Wipe out the Dust
With those fairy wings
wind gust.
Throught the Windows
Again, Hitchiker looking for.
Making Widows !

Still, it’s not the time
come
And talk. It will hurt
less
lizard hard eye,
bedroom a mess.

Bring in no priest
banned books all over the place.

Watch for every step,
gain distance from me,
Go away from you.

Still up
mine almost there
Their’s time to spend
life to waste.
no shackles

on wrist.
Welcome, this is not a test
put on weight. The robber
got no vest.

He’s always heading west.

Thunder rolling in the east
maggots and yeast.

Always the same,
Repeating storys
of mother crying
of machins, gunning
Killing,
Bombing.
Rising mister ?
Mojo willing !
Tasty !
Well, billing.

Money for nothin’
The Killer on the road
Gunslingin’

Hooker of my street
Corner.
Hustling with J.Edgar
Hoover.

Over. Not.

Let’s tie another knot !
Hear an other note,
go down and up.

Shining through sherif !
Show, shiner, shining
First photography
aliby !
No you honor,
I’ve condessed
I killed him
jury’s in horror.

Again the window !
Supected spectator
Spectacular and
Sceptical
illusions are not opticals

In my youth
Vigor
Optimum
Continuum
Momentum
Ridin’ bum
Numb
Thumbs press her gum.

Pentobarbital delirium
Til death tear us apart !
Glad to hear from them
the sect
The guru
Solding your gem.

What’s life but a game.

Lights are off, didn’t notice it at first
back at it,
last to run.
Lead the fun
cow-boy empty your gun.

Fragile, fragile !
Careful !
When you move the crate
Treatorous creature !

All on board !
Shot vulture !

Nothing is
Against nature,

Except deprived minds like ours.

Good allure…

Ascending !
Descending…
Deceiving.

Producting
Engenering
Ring
Of
fire.

Situation is dire !

Light spray faster than
A startled cat.

Gaining more fat
Bulking.
For the King.

silence, no more chat.
Dear audience
This is the end

Of the act.

Dim the light.

Slowly.

Dazed and confused.

Down the hatch

Once again, dear friend.

Down and out.

Goodbye.

Jaskiers

Tributes to The Lizard King series # 1 | Under the influence

The « Tributes to the Lizard King » series is my hommage to the poems and writings of Jim Morrison.

FYI: I am not fluent in English, I’m trying to be at least. Sorry for the potentials mistakes. Feel free to correct me in the comment section.

Wrote under influence

Here I am. Once again I have to take this pill supposed to make me feel good. To stop my sadness and to make me sleep.

Let me tell you, I hate those drugs ! My instinct, when I’ve been prescripted them, told me that’s wasn’t a good thing. I should have followed my instinct. After all, this ancient gift lead us, humanity, to where we are right now.

The first time I took them, they tasted like something… chimical. Almost sour and surely not a moment I look up to when I’m going to sleep.

I accuse them of being responsible for a lot of physical problems. Hair failling out from my scalp.

It mess with my whole body but others, them, they all seems ok after taking it but apparently… the problem is me.

So, once I swallow the pills, I was sure that this drugs will lead me to degradation.

Well I have heard many times, from my gut instinct, from the inside.

So I kept taking it… it was something. I took one a few minutes ago.

telle me the worse situation.

How much of pill consumption do i need ?

This pill also bring non-sens.

This is a strange things, what am I seeing ?

So now, I should really understand.

I dread having to take them.

They burn my brain.

Until the sun rise, that cruel mesure of time. A tic and a toc.

This is messing up everything over there. Why do we need sleep anyway.

Doing it’s things, it’s a very good service !

It’s difficult to write under the influence. Why ? Too hard for you to fully understand. Take one for yourself darling.

They want to kill a loyal customer. I wish I could go and see, but I’m on my way to become a zombi.

I don’t understand why I need this… come on. Why don’t you go inside and leave me alone after consumption ?

What kind of subject do you offer me ?

Vision of tree and fake leather.

Where do you wan’t to lead me ?

What do you want to show me ?

What do you want from me ?

Why are you showing me this ?

Is everything ok ? You burn my brain.

My energy you’re draining.

Too much damage ! I’ll finish in the gutters.

Stop enforcing your laws on me !

Segnõr stop ! I’m only daft, don’t wan’t to die yet !

If only my body could understand. I just want sleep.

How heavy is the mind ? How fragil it is. A simple pill !

The forest is waiting for me. I see the tree, green leaves ! I take some for thee…

How romantic ! Lost in my antics’!

Thanks you Jim for your wisdom,

Because know I’m feeling free !

In my poetry !

Unleash the crazy !

Down, my eyes are bleeding. For trying to escape an heavy mind. Can’t even found solace in the arms of the sleeping god !

Why Am I Even (heaven) here ?

Duality of the two sides of my brain. One telling me : give up yourself my dear. The other ? Too numb, to dumb.

I don’t want it ! But I need it ! Duality, this foe ! You ennemy !

Let me sleep !

But you have to do your deed !

Dead.

Writing till my mind shut off.

A gift for you, dear reader. Kind audience.

This is everyday, a battle for wellness.

A pill, and another one. Waking up in the middle of the night to finish the work. And meeting a strange fellow. A mysterious entity took control. Few hours of sleep and he disapear.

How strange.

Thanks Jim.

To the wizard king !

Keep dancing !

I wish I could… tame my music.

Sorry, I need some sleep.

Jaskiers

J’ai fait un mauvais rêve… ou un bon cauchemar. (Billet onirique ?)

C’était bien la première fois depuis longtemps, en faite, depuis toujours que je m’étais réveillé avec l’impression que j’étais heureux d’être vivant. Dans ma vie courante, ce sentiment, je ne l’avais pas eu depuis longtemps.

Il m’a fallu ce « rêve » pour réaliser, non, ressentir, le temps de quelques secondes, que je devrais profiter de la vie et arrêter de me tracasser pour un rien.

Mais ce sentiment est venu quelques minutes après mon réveil, j’étais secoué par le cauchemar que je venais de faire.

Voici le rêve que j’ai fait durant la nuit du 03/06/2022 au 04/06/22 :

J’étais dans un hôpital avec une perfusion dans le bras. J’avais un cancer en phase terminal et j’allai mourir d’une minute à l’autre.

Cancer de quoi ? Je n’en sais rien, je me rappelle avoir mal à la cuisse gauche, j’étais épuisé et terrorisé d’attendre la mort.

Je sais qu’il y a plus de détails de ce rêve mais ils sont passés aux oubliettes de ma mémoire. Vous savez, quand vous avez fait un rêve dont vous ne vous souvenez pas mais que les sensations que vous a laissées ce dernier vous tenaille la poitrine et hante vos pensées… C’est frustrant de ne pas pouvoir se souvenir. Le corps, lui s’en souvient, mais l’esprit a décidé qu’il fallait l’oublier.

Je me rappelle l’attente terrible de ma dernière seconde de vie. Puis, je suis sortie de l’hôpital pour faire une dernière balade avant ma mort.

Le soleil reflétait ses rayons sur une des façades de l’hôpital, comme si les vitres de ce dernier étaient des miroirs.

Je vis mon père, maigre, la peau jaunie et tout aussi épuisée que moi, me rejoindre. Je ne me rappelle plus du tout de ce dont nous avons parlé.

Pour information, mon père est mort d’un cancer.

Puis, je retournais dans ma chambre, seul. Un tout petit peu moins terrorisé.

Mais l’attente et surtout cette douleur qui se propageait dans mon corps reprît sa terrible emprise.

Et je me suis réveillé, en sueur, le cœur battant. Puis, j’ai allumé une cigarette pour décompresser et c’est là que j’ai ressenti cette sensation d’être en vie, relativement en bonne santé (ironique de dire que je fumais en même temps d’avoir cette pensée…) et qu’il fallait que j’arrête de me monter la tête pour des petits riens. Et puis, les réminiscences du rêve-cauchemar revinrent me hanter.

J’ai, à l’époque où j’écris cet article, c’est-à-dire le jour même de ce cauchemar, lu pas mal sur la vie de Jim Morrison, sur sa philosophie de vie. Je lisais le « Photojournal » de Frank Lisciandro sur sa relation avec Jim. Il parlait dans ce livre des écrits de Jim sur ses rêves et cauchemars qu’il avait pour habitude d’écrire sur ses carnets notes. Morrison portait une attention particulière à ses rêves, au monde onirique. Je l’ai lu dans sa poésie et on peut l’entendre dans la musique des Doors.

De plus en plus, je remets en question la vie, pas MA vie mais LA vie. Je commence à être persuadé que nous ne voyons qu’une infime partie de notre monde, que la vie a des mystères, des choses puissantes, peut-être peut-on parler de dimensions ou de plusieurs mondes, parallèles au notre. Des choses invisibles, des choses dont nous perdues la capacité de voir et ressentir.

Je pense aux Indiens d’Amérique, aux Égyptiens de l’Egypte antique, ils semblent qu’ils avaient une vision différente, ou mieux, une relation différente avec notre monde. Évidemment, pour les Égyptiens de l’antiquité, cette réflexion est étoffée de toute cette culture connue dans le monde entier, mais les Indiens d’Amériques, bien que martyrisés, mal traités encore aujourd’hui, ont gardé la sagesse, certains rites et secrets qu’ils protègent depuis je ne sais combien de milliers d’années mais qui reste, je pense, trop inconnus du grand public. J’aimerais parler avec l’un d’entre eux. Nous ne pouvons juger de leurs visions du monde car leur peuple, coutumes, croyances, rites, existent depuis des millénaires, enfin je présume. Ils savent, leurs ancêtres savaient des choses sur notre monde, des facettes que nous avons oubliées.

Ce rêve était peut-être une mise en garde ; ne pas trop chercher ce que je ne pourrai pas supporter. Ou peut-être est-ce l’inverse, une sorte de renaissance. Ou bien, c’était juste un rêve.

Un rêve qui m’a marqué. Je fais souvent des rêves, je les écris sur mes carnets depuis presque 8 ans maintenant. Mais j’avais envie de partager ce rêve avec vous car, au fond de moi, je le trouve important. J’entamerai, bientôt je l’espère, des lectures pour ouvrir un peu mes horizons et m’éclairer un peu sur ce monde qui cache à nos yeux des facettes oubliées. C’est peut-être aussi ça le problème, nous ne pensons et croyons qu’avec les yeux. Jim Morrison l’écrivait, nous sommes dépendants des yeux, ils nous offrent un monde, un seul et nos autres sens sont dominés par eux. Je pense qu’il nous faut nous reconnecter à la nature, à notre nature pour pouvoir découvrir le reste et nous émanciper de la dictature de la vue.

Je parle comme si j’étais fou. Et je le suis un peu. Et je revendique que les fous ont peut-être raison. Peut-être voient-ils quelques choses que le commun des mortels ne voit pas où ne veut pas voir et réprime ces fous. Avons-nous peur d’eux parce qu’ils sont fous ou parce qu’ils voient des choses que nous ne pouvons pas voir ni comprendre ? Peut-être que ces fous sont devenus fou car ce qu’ils ont découvert, les choses dont ils ont fait l’expérience les ont laissés sur le carreau. Parce que nous avons oubliés que l’existence est autre chose que le monde physique et observable à l’œil.

Suis-je à la recherche de la Vérité comme Proust, enfant, dans le jardin de grand’tante Léonie à Combray ? Et, qu’en saurais-je que j’ai trouvé cette Vérité ?

À la recherche d’un monde plus juste, doux qui a un sens. Que nous ne pouvons avoir mais qui est là.

Merci d’avoir lu jusqu’ici.

Jaskiers

My Goodbye to Jim Morrison | The Selected Works of Jim Morrison [Cloud Words Article]

Je dédie cet article à ma chère Pandora. Tu sais mon admiration pour toi et je sais ton dédain pour les compliments. Accepte celui-ci, si être « admirée » par ma petite personne est un compliment.

Tous les mots et photos proviennent du livre.

Prologue by Anne

« Money is freedom »

« The Pony Express »

Automatic writing

never happened

« Horse Latitudes »

left school, for dumb reason

was wise

lost notebook

hypnotized or taking sodium pentothal

Been free.

Lizard

Is everybody in ? (Repeated 3 times)

The ceremony is about to begin.

Once I had a little game

I liked to crawl back into my brain

I think you know the game I mean

I mean the game called ‘go insane’

Forget the world, forget the people

Wait !

There’s been a slaughter here.

(siren)

Run, run, run

Let’s run

« I am the Lizard King

I can do anything

(cries of assent)

all labor is a lie;

I want obedience !

I confess

To the poet

Snake-wreaths & pleasures.

She fell.

They killed him.

A shot-gun blast

Air

More of your miracles

More of your magic arms

The elaborate sun implies

Dust, knives, voices.

Call out of the Wilderness

Do you want us that way with the rest ?

Do you adore us ?

Fall down.

Boys are running.

Girls are screaming, falling.

Lizard woman

Venom

A forest.

Now for the valley

Take her home.

A pair of Wings.

Sirens

Saints

The warm aquarium, warm

Doesn’t the ground swallow me

« See Naples & die. »

& death

in the avid summer.

Savage destiny

explore the labyrinth

Sisters of the unicorn, dance

changes

Find her !

Female prophet

Music renews.

‘Salvation’

Bells

Walking to the riot

running

Mercy pack

Nailed to a ghost

Stranger, traveller,

Camel caravans bear

Terrible shouts start

in the mind

Surreptitiously

Leave her !

Cancer city

Summer sadness

Stop the car

The gods of mourning

we march toward the sea

Catalog of Horrors

« You got a cool machine »

from a tired land

island, & is gone.

will be dark

Trench mouth

to the killing.

The artists of Hell

the terrible landscape

the slaughtered wind

I am ghost killer

the death of all joy

potency

you will fry

You are alone

who made you man

Photo-booth killer

Kill hate

Kill photo mother murder tree

The beautiful monster

Menstrual fur

My son will not die in the war

consult the oracle

Mantra mate

the poison

the time-bomb free

The new man, time-soldier

this could be fun

to rule a wasteland

text of the unforgiven

but all will pass

is in love

on Vision

the religion of possession

(Windows work two ways,

mirrors one way.)

Into our chamber.

Read love vocabulary

Does the theatre keep out light, or keep on darkness ?

Modern life is a journey by car.

You cannot touch these phantoms.

Film spectators are quiet vampires.

to rival the real.

She said « Your eyes are always black. »

We all live in the city.

The spectator is a dying animal.

defining our world in its percussions.

Our lives are lived for us.

Door of passage to the other side,

The soul frees itself in stride.

(I touched her tigh

& death smiled)

give us and hour of magic

Artist as moral catalyst

I wish clean death would come

Writing helps you think

Crystallize a trip & memories

the moon became a woman’s face.

France is 1st,

Your image of me

my image of you

The Studio is a dark church

The cigarette burned my fingertips

My eyes took a trip to dig the chick

Lamerica

Black horse hooves galloping sun

– – Time does not exist.

There is no time.

– – Time is a straight plantation

He follows a woman into the firmament

There’s a whole realm I mustn’t tell

Please death be the end

to disarm them smile at our failure

These days are coming to an end

This time come in me like an astronaut

Send snakes in my orbit

« He had to »

Flowers & lights.

The Love Police

The walls screamed poetry disease & sex

They send me books

Times change, damaged

Will warm names & faces come again

Acid had tried to make a mystic out of me

Men holding hands.

Ceremonies, theatre, dances

to reassert tribal needs & memories

As the body is ravaged

the body grow stronger.

The Politics of ecstasy are real

Well, I been down so very damn long

That it look up to me

Well she feels like dying

But she’s only 21

She’s not alone man

She’s not the only one.

We create

the dawn

This is the end

Beautiful friend.

Jaskiers

Kurt Cobain écrivain ?

Interviewer : Tu mentionne la lecture. Appartiens-tu à cette nouvelle génération de groupes hardcore intellos qui s’inspirent de bouquin ?

Kurt Cobain : Je lisais beaucoup plus que maintenant. Certains livres m’ont marqué, mais je me base sur mes propres expériences, sur des histoires qui me sont arrivés ou que j’invente. Je me considère plutôt comme un écrivain – à ma manière et à mon échelle – au service de la musique.

-Interview par Renaud Montfourny fin 1991-

Source : Les Inrockuptibles : special Neverminds – Juin 2021 –

William Burroughs et Kurt Cobain

Est-si Kurt Cobain avait arrêté le rock pour l’écriture ?

D’un point de vue purement personnel, j’aurai pu le voir devenir un écrivain.

Il tenait un journal depuis très jeune, écrivait les paroles de ses chansons, idolâtrait le monument de la Beat Generation William Burroughs et était un avide lecteur.

Son journal intime, du moins une petite partie publiée, montre un certain talent et surtout beaucoup de chose à exprimer. Krist Novoselic dit dans le documentaire dédié à Kurt, Montage of Heck, que Cobain avait un incessant besoin de s’exprimer par l’art. L’écriture aurait pu être un excellent moyen pour Kurt de s’exprimer et de marquer encore plus de son empreinte sa génération sans s’exposer à la vie frénétique et usante de rockstar.

Dans sa lettre de suicide, il mentionne que performer sur scène ne lui procurait plus la sensation qu’il aimait tant. La musique, du moins performer sur scène, semblait avoir quitter son horizon artistique et ne plus contenter son besoin de s’exprimer.

Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec Jim Morrison. Morrison est mort à Paris, mais que faisait-il dans la ville lumière , allait-il continuer la musique ?

Dans une de ses dernières interview, Jim mentionnait que faire du rock à 27 ans, c’était déjà trop vieux. Il semblait vouloir passer à autre chose. Il était un grand poète, son projet était, selon certains et aux vues des preuves réunies, qu’il voulait devenir écrivain.

Dans la ville lumière, ce n’était pas gagné. D’autant que les Doors n’était pas encore vraiment connus à cette époque en Europe. Ce n’était point la même époque qu’aujourd’hui où grâce à Internet, l’information circule à une vitesse ahurissante. Sa notoriété était à construire.

Accompagné de sa grande amie et cinéaste française Agnès Varda, l’objectif du frontman de The Doors était d’écrire, des poèmes et des romans. Entamer (ou continuer ?) un projet artistique qui semblait lui convenir parfaitement.

Jim Morrison et Agnès Varda

Malheureusement, nous savons comment la jeune vie de Jim a terminé.

Je trouve, comme écrit plus haut, des similitudes entre ces deux monstres de la musique américaine. Leurs vies, leurs démons, leurs arts, leurs personnalités semblent converger.

J’ai trouvé ce petit bout d’interview très intéressant dans Les Inrockuptibles spécial Nevermind. J’ai eu envie de le partagez et d’en parler un peu.

Kurt et son journal

Le lien est fait, deux poètes, deux amoureux de littérature (la chambre de Jim Morrison à Los Angeles était remplie de livres à tel point qu’on ne pouvait y circuler convenablement.)

Je suis persuadé que Kurt et Jim auraient pu produire des livres intéressants. Donnant aux lecteurs une dose de génie créatif, chacun à leurs manières. Apporter une nouveauté dans le monde littéraire américain voir mondial. Ils auraient apporté leur propre style et marquer de leur talent le monde littéraire américain. Du moins l’auraient-ils secoué !

Photo-montage trouvé sur Pinterest.

N’oublions pas qu’un certain Bob Dylan a remporté le prix Nobel de littérature !

Dylan, musicien et poète s’est avéré être un excellent écrivain, voir son autobiographie Chronique Volume I.

On ne peut que supposé les talents d’écrivain potentiel d’un Cobain. Je n’en doute pas personnellement.

Malheureusement, il n’y aura aucune réponse à cette question. Ou comme le chante Bob Dylan :

Jaskiers

J’approche doucement mais sûrement de mes 27 ans et…

Dont expect me to die for thee.

27 ans, c’est l’âge où beaucoup de mes héros ont disparus.

Cobain, Morrison, Joplin, Hendrix.

J’ai découvert sur le tard Morrison, disons vers 20 ans. De même pour Janis Joplin et Hendrix. J’ai même appris la guitare seul dans l’espoir que cela m’aiderai à m’occuper l’esprit, ne pas trop réfléchir. J’ai vite progresser, je n’avais qu’une guitare sèche ce qui limitait pas mal l’univers musical que je voulais réinterpréter. Mais je pouvais (j’ai arrêté il y a 3 ans après ma dépression aiguë) jouer Smell like teen spirit, et la cover Nirvana de The men who sold the world et quelques autres passages de morceaux divers. Ceux qui son guitariste me diront que ce n’est pas grand chose mais en 1 ans de pratique sans professeur, je crois que c’est plutôt pas mal.

J’ai lu deux superbes biographies, une sur Jimi Hendrix et une autre sur Jim Morrison, toutes les deux des éditions Folio. Je vous les conseils.

Le film Feast of friends réalisé par Morrison est pas mal mais Jim n’as jamais eu vraiment le temps de le finir ni de le peaufiner.

Vient maintenant le cœur de l’article. Nirvana, que j’écoute je pense depuis mes 11 ans. À l’époque, je n’avais pas internet, juste un vieux CD de Nevermind. Ce que je savais de Kurt et ses acolytes venait des grands du collège qui arboraient avec fierté des patchs au Nirvana, de Slipknot, de Korn. Des jeunes gens qui bien que gentils ne se laissaient pas faire et préféraient rester en groupe. J’ai souvent été ami avec des gens plus âgé. J’ai passé la plupart de mon enfance en cité, et en cité, on apprend des grands.

Et puis j’ai perdu mon grand frère. Il avait 18 ans. Il aurait eu 34 ans aujourd’hui. Il était mon héros. L’homme le plus important de ma vie, mon modèle, était parti. Brusquement, sans dire au revoir. Les meilleurs partent les premiers comme dirait l’autre mais plus j’y pense, plus j’y crois. Ça pue sacrément les excréments de vaches si vous lisez ça à 80 printemps. (Je plaisante bien sur.)

Je pensais mourrir à mes 18 ans comme mon frère, vivre plus longtemps aurait été le trahir. Mais les années sont passés foutrement vites et me passer la corde au cou, me foutre sous un train, m’ouvrir les veines, c’était beaucoup trop dur à faire pour moi. On peux penser ce que l’on veut du suicide. Je ne l’encourage pas. Certains disent que c’est lâche, je ne débattrai pas là dessus, mais passer à l’acte, vous enlevez votre propre vie, c’est pas si facile que ça. Il doit y avoir le côté reptilien, primaire, au fond de nous qui bombarde notre cerveau de je ne sais quelle matière chimique pour vous en empêcher. Dans ce cas pourquoi pas les médicaments et l’alcool ? C’est casse gueule l’ami. J’en ai vu beaucoup, en faite tous, se rater. Ratage signifie hôpital psychiatrique, et un séjour là-bas les ami(e)s, c’est peut-être ce que vous avez besoin pour, qu’une fois sortie vous preniez un flingue et le mettez dans la bouche. Là encore vous pouvez vous rater, l’instinct de survie, paraît-il, ferait que par réflexe de conservation la main peut dévier le pistolet au moment où vous appuyez sur la gâchette. Vous retrouvez défiguré dans un hôpital psychiatrique. Aucun moyen de partir. À part peut-être avec l’aide d’un Jack Nicholson, et encore.

Putain qu’elle tangante j’ai prise cher lecteur, toujours est-il qu’à 18 ans, j’étais occupé à me saouler tous les week ends, à faire les 400 coups, trouver des remèdes contre la gueule de bois (jamais vraiment trouver, je peux la réduire mais pas la faire disparaître), conquêtes amoureuses qui ne mèneront strictement nul part, car j’étais un connard il faut le dire.

Passé le cap de ces 18 ans, il me fallait un autre héros. Je suis revenu à Nirvana. Avec internet, j’en avais déjà appris un peu plus sur Cobain, Krist et Dave. Quand l’argent a commencé à rentrer, j’ai cassé ma tirelire, acheté les CD qu’ils me manquaient. Puis est arrivé « Montage of Heck » que j’ai acheté. Dvd et livre. Et l’attachement à un nouveau héros s’est fait naturellement.

Cobain, était loin d’être juste un Junkie suicidaire que le premier venu qui n’écoute et ne connaît que Smell Like Teen Spirit aime à la dire. J’ai découvert quelqu’un qui pouvait remplacer mon frère. Mon frère et Cobain sont différents sur beaucoup de plan. En faite totalement. Ce n’est pas parce que j’ai pris Cobain pour héros que je me suis mis à l’héroïne, la coke. La seule « drogue » que j’ai pris était du Shit, que je déteste, et de la Marijuana que je porte plus dans mon cœur même si le conditionnement dans lequel j’ai grandit, c’est à dire drogue = prison, m’a empêché de trop en consommer. Cela fait peut-être 5 ans que je n’en ai pas fumer et je n’étais vraiment pas un gros consommateur, du tout. Ça, et surtout l’alcool les week-ends, a été remplacé par le Xanax et les antis-dépresseurs. Le xanax c’est légale, l’herbe non. Allez savoir pourquoi.

Cobain et Burroughs dans le jardin de ce dernier.

J’ai ouvert du William S. Burroughs grâce à Kurt. Allen étant l’écrivain préféré de de Cobain.

Burroughs et Cobain dans la maison de William.

Burroughs m’a ouvert les portes de la Beat Génération, Kerouac et tous le gang. Les portes de la littérature américaine se sont ouverte, les unes après les autres, toujours un nouveau livre à me procurer. Qu’est ce que j’ai lu. On dirait pas hein ? Mais je vous promet que j’ai dépensé des milliers d’euros en livre. Mon bureau de travail était rempli de bouquin comme l’était la chambre de Morrison.

Burroughs et Cobain.

Les années ont finalement passées, avec d’autres événements et drames que j’ai déjà conté précédemment sur le blog, et j’arrive à 27 ans dans quelques jours. J’ai laissé mon frangin sur le bord de la route en restant en vie tout se temps. Il me manque et le deuil n’est toujours pas fait.

Passé les 27 ans dans quelques semaines, j’aurai Cobain dans ma tête. Pourrais-je encore écouter sa musique, son travail ? Dive, Plateau, Scentless apprentice, The men who sold the world, Polly, Pennyroyal Tea, Jesus doesn’t want me for a sunbeam, Dumb, Lake of fire, All apologies, Radio Frendly Unit Shapeshifter, Lithium, Stay away, Something in the way, Breed, Aneurysm, School, About a girl, Been a son, The money will roll right in, D-7, Territorial Pissing… (Pour les puristes, je sais qu’il y a beaucoup de covers, notamment The Vaselines, ne me brûlé pas dans les commentaires…)

Kurt restera dans chacun de mes écrits, c’est à cause de lui que j’écris. Kurt tenait des journaux intimes, on appellerai ça Scrapbook si vous étiez une influenceuse Instagram trop fashionnable aujourd’hui. Un de ses journaux intimes est en vente, disponible partout. Je l’ai lu, j’ai décidé de faire pareil, ça va faire 7 ans que je tiens un journal intime, 5 minutes d’écritures après la cigarette du matin (je sais fumer c’est mal.) Un moment pour moi.

Je n’aimerai pas que quiconque lise mes journaux, je présume que pour Kurt, ce serait pareil… Je me suis sentie comme un voyeur, mais en même temps ça m’a donné envie d’écrire. Une thérapie. Il m’a ouvert un monde que je ne pensais jamais ouvrir. Pour compenser cette gêne d’avoir lu son journal, je n’ai jamais lu entièrement sa lettre de suicide.

Si vous auriez dis au moi de 15 ans, que dans 10 ans je lirai 3 heures par jours en moyenne avec l’envie d’écrire aussi. Cet ado de 15 ans vous aurait regardé avec des yeux ronds et serait retourné jouer à la console.

Mais ceci est comme cela.

Je ne me butterai pas à 27 ans. M’étant trouvé un Hemingway comme nouvel héros. De Kurt Cobain (et grâce à) je suis passé à Hemingway. Deux hommes que presque tout opposent, quoique…

Lui s’est tiré une balle a 61 ans. J’ai le temps de voir venir. J’aurai bien choisis un Abel Tesfaye, AKA The Weeknd, mais il n’est pas mort, Dieu merci qu’il le garde le plus longtemps possible avec nous.

J’avais écouté un neuro physicien dire que 27 ans était un âge pivot dans une vie. Une histoire de passage de l’enfant à adulte ou quelque chose de se genre. Un truc qui se passerai dans le cerveau (tous ce passe dans le cerveau à bien y regarder). Je prends cette information avec précaution, le type a sorti ça et d’une certaine manière je me suis dit qu’il n’avait peut-être pas tord. Mais tous le monde peut s’autoproclamer médecin sur internet.

J’ai qu’un vieil article tout pourri bourré de faute et mal organisé pour rendre un hommage à mon frangin le jour de son anniversaire.

Mais s’est Punk ça non ? Qu’elle était gênante cette question, j’ai honte de moi, je deviens vieux tout doucement. C’est moche.

L’art permet à beaucoup de personne de s’accrocher à la vie et de lui donner parfois un sens. En tous cas pour moi.

Et dire que Cobain détestait être un Role-Model…

Want’s some help, help myself.

P.S. : même si j’ai parlé de suicide, je ne vais PAS me suicider. Le travail que j’ai fais et que je fais encore sur moi même m’a éloigné définitivement de cette perspective d’avenir. Si on peux appeler ça une perspective. Si vous avez des idées suicidaires ou connaissez un proche à la limite de passer à l’acte, voici un numéro d’urgence : 0800 23 52 36.

Jaskiers