Cauchemar d’enfance

Était-ce le milieu de la nuit ? Au début ? À l’aube ?

Je ne me rappelle plus, seulement, je sais que la chambre était plongée dans la pénombre.

Pourquoi étais-je réveillé ? Je ne me rappelle plus.

Pourquoi je fixais la porte de ma chambre ? Vous avez deviné, je ne me souviens plus.

Est-ce que j’étais éveillé ou encore dans les bras de Morphée ? Encore une question sans réponse.

Ce dont je me rappelle, ce sont ces mannequins de boutiques, ceux que je voyais quand je passais devant cette boutique de prêt-à-porter, boutique qui dans mes souvenirs n’était jamais ouverte. Les mannequins n’étaient jamais habillés, il semblait y avoir de la poussière sur eux, de la crasse. Ces mannequins n’étaient pas ceux que l’on trouve habituellement dans les boutiques. Ils étaient plats, grands, aucunes formes, asexuelles. On distinguait évidemment la tête, les bras, peut-être un peu de hanche, les jambes et c’est tout. Mais ils étaient plats et chacun avaient sa couleur, bleu, rouge, gris, blanc, noir, vert.

Je passais devant souvent. La boutique était dans une galerie marchande où ma mère m’emmenait pour faire les courses et je jetai toujours un coup d’œil à ces mannequins, abandonnés au regard de tout le monde.

La nuit dont je parle, ces mannequins ont ouvert la porte de ma chambre, ils étaient toujours aussi plats, leur bras et jambes bougeaient et c’était tout. Qu’ils étaient maigres ces bras et ces jambes ! Mais ils étaient sûrs de leur mouvement. Celui (ou celle…) qui avait ouvert la porte était le mannequin de couleur jaune, j’ai vu sa main et son avant-bras lentement redescendre à ses flancs après avoir ouvert la porte pour lui et ses camarades.

Ils rentrèrent tous, toutes les couleurs et s’installèrent debout, devant mon lit et ne bougèrent plus.

Attendaient-ils de moi quelque chose ? Voulaient-ils que je les habille ? Que je leur parle ?

Je n’en sais rien car j’ai crié et me suis caché sous ma couette. Le temps que ma mère arrive pour demander ce qu’il se passait et me rassurer, ils avaient disparus.

Cauchemar… Cauchemar ? J’avais environ 6 ans, je me rappelle distinctement les voir rentrer doucement, et même si leur visage n’était qu’un vulgaire ovale sans traits aucuns, j’étais persuadé qu’ils me regardaient. Maintenant encore, quand il m’arrive de repenser à cette horreur onirique, je ne m’en rappelle pas comme d’un cauchemar mais comme un vrai souvenir, comme si j’étais éveillé et que ces mannequins étaient vraiment entrées dans ma chambre. Qu’ils étaient vivants, avec une conscience. Si je me concentre, j’ai presque l’impression qu’ils m’ont parlé, pas physiquement, ils n’avaient pas de bouches mais communiquaient par télépathie.

Pourquoi étaient-ils venus ME voir, moi un enfant et pas un autre ? Que me voulaient-ils ? Que me serait-il arrivé si ma mère n’était pas venues à mon secours ?

Peut-être qu’en fin de compte, tout ceci était un rêve, enfin un cauchemar. Même si ma mère ne s’en souvient pas du tout, et pourtant, je n’étais pas le genre d’enfant à crier et à appeler à l’aide après un mauvais voyage onirique.

Après tout, pourquoi, après cette nuit, les mannequins avaient disparu de la boutique ?

Tant de questions, dans un monde qui est obsédé par les réponses. Je ne cherche pas plus loin, les choses sont parfois mieux laissées sans réponses.

Jaskiers

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Je n’arriverai pas à écrire sur Margaux Hemingway

J’avais « promis » d’écrire sur Margaux, j’avais écris que « c’était un exercice personnel à faire » il y a de ça 1 ans environ. Mais je n’en ai pas la force et d’une certaine manière, je me trouve même un peu gêné d’écrire sur sa vie et ses drames.

Sous quel angle aurai-je pu m’attaquer à cet article ? J’ai beau retourner la question dans tous les sens, je n’arrive pas à trouver de réponse.

Peut être car je ne connais pas assez la vie de Margaux Hemingway, petite fille d’Ernest, qui s’est suicidé à 42 ans, un 1er Juillet 1996, un jour avant « l’anniversaire » de la mort de son illustre grand-père, Ernest Hemingway, qui s’était, lui aussi, suicidé.

Je n’arrive pas à mettre des mots dessus. Ce que je peux faire, c’est dire qu’elle a été la première mannequin à signer un contrat à 1 millions de dollars, que sa carrière de top-modèle commença au lycée, qu’elle a été marié (et divorcée) deux fois, que son deuxième et dernier mariage était avec un français et ne dura que quelques mois . Qu’elle semblait heureuse mais qu’elle ne l’était pas réellement. Et c’est tout.

Je vais vous donner des liens d’articles que j’ai pu glaner sur le web, dont un que j’ai trouvé bien écrit.

Mais avant, pourquoi cet article ?

Parce que je trouve l’histoire de Margaux importante et déchirante. En effet, elle avait tout, enfin le croyait-on, et a décidé de mettre fin à sa vie. Comme son grand-père, à la veille de l’anniversaire de sa mort. L’addiction, le cœur brisé, les divorces, le show-business, le deuil et la perte du sens de la vie, c’était ce qui semblait peser de toutes leurs forces sur les épaules de cette femme. Je trouve important de partager son histoire avec vous, mais je ne peux en écrire plus. Par manque d’information et aussi moralement. Je trouve difficile de parler d’elle, pour une raison qui m’est encore étrangère.

Est-ce parce qu’Hemingway est important dans ma vie, que ses écrits mon accompagnés dans les plus durs moments ? J’ai peut-être un problème mais j’ai l’impression qu’Ernest fait un peu parti de ma famille et qu’écrire sur Margaux serait un peu comme les trahir.

Les articles :

• La « malédiction » Hemingway. Je n’aime pas tellement ce terme mais il est tristement proche de la réalité : https://www.slate.fr/story/147129/la-malediction-hemingway?amp

• Article de Vanity Fair, quand Margaux visitait les endroits où son grand-père avait vécu à Cuba, les photos sont très belles : https://www.vanityfair.fr/culture/people/diaporama/quand-margaux-hemingway-marchait-dans-les-pas-de-son-grand-pere-ernest-a-cuba/59868/amp

L’article que je préfère le plus entre les autres car il semble brut et aussi vrai, dans la limite du possible. Malheureusement en anglais, désolé pour les non-anglophone mais un passage sur Google traduction ou autre fera peut-être l’affaire : https://www.psychologytoday.com/intl/articles/199612/what-killed-margaux-hemingway

Je laisse ici le numéro de téléphone de S.O.S. Suicide car je pense que c’est important. : 09.72.39.40.50.

Jaskiers

J’ai trouvé une perle

TA DA !

Vous vous rappelez quand je vous ai dis que j’avais sûrement tout lu sur Hemingway, hey bien non !

Avec Hemingway, je suis comme un(e) ex qui ne veut pas admettre que la relation est terminée. Je suis en chasse, tous les jours, pour voir si je n’ai pas un peu d’Hemingway à me mettre sous les yeux ! Et j’ai trouvé se livre, d’occasion, pas excessivement cher. Je l’ai reçus aujourd’hui bien que je l’attendais, selon les informations de livraison, courant fin mai. Mon étonnement était énorme. Encore plus quand j’ai vu se mastodonte de livre. Je l’ai juste feuilleté, et j’ai été, pendant un bref instant dans se monde difficile, le plus heureux des Hommes.

Des photographies et des lettres d’enfances d’Ernest.
Page prise au hasard dans le livre, juste pour montrer un peu se qu’il a dans le ventre.

J’ai lu, je crois, 3 biographies d’Hemingway. Je ne pense pas apprendre pleins de nouvelles choses sur le bonhomme, je pense par contre apprendre des petits bouts de vies et découvrir des photographies que je n’ai jamais vu.

Le livre est est présenté par une certaine Mariel Hemingway ! Une des petites filles d’Ernest ! (Voyez la photo plus bas pour plus d’infos.)

D’ailleurs, j’avais prévu de parler d’une autre petite-fille d’Hemingway, Margaux Hemingway, elle aussi actrice, elle était aussi mannequin. « Était » car elle n’est plus de se monde. Le problème est : comment vais-je bien pouvoir parler de cette femme ? Je procrastine sur cet article. Et sur un autre, concernant la Malédictions des Hemingway. Terme que je déteste et sujet au combien délicat car il traite des suicides dans la famille Hemingway. Je n’ai aucune idée de quand ou si j’écrirai ces articles. Je voudrai être juste, prudent et respectueux envers les personnes sur lesquelles je veux écrire. C’est un « exercice » que je dois faire, c’est personnel.

Margaux Hemingway, petite fille d’Ernest Hemingway, actrice et mannequin. (Photo : Wikipedia)

Vous êtes ici, si vous êtes nouveau/nouvelle sur le blog, dans le domaine d’un aficionados d’Hemingway.

L’article n’est d’ailleurs pas terminé.

J’ai revendiqué avoir presque tout lu d’Hemingway et sur Hemingway. Cet article prouve que c’est faux. Et comme je suis loin de vouloir passer à autre chose, j’ai décidé de (re)lire ses livres en anglais. Je ne suis pas fou, ça se tient !

Le style Hemingway, est d’abord un style anglais. Bien que le monsieur parlait français, italien, espagnol et même un peu d’allemand, Hemingway écrivait en anglais.

J’attends donc une autre cargaison d’Hemingway, cette fois dans la langue de Shakespeare. J’ai déjà trouvé un ouvrage sur ses poésies, certaines inédites. Le voici :

La folie Hemingway ne semble pas me quitter d’aussi tôt. Et j’en suis heureux.

Je pense avoir tout dis… en faite non ! Bientôt arrivera un article sur Hemingway et son meilleur ennemi, Faulkner. Celui la est déjà écrit, mais en cour de révision.

Hemingway Much ?

Jaskiers

Héroïne : Lee Miller, De mannequin prisée à photographe surréaliste, muse de Man Ray, photographe de guerre pour Vogue, de la ligne de front à la découverte de Dachau et Buchenwald, posant dans la baignoire d’Hitler.

Ce que je sais, pour l’instant, de cette femme incroyable et passionnée me fait vibrer d’admiration. Une femme qui s’affirme dans son époque, un talent et un charisme saisissant. Une femme aux multiples facettes, aussi belle qu’intelligente. Le courage d’une femme armée de son seul appareil photo, sur les fronts de la Seconde Guerre Mondiale. Son courage sera un exemple même pour les soldats qui l’ont côtoyés.

Lee Miller se lavant dans la baignoire personnelle d’Adolph Hitler. Elle diras avoir fait ça pour se laver des horreurs vues à Dachau et Buchenwald.

Je profite de cette article pour avouer que j’ai la même admiration pour Gerda Taro, photographe de guerre, femme de Robert Capa, morte à 27 ans durant la guerre d’Espagne. N’oublions jamais ces femmes d’exceptions, talentueuses et courageuses, travaillant tout en gardant leurs valeurs et leurs convictions.

Lee Miller dans les bras de son amoureux : Man Ray.

Je me suis promis de me procurer quelques-uns de ses ouvrages et des biographies, la personne semble fascinante !

Les ouvrages que j’ai en vu semble prometteurs, de mannequin à reporter pour Vogue pendant la Seconde Guerre Mondiale, de son idylle avec Man Ray et les nombreux courtisants qu’elle attirait, comme un certain Pablo Picasso par exemple !

Il as était dit que Pablo Picasso as fait la cour à Lee Miller.

Trouver de nouveaux artistes et découvrir leurs œuvres et un des bonheurs de la vie, du moins pour moi.

En attendant, je vous conseil fortement de faire quelque recherche sur cette femme si vous ne la connaissez pas.

Lee Miller en compagnie de soldats américains sur le front.

Une femme d’exception a ne jamais oublier. Au public français qui as malheureusement oublié cette grande dame du XXe siècle et tant d’autres…

Jaskiers

Une histoire vraie personnelle #2 – La fille en robe bleue

Sortez les violons cher(e)s lecteurs et lectrices car voici mon côté nian-nian et romantico-lourdingue !

C’était, si je m’en rappel bien, l’été où le printemps 2018. J’étais invité au baptême d’une de mes petites cousines.

Au début, je ne voulais pas y aller. Les Églises, depuis la mort de mon père et mon frère n’était pas vraiment ma tasse de thé. Je n’avais rien contre Dieu ni l’Eglise mais c’était comme ça. Pour moi, encore aujourd’hui malheureusement, l’église reste un lieu pour les morts, non pour les vivants. Je sais que les pratiquants qui me liront me diront que non, c’est en fait tous le contraire. Mais chacun sa vision des choses Messieurs Dames. Je respecte la vôtre, respectez la mienne.

Je me suis quand même décidé à assister à la cérémonie à l’Eglise puis de rentrer directement chez moi, pas de repas de fête.

Il y avait du monde dans l’Eglise, non pas que ma famille soit nombreuse mais il devait y avoir une messe et peut-être un autre baptême, je n’en sais rien.

Le baptême se déroula… et bien comme un baptême ! J’ai juste été surpris que ma toute petite cousine n’est pas pleuré quand le curée l’a baptisé. À tous les baptêmes auxquels j’ai assisté, le bébé se mettait à pleurer quand il recevait l’onction (c’est bien comme ça qu’on dis non ? La bénédiction ?).

Une fois la cérémonie terminée, je dis au revoir au membres de ma famille et sorti de l’église.

Il y avait du monde devant l’entrée du lieu de culte… Beaucoup.

J’ai l’habitude, dans la foule, de regarder le sol devant moi, de ne pas regarder les gens. Mais par curiosité, j’ai jeté un regard sur la foule et je vis la plus belle femme que j’ai vu de ma vie…

Bon j’ai 26 ans et je pense avoir encore le temps de voir de belles femmes dans la rue, mais se souvenir revient souvent.

Elle était blonde, grande, yeux bleus captivants et timide mais aussi légèrement hautains, teint hâlé, des jambes qui n’en finissait plus dans une magnifique robe bleu qui s’alliait parfaitement avec ses yeux, son physique et son teint.

Je ne l’ai regardé que, peut-être, 3 secondes avant de détourner le regard et de ressentir comme une vague de fraîcheur.

Je n’avais jamais vu une femme si belle. Elle devait avoir mon âge.

Les cloches sonnaient et j’avais l’impression d’avoir vu un ange.

J’ai continué à marcher en direction de ma maison, avec l’image de cette jeune femme en tête. Je me demandais si il ne fallait pas que je me retourne pour voir si elle était vraie. Si je n’avais pas halluciné. Mais je n’ai pas osé.

Je la revois encore, et j’y repense aussi beaucoup, à sa magnifique robe bleue. D’où sortait elles ? Elle et sa robe ?

C’était un petit village, je connaissais à peu près tous le monde, du moins les jeunes de mon âge. Elle, je ne l’avais jamais vu. Et j’ai commencé à m’imaginer qui elle était, d’où elle venait.

Je me rappel qu’elle était à côté d’un couple âgé d’environ cinquante ans. Ses parents sûrement. Le peu de temps que je l’ai regardé, elle ne semblait pas avoir de « cavalier ». Elle était là, belle. Juste belle, dans le plus beau sens du terme, dans sa plus pure définition. Seule, l’air timide mais en même temps confiante. Comment ce paradoxe est-il possible ? En faite, si il y a tant de paradoxe, c’est peut-être qu’elle était indescriptible. Elle avait l’air inatteignable, comme une apparition divine… Après tous je l’ai vu en sortant d’une église…

Ce n’est pas la seule belle femme que j’ai vu de ma vie hein, il y en a qui j’ai fais la cour ! Maladroitement bien sur. Certaine ont dit oui beaucoup on dit non. Mais jamais je n’avais ressenti une tel intensité en voyant quelqu’un.

Jamais, je n’aurai pu l’aborder. Je n’aurai pas pu trouver les mots, la regarder droit dans les yeux… Mais je reste avec le souvenir que j’ai d’elle pendant ces 3 petites secondes d’une femme dont la beauté et la présence m’ont marqué. Et encore aujourd’hui, je lui invente une vie, pourquoi était-elle là ? Que fait-elle maintenant ? Une chose est sur, je n’ai sûrement pas dû la marquer autant qu’elle m’a marqué. J’étais coiffé à la va-vite, une veste de costume vite fait enfilée sur un t-shirt blanc, un jean bleu foncé et des chaussures noir avec semelles blanches. Je n’étais rien à côté de cette dame.

Ou alors j’ai halluciné, ce qui ne m’est jamais arrivé avant ni après.

Alors oui, l’histoire est sacrément nian-nian mais vous auriez dû la voir !

Jaskiers

Mon premier Vogue

J’avais le choix entre ce Vogue et le Vogue homme. J’ai choisi le Vogue normal. Bien sur il y a beaucoup de sujet pour les femmes mais il y avait des articles, et surtout des photos, plutôt intéressants sur l’époque hippie ! Les photographies des mannequins, les habits, bijoux sont impressionnantes. Tout est hors de budget pour moi bien sur mais la mode est une culture qui témoigne de chaque époque, qui part et revient suivant l’état de notre société. C’est pour cela, je pense, que Vogue a choisi de parler de la culture hippie, de ce monde ou tout ce voulait plus simple et avec surtout, surtout, plus d’amour. C’est peut être pour cela aussi que je l’ai acheté.

Maintenant je vais aller écouter Hendrix, Janis Joplin, The Doors, les Stones et un peu de Beach Boys !

Jaskiers

Alain Delon jeune parce que c’est dimanche :

Fumer c’est mal !
Avec Romy Schneider bien sur
Fumer c’est très mal Alain !
Wow…
Ma prochaine coupe de cheveu pour sur !
Flippant le petit air de Ted Bundy
Wow V2
Profitons, c’est encore dimanche !
Freddy Mercury ´stache
On a dis c’est dimanche pas de travail Alain !
Après la baignade, voilà pas de travail !
Oui, demain c’est lundi Alain…

Si vous aussi vous êtes un homme hétérosexuel et que vous avez questionné votre sexualité après ces images et gifs, saches que vous n’êtes pas le seul !

Jaskiers