Merci pour votre service ! – Partie 3/3

Quand je ne suis pas en opération, je suis un autre homme. De retour en France, quand assez de temps à coulé sous les ponts, que mon corps, mon esprit, mes nerfs, commencent à se relâcher, les souvenirs reviennent. Les traumas ouvrent les vannes émotionnelles : les cauchemars, les éternelles questions que l’on se pose sur l’être humain après avoir vue des choses qui vous donnent envie de brutaliser n’importe quelle personne suspecte qui passe près de vous, attaquent. Ou même cette pensée obsédante de se mettre un calibre sur la tempe afin d’éviter cette remise en question brutale vous assaille. Et l’on espère que ce traumatisme, avec le temps, on l’espère, guérira,

Le temps est une chimère. Il vous permet d’oublier temporairement les horreurs que vous avez vues, mais le corps, lui, n’oublie pas. Les flash-back qui apparaissent inopinément, parfois pour rien, parfois à cause d’un bruit ou d’une odeur. Tout remonte à la surface. J’ai entendu parler de vétéran qui pensait être revenu sur le champ de bataille après avoir entendu un pétard éclater, ou une portière de voiture qui claque. Ils, ou elles, pensent être de retour sur-le-champs de bataille. Accroupie, une arme invisible à la main, ils attendent des ordres qui ne viendront jamais. Il faut appeler un psychiatre ou un psychologue, avec le SAMU, pour sortir ces personnes de cette transe.

Bien sûr, et en France surtout, personne n’est au courant du défi que le retour à la vie civile implique pour un soldat. On n’en parle pas, on ne parle pas de ce qu’on a vécu. On nous le demande parfois, souvent des ami(e)s, et vous ne répondez pas. Ce n’est pas possible de comprendre, ni d’expliquer notre peine à une personne dont le seul souci semble être de savoir si la nouvelle star de la télé-réalité a appelé son fils Ethan ou Gloubiboulga. Un monde nous sépare des autres. Nous nous comprenons entre nous, et encore pas forcément à chaque fois.

Je n’ai plus ma place à l’armée, je ne sais même pas si j’ai le droit à une place chez les civils. Au final, quand j’ai signé pour devenir soldat, ce n’était pas une affaire de mois ou d’années, mais d’une vie entière.

Ce n’est pas du regret, j’ai choisi.

Comme ma sœur qui a choisi cette opération. Demain matin sera son moment sur le champ de bataille, et la suite sera un autre combat sur le long terme.

Ça ne s’arrête jamais la vie, et sans combats, pas de vie.

Jaskiers

Publicité

Merci pour votre service ! – Partie 2/3

« – Au fait, vous êtes gradé ? Sous-off’ ou trou fion ?

  • Sergent.
  • Pas mal le petit gars ! Vous êtes jeune et déjà une huile !
  • Quand vous sortez de l’école avec le bac, vous pouvez entrer comme officier.
  • Ah oui mais vous avez dû faire pas mal de terrain !
  • J’ai été sur le terrain évidemment. Autant que mes camarades.
  • Et on nous parle jamais de l’armée aux infos, à part le 14 juillet. On oublie qu’on a des jeunots qui se battent !
  • Le manque d’information, c’est normal. La population n’a pas besoin d’être au courant des guerres en cours. Question d’image et avec ça, plus de latitudes grâce au silence. Les reporters de guerre au plus près des soldats, ça s’est arrêté au Vietnam. Le peuple ne doit surtout pas voir des soldats français se battre tous les jours à la télé.
  • C’est vrai qu’on sait pas vraiment où nos gars se battent ! Oui, c’est curieux.
  • Il y a aussi des femmes vous savez.
  • Ça doit amener son lot de désagrément.
  • Pas du tout. Elles se battent comme les hommes, s’entraînent pareil.
  • Non mais ça d’accord. J’voulais dire par là… des jeunes gens en pleine forme avec des jeunes femmes, bah forcément, il doit y avoir des histoires de coucheries !
  • Non.
  • Étonnant.
  • Il y a beaucoup de gradés femmes qui commandent des hommes.
  • Et ça ne pose pas de problème ?
  • Non.
  • Hey bien mon garçon, c’est sacrément étonnant de voir à quel point l’armée a changé ! »

Je pensais avoir évité la discussion sur les sujets délicats, sujets que je n’ai pas forcément envie de parler. Mais non.

« – Vous avez été où ? Afghanistan truc comme ça ?

  • Oui, entre autres.
  • Y’a quoi d’autre… vous n’avez pas que fait l’Afghanistan ?
  • Non.
  • Je vois pas d’autre conflit auquel la force participe.
  • Il y a l’opération Barkhane au Mali.
  • Qu’est-ce qu’ils foutent là-bas ? Une guerre civile ?
  • Terroristes. Et ça peut tourner à la guerre civile.
  • Évidemment maintenant… c’est le terroriste. À notre époque, on nous disait que l’ennemi c’étaient les Russes.
  • C’était encore l’époque du mur de Berlin, du rideau de fer.
  • C’était une autre époque.
  • Mais les problèmes avec les Russes ne sont jamais trop loin. Voyez l’élection de Trump.
  • Ah ! Un sacré moustique celui-là ! »

Je me demandais s’il allait encore rester là longtemps. Il était chirurgien, il avait sûrement d’autres chats à fouetter. Ou à opérer. Non, ça c’est les vétos.

« – Bon, je vous laisse ! Mesdames, pas d’inquiétude, tout va bien se passer demain matin. Il n’y a aucune raison pour que les choses tournent mal. Et vous soldat, merci pour votre service ! 

  • Merci docteur, tu verras ma chérie demain ça se passera comme prévu.
  • Au revoir docteur. »

C’étaient mes dernières paroles, un au revoir courtois, mais j’avais envie de lui dire que je me fichais pas mal de ses remerciements pour mon service.

Car j’allai quitter l’armée. Il ne me restait plus que quelques mois à finir. Je ne pouvais plus supporter la vie de soldat. Mais je savais que ce qui m’attendait, la vie civile, qui serait une nouvelle épreuve. Une qui réserve ses lots de souffrances. Mais les vétérans, en France, tout le monde s’en fichent…

Jaskiers

Merci pour votre service ! – Partie 1/3

Ma sœur allongée sur son lit d’hôpital, ma mère assise à ses côtés et moi, droit comme un piquet au milieu de la chambre.

L’opération à l’estomac qu’elle doit subir se déroulera demain matin, très tôt. Les larmes coulent le long de joues des deux femmes de ma vie. Moi, je peine tellement à pleurer, à trouver les émotions, celles normales qui font de vous un être… normal.

Le chirurgien entre, un homme dans les cinquante ans, bedonnant, marchant avec les bras pliés et éloignés le long du corps, comme s’il attendait à tout moment qu’une infirmière lui enfile une blouse et des gants. Un homme dont la vie est dominée par son travail, jusque dans son corps.

Voyant l’émotion, il parle :

« – Hey bien, hey bien, pourquoi les larmes de crocodile ? Vous êtes prêtes, tout se passera bien.

  • Docteur, c’est la toute première fois qu’elle se fait opérer. Elle a peur de se réveiller en pleine opération, dit ma mère.
  • Cette peur, beaucoup de gens l’ont, mais rassure toi petite, l’anesthésiste va mettre ce qu’il faut et avec nos moniteurs, on peut voir si tu te réveilles. Mais c’est impossible, croit moi. Quand tu vas t’endormir, il faut que tu penses à quelque chose de positif. Il y a souvent des gens qui rêvent pendant l’anesthésie ! Et, vous avez de la chance car, maintenant, avec les produit que l’on utilise, les gens font de beaux rêves. Avant, certains faisaient de terribles cauchemars !
  • C’est vrai ? Demande ma sœur.
  • Oui petite ! Pense à ton chanteur ou ta chanteuse préféré, quelque chose qui te donne le sourire ! »

Les deux demoiselles essuient leurs larmes, des sourires se dessinent sur le visage.

Le docteur reprend, et à mon grand étonnement, s’adresse à moi. Par réflexe, je me redresse.

« – Et vous jeune homme ! Vous êtes le frangin.

  • Oui.
  • Pas trop l’air chamboulé vous !
  • Je le suis mais… je ne le montre pas.
  • Ah ! Ces hommes… mes pauvres dames ! »

Ma mère et ma sœur me regardent, avec, dessiné sur le visage, de légers sourires narquois. Je souris en retour.

Le docteur reprend, toujours à moi.

« – Droit comme un i, les mains derrières le dos ! Vous êtes soldat vous !

  • De retour à la vie civile.
  • Ah ! Voyez mesdames, je suis aussi mentaliste ! Si l’anesthésie ne fonctionne pas sur toi petite, je t’hypnotiserai ! »

Des éclats de rires. Le docteur est rodé, il sait comment détendre l’atmosphère. Il me tend la main. J’hésite quelques secondes, veut-il quelque chose, un objet ou veut-il me serrer la main ? J’hésite, la dernière option, à cause de la Covid, me semble peu probable. Je me retourne, regarde ce qu’il pourrait vouloir. Je ne trouve pas. Cela dure quelques secondes.

« – Serrez-moi la pince, soldat ! »

Je sors mon sourire de circonstance, gêné, je lui tends la main et la sers. Une bonne poigne, mais la mienne est forte. Il lâche le premier.

« – Vous étiez dans quelle branche ?

  • Dans l’infanterie.
  • Ah, moi j’étais chasseur alpin pendant mon service militaire ! J’étais un pur auvergnat, et ils ont dû penser que je connaissais la montagne à cause de notre volcan. Mais j’avais jamais skié de ma vie, la montagne, connaissais pas du tout !
  • Ils sont pleins d’humours, encore aujourd’hui.
  • Notre slogan, il est sur ma quille que j’ai gardé, c’était « Ne pas subir… et pourtant ! »
  • Toujours autant d’ambiguïté.
  • Ah ! Mais mes années de services ont peut-être étaient les plus belles ! J’y ai passé le permis poids lourd. Pour l’avoir, j’ai juste eu à faire le tour de la caserne avec un camion ! Et puis, j’sortais de ma petite cambrousse, j’ai vu du pays et fait des copains !
  • Ça a bien changé depuis votre époque.
  • C’est devenu si rigide que ça chez les bidasses ?
  • Je ne sais pas si je peux parler de rigidité, les choses sont juste plus réglementées. La technologie, les mœurs sociales, la société, pour l’armée, ça ne pouvait que changer.
  • On dit qu’on devrait remettre en place le service militaire ! Pour certains, ça leur ferait du bien !
  • Le passage à une armée de métier a changé beaucoup de choses. Je ne pense pas que le gouvernement ait le budget pour la remettre en place. Et puis, il n’y a plus vraiment de guerre… pas des guerres comme l’inconscient collectif le conçoit. L’éducation aussi a changé beaucoup de choses.
  • Oh, hey, ça m’a pas empêché de devenir chirurgien !
  • Je parlais pas dans ce sens. Les jeunes sont plus éduqués, donc moins prompts à voir l’armée comme quelque chose de positif.
  • L’armée c’est pas le problème, c’est une belle école de la vie. Mais la guerre, moi j’en ai pas fait, ça s’est sûr que ça doit pas être jolie.
  • Je confirme. »

Je n’aurais pas dû répondre à cette question. Comme souvent, les civiles aiment à en savoir plus quand ils apprennent que je suis, plus pour longtemps, soldat.

Jaskiers

Tributes to The Lizard King # 5 | It’s all Over

The « Tributes to the Lizard King » series is my hommage to the poems and writings of Jim Morrison.

FYI: I am not fluent in English, I’m trying to be at least. Sorry for the potentials mistakes. Feel free to correct me in the comment section.

Today, it’s all over.

We buried the

Unknown Soldier.

Lighted a candle,

nourished the fire.

Walking in the desert and

Step on a wire.

Trip in the sand, and…

Fell in love with a witch

and her magic wand.

Slowly she raised my hand.

Til’ the heaven stop the hell.

That’s what’s she told me.

Did she loved it?

I can’t tell.

I loved her two time,

One for tomorrow and one for

Today.

It’s all seem to far away,

like the Beatles and Yesterday.

Life is a bet,

to no one’s,

we owe debt.

Baby we gonna be alright,

because we learned how to forget.

As the sun we’ve been waiting for,

Set.

I need to go away,

We are just wanderer,

on planet Earth.

Just flesh, eyes, nervous systems and beating hearts.

Cancel our subscriptions to the

resurrection.

They’re is but one direction,

one thing we will all go through,

you know what I’m talking about.

I leave you, remember me, flamboyant,

no encore.

Followed her in the wood.

You want the world,

Now !

Scream, act bold,

scold because they scorched

our beautiful sister.

As the world go round and round,

we going numb and dumb.

Nobody want to fight in the front line,

for a wicked politician.

Good news !

The hitchhiker is dead !

Peoples flock the street,

but I feel dread.

This was me, the all time !

I had this thirst for love I could not quench

I’ve fallen down.

I can not stand.

Because this is the END.

Jaskiers

Tributes to The Lizard King # 4 |A Killer awoke before dawn

The « Tributes to the Lizard King » series is my hommage to the poems and writings of Jim Morrison.

FYI: I am not fluent in English, I’m trying to be at least. Sorry for the potentials mistakes. Feel free to correct me in the comment section.

Wandering in the darkness

For a moment.

Approaching the light and another.

The hitchhiker full of hatred

Realize he is nothing less than dead.

A cold summer rain

A warm winter snow

in the blanket of ice

He took his final bow.

What happened ? His everything allright Pam ?

Young people still dying for Uncle Sam !

Jim !

Nothing have changed.

Put in some pill, cure my brain.

Of disease

with ease.

Coughing

I’ill stop drinking tomorow morning !

That’s what’s the doctor said.

How much did I paid ?

Cheap drugs

Grave dug

Père-Lachaise

Next stop.

The girl in the window

Still won’t drop.

How they will spread hateful inks

Puting on the paper my weirdest kink.

Always alive

For death I strive

One day I’ll dive

for one last night.

With my pal.

Cosmic Girlfriend

Witch and devil

Is this the end ?

Game ! Took a bet !

Dead body in a bath

mother, father, let your kids avoid the draft !

Beautiful friends, look for a cold blooded lizard

Instead of a scamming wizard.

In few decade will come a friend

destroying the establishment from the inside.

And a bullet In his brain

That will be all he gain.

Everyone carry their pain.

Perverted, divergent generation of unholy saints

Singing for the redemption of…

I’m glad you came.

When I do it alone darling

I feel such a shame.

This is not the same.

Can we stop that game.

Boring end of a day,

an other dead corpse

an other death for hopes.

Oh captain I feel sorry.

Why so much disdain ?

Mistrust ? Why do they deserve

a bullet in the guts ?

Why Am I here ? What’s my worth ?

I will finish my days

with my mistress.

I’ve sang about the scream of a butterfly

Fly,

high,

a life unchained, untied.

Freedom for all.

The real one.

Don’t listen to your president

he too, kill innocent.

Exhuberent, arrogant.

All of them,

adamant,

lunging,

Clinging for power.

Humanity ? For that it’s over.

They send your child

to the slaughter house.

When they should be hanging out

in a road-house.

Dead generation

Forget the past.

It’s their turn now

To turn the tide.

A table turn

the forest burn

kids with gun,

They’ve got the fund,

to wage their war.

But none for them,

by the side of the road,

abandonned again.

The hitchhiker

modern Charon

Cross the river

it is shallow

everythings seems,

so hollow.

How the place you’ll go !

Fly high

Come down

to drown

and die.

You fell of the boat

their’s no one above

Neither below.

How the place you will hurt

Boots full of dust

rifles full of rust.

The killer of the futur,

will taste an other kind

Of lust !

Lost !

Mother ?

Yes son ?

Nothing, I’m moving out, moving on !

Buy the times this message reach you,

I will be long gone

because I alway awoke before dawn.

I put my boots on.

Father ?

Yes son ?

I’m not the one,

searching for honor.

Neither glory.

Don’t you worry

Mom, dad.

I’m glad,

thanks to you, a decent life I had,

reality hit me hard.

Nothing,

meet me at the psych ward !

Jaskiers

Tributes to The Lizard King # 3 | Rising your Mojo

The « Tributes to the Lizard King » series is my hommage to the poems and writings of Jim Morrison.

FYI: I am not fluent in English, I’m trying to be at least. Sorry for the potentials mistakes. Feel free to correct me in the comment section.

Lit a cigarette
In front of the audience.
Hit it once
Throw it on them.

Flamethrower
In the trenches,
Audacious !
Going over the fences.
Government lies are denses.

Valse
Tango
Spanish
And Flamenco.

Bulls love mouvement
Not the color !
Smell the blood
Iron odor.

Open the Doors !

travel, jump on the floor

no feast, again ?
No friends
No honor.

Bedroom full
Of books.
Trying to plant some
Roots.

Hangin on to something.
Check the noose.

Give him boose
So he can leave.
On the loose.
He cannot choose.

A freak accident,
By the side of the road,
Dead Natives Indians.
White Americans are
Guilty.

They said ;
Careful !
They’re a killer on a road !
You know the form of his brain !
Tried to change him in vain.
He want to inflict pain.

Hotel money sex and alcool
Hangover as an hyperbole.

Cigarette ashe burned my crotch.
I have to find another dealer
Another dope,
To float my boat.

Tell God
Face Satan,

He’s got himself,
A face, one of a goat.

Watergate,
Call Deepthroat.

A missing colony in Roanoke.

Soft balls, eyes.
hard bones, hole.
Die.

She just want to sleep with some guy.
He just want a relationship.
Church, mariage and
Everything.

How boring…

Guns on the night stand
gonna make the night end.
Note of Achille last stand.

Walking on one leg
shooting with one hand.

The other to busy,
Making provocative gestures.

Yesterday, far away
A Beatles is dead
imagine, song wrote in bed
For a protest
by a millionaire
it’s business
long hair
Man.
Really dont care.

Another shooting
Hitchhiker in the wilderness
Black tharp
Bullets
Cobain brain
Sex drive drained
clout gain
When the music start again.

Daughter of the storm,
birds feeding their offspring
Worms.
They’ve feasted on your dead body.

Morning glory.
Take good care of my wood.
please lady of the street
Be good.

Yelling compliments aloud
head in the clouds.

Give me one ! Please
put myself at ease.
The old men is wise
your thighs, my prizes.

Tight squeeze.

Reflection on the tempo
no mirror
Check ego.

Valentine, oh Valentine !
Officers, I’m innocent !
They started it,
stamping elephant
wear some elegant
cloths.
For you are the galant.
Bed sheets, a talent.

Lucy in the sky with diarhhea

way done bellow.
On the receiving end,
guess a color,
said yellow.

Submarine
Nuclear
missile. Launch.
Being eated alive
by a brown bear. Lunch.

With me you are
You
Tomorow we’ll be good.

But tonight
I’ve met a maniac,
Who think the hear is flat.

Walk on the moon
the dark side
of her. The bright
Influence the sea tide.

Tidy little bedroom
tank crew go boom.

Met the witch on her broom.

Patriarca
Pater Riot

Pussy,
super ball.
An invite
welcome home.

The same rhymes,
the same time.

Kill a men
Don’t go to prison
attacking a demon.

Stay with mom
leave us alone.

Quote on quote
Broad on Broadway’s sidewalk.

Take it, see you, shit sister.

Kneeling for the anthem,

Welcome.

Go home

you are a dead.

Mouvements and conflicts
In our eternity.

Leave
Live light show
making it flows.

Foes full of flaws.

Old papy pays the fine
With rusty Diamonds.

Stay easy and calm
Reproduce.

Scream at the wall.

Great lf the sea

make out the scenery.

Boddah
Woke up !

When ?

Foremost, tomorrow,

Forward, too hard.

First Forest, burn.
Familiar with the boss
But we hate him.

Ate.

Wink.

School called
Let him in.

Fallen
Dragged
Killed.

Holy war,

All in the
Film Noir.

And whiling to be reborn.

No renaissance.

Take your Time.
Reverse the big flow.

A sail laid on the sea tide.

Cancer diagnostic,

let me die.
For what.
Rested my case before and again.
Peaceful resident
Adamant and conscientiously resistant.

I let myself drown into the sea.

We are from another realm ?

Nod your head yes
And I’ll say no.

Go away demon of the night
Yesterday I rested
Today once more,

So let me go !

Your evil dance.

Demonic chance.
See you after.
Today.
The sun is up.
Ghosts throwing up.
They couldn’t handle
Their last cup.

Bye now
World of non-sense.

To never and ever.

Good sight.

For a good bye.

Jaskiers

Tributes to The Lizard King Series # 2 | Turn On The Lights !

The « Tributes to the Lizard King » series is my hommage to the poems and writings of Jim Morrison.

FYI: I am not fluent in English, I’m trying to be at least. Sorry for the potentials mistakes. Feel free to correct me in the comment section.

The music as ended, get up and turn on the lights.

Slowly, my eyes will burn.

Onward !

Let me rest
Fight my inner demons
Unrest.

Outside the window,
Hear the tempest.
Invasive thoughts,
Unwelcomed guest.

Heavy burden, get of my chest.
your finger tips
Run on my skin,
The devil and his jest.

In the never,
Go west,
In the wilderness
thick bushy forest.

Turn on the lights,
Let’s make it bright !

Since the music’s over,
Watch out for the Hitchiker,
Faceless shadow,
Mean, rugged, you disgrace !

I’ll tell you,
When to
Put it off

Because my dear

Death…

it’s not the end
The dark feelings, the bitter,
Bend.
Once more. Over. We’ll do it again.

Just a beginning.

Pass the chemical,
for the American pastoral
Not a country for the Royals.

Let’s go back, to the Grace.
Dear Father, they’re sinner.

To the moon.

All above
A watchtower
No joker
Tell dylan
No tambourin man !

Come again come again !
No ! Next Time.

Right now,
Still need to gather
That mind of mine
thinking about that
Surprise gathering
unlocket it
Took of my hat.
Ready for
The blow-back.

Poor Ophelia, you said it.
The gambler hit.

All in
Chance are
One to five
I only have
Luck this time.

And you, angel,
Wipe out the Dust
With those fairy wings
wind gust.
Throught the Windows
Again, Hitchiker looking for.
Making Widows !

Still, it’s not the time
come
And talk. It will hurt
less
lizard hard eye,
bedroom a mess.

Bring in no priest
banned books all over the place.

Watch for every step,
gain distance from me,
Go away from you.

Still up
mine almost there
Their’s time to spend
life to waste.
no shackles

on wrist.
Welcome, this is not a test
put on weight. The robber
got no vest.

He’s always heading west.

Thunder rolling in the east
maggots and yeast.

Always the same,
Repeating storys
of mother crying
of machins, gunning
Killing,
Bombing.
Rising mister ?
Mojo willing !
Tasty !
Well, billing.

Money for nothin’
The Killer on the road
Gunslingin’

Hooker of my street
Corner.
Hustling with J.Edgar
Hoover.

Over. Not.

Let’s tie another knot !
Hear an other note,
go down and up.

Shining through sherif !
Show, shiner, shining
First photography
aliby !
No you honor,
I’ve condessed
I killed him
jury’s in horror.

Again the window !
Supected spectator
Spectacular and
Sceptical
illusions are not opticals

In my youth
Vigor
Optimum
Continuum
Momentum
Ridin’ bum
Numb
Thumbs press her gum.

Pentobarbital delirium
Til death tear us apart !
Glad to hear from them
the sect
The guru
Solding your gem.

What’s life but a game.

Lights are off, didn’t notice it at first
back at it,
last to run.
Lead the fun
cow-boy empty your gun.

Fragile, fragile !
Careful !
When you move the crate
Treatorous creature !

All on board !
Shot vulture !

Nothing is
Against nature,

Except deprived minds like ours.

Good allure…

Ascending !
Descending…
Deceiving.

Producting
Engenering
Ring
Of
fire.

Situation is dire !

Light spray faster than
A startled cat.

Gaining more fat
Bulking.
For the King.

silence, no more chat.
Dear audience
This is the end

Of the act.

Dim the light.

Slowly.

Dazed and confused.

Down the hatch

Once again, dear friend.

Down and out.

Goodbye.

Jaskiers

Tributes to The Lizard King series # 1 | Under the influence

The « Tributes to the Lizard King » series is my hommage to the poems and writings of Jim Morrison.

FYI: I am not fluent in English, I’m trying to be at least. Sorry for the potentials mistakes. Feel free to correct me in the comment section.

Wrote under influence

Here I am. Once again I have to take this pill supposed to make me feel good. To stop my sadness and to make me sleep.

Let me tell you, I hate those drugs ! My instinct, when I’ve been prescripted them, told me that’s wasn’t a good thing. I should have followed my instinct. After all, this ancient gift lead us, humanity, to where we are right now.

The first time I took them, they tasted like something… chimical. Almost sour and surely not a moment I look up to when I’m going to sleep.

I accuse them of being responsible for a lot of physical problems. Hair failling out from my scalp.

It mess with my whole body but others, them, they all seems ok after taking it but apparently… the problem is me.

So, once I swallow the pills, I was sure that this drugs will lead me to degradation.

Well I have heard many times, from my gut instinct, from the inside.

So I kept taking it… it was something. I took one a few minutes ago.

telle me the worse situation.

How much of pill consumption do i need ?

This pill also bring non-sens.

This is a strange things, what am I seeing ?

So now, I should really understand.

I dread having to take them.

They burn my brain.

Until the sun rise, that cruel mesure of time. A tic and a toc.

This is messing up everything over there. Why do we need sleep anyway.

Doing it’s things, it’s a very good service !

It’s difficult to write under the influence. Why ? Too hard for you to fully understand. Take one for yourself darling.

They want to kill a loyal customer. I wish I could go and see, but I’m on my way to become a zombi.

I don’t understand why I need this… come on. Why don’t you go inside and leave me alone after consumption ?

What kind of subject do you offer me ?

Vision of tree and fake leather.

Where do you wan’t to lead me ?

What do you want to show me ?

What do you want from me ?

Why are you showing me this ?

Is everything ok ? You burn my brain.

My energy you’re draining.

Too much damage ! I’ll finish in the gutters.

Stop enforcing your laws on me !

Segnõr stop ! I’m only daft, don’t wan’t to die yet !

If only my body could understand. I just want sleep.

How heavy is the mind ? How fragil it is. A simple pill !

The forest is waiting for me. I see the tree, green leaves ! I take some for thee…

How romantic ! Lost in my antics’!

Thanks you Jim for your wisdom,

Because know I’m feeling free !

In my poetry !

Unleash the crazy !

Down, my eyes are bleeding. For trying to escape an heavy mind. Can’t even found solace in the arms of the sleeping god !

Why Am I Even (heaven) here ?

Duality of the two sides of my brain. One telling me : give up yourself my dear. The other ? Too numb, to dumb.

I don’t want it ! But I need it ! Duality, this foe ! You ennemy !

Let me sleep !

But you have to do your deed !

Dead.

Writing till my mind shut off.

A gift for you, dear reader. Kind audience.

This is everyday, a battle for wellness.

A pill, and another one. Waking up in the middle of the night to finish the work. And meeting a strange fellow. A mysterious entity took control. Few hours of sleep and he disapear.

How strange.

Thanks Jim.

To the wizard king !

Keep dancing !

I wish I could… tame my music.

Sorry, I need some sleep.

Jaskiers

Une opportunité rêvée – Chapitre Final

« – Je suis là cobaye ! Pas besoin de me chercher ! Papa vient à toi ! »

Il tira une nouvelle fois, j’avais anticipé le coup avec mes réflexes aiguisés à l’extrême. Les mouvements de son index appuyant sur la détente se firent au ralenti. Mais moi, je ne l’étais pas, au ralenti. J’esquivais la balle qui continua doucement son trajet rectiligne en direction du vieil homme. Tout redevint à vitesse normale d’un coup seul coup, me laissant le temps de faire un bond en avant. Je pris la main du doc’ qui tenait le revolver, la tourna à 360 degrés. Ses os craquèrent dans ma main. Je lui tendis le bras gauche avec ma main gauche et assenas un coup du plat de la main droite sur son coude qui émit un son de bouteille en plastique piétinée. Son bras était brisé.

Je le pris par les cheveux et le projetais dans la chambre. Le pauvre vieux qui avait assisté à tout cela avait été touché à l’abdomen par la balle du docteur que j’avais esquivé. En état de choc, il regardait sa blessure et sa main ensanglantée avec laquelle il essayait d’arrêter l’hémorragie.

Je donna une violente claque à ce vieillard, sa tête percuta le sol sur le sol carrelé. Je ne crois pas l’avoir tué, juste l’avoir assommé, il ne m’avait rien fait, mais qui sait ce qu’il aurait pu faire ? Le docteur l’avait tué après tout, je n’avais fais qu’abrégé son agonie.

J’allais maintenant régler mes comptes avec le docteur, dont le bras gauche au coude fracassé et la main droite broyée n’avaient pas l’air de le faire souffrir.

« – Wow ! Gamin ! J’avais pas prévu ça !

  • Ah non ? Est qu’aviez-vous prévu ?
  • C’était secret…
  • Hey bien ça ne le sera plus !
  • Écoute-moi ! Arrête ça. Tu as tué John, tu es un tueur ! Tu n’as pas assez de sagesse pour avoir une telle force…
  • Allons ! Vous me parlez de sagesse ? Était-ce sage de m’injecter cette… chose ?
  • Je ne savais pas que ça allait prendre une telle ampleur !
  • Qu’aviez-vous en tête exactement ? C’était quoi ces expériences ?
  • C’est militaire ! On… voulait créer… une… substance qui permettrait à un soldat tombé à la mer, marinier ou pilote, de ne pas se noyer…
  • Ça a marché !
  • Oui mais peut-être… trop !
  • Je n’ai pas vraiment à m’en plaindre…
  • Qu’est-ce que vous êtes… devenus exactement mon garçon ?
  • Je ne suis pas votre garçon, ni votre cobaye. Mais depuis l’expérience, mes sens sont comme décuplés, mes réflexes sont aiguisées, ma force physique est incroyable, ma condition physique en elle-même est impressionnante. Ma mémoire, mon intelligence sont passées à un niveau de capacités incroyablement performantes. Je suis passé d’étudiant fauché à sur-homme grâce à votre expérience docteur !
  • Je vois ça… j’ai mal géré la dose… mon projet… c’était de le tester sur vous et d’améliorer la drogue. Vous avez beaucoup souffert pendant l’expérience et cela, même si la vie du soldat est sauvée, n’est pas une bonne chose. Il faut qu’il soit sauvé et puisse reprendre le service le plus rapidement possible, sans séquelle.
  • Vous avez l’air tellement déçus docteur ! Mais vous aviez raison, vous avez créé une révolution. J’ai été le spectateur et l’acteur d’une révolution qui va bouleverser le monde entier ! Vous auriez pu devenir encore plus riche… quoique si nous devenions tous des super-humains, le monde s’écroulerait en quelques jours !
  • Mais je peux peut-être arrêter ça. Vous ne voulez pas rester dans cet état de… super-humain comme vous dites, toute votre vie ?
  • Je n’ai pas vraiment à m’en plaindre. J’ai cassé pas mal de chose sans le vouloir, je dois apprendre à contrôler ma force. Non, je ne veux pas changer.
  • Mais… vous réalisez que cela pourra durer jusqu’à votre mort ? Vous… ce n’est pas une vie ! C’est le mythe de Midas en quelque sorte !
  • Des mythes gréco-romains ! Belle analogie ! Je suis plutôt Hercule, je pense.
  • Je peux vous rendre normal à nouveau !
  • Si vous le pouviez, vous l’auriez fait tout de suite après l’expérience. La vérité, c’est que vous n’avez aucune idée de comment faire marche arrière.
  • Laissez-moi un peu de temps !
  • Mais je ne veux pas redevenir comme avant !
  • Vous êtes devenus un tueur !
  • Je me suis défendu !
  • Vous auriez pu facilement mettre ce pauvre John hors d’état de nuire sans le tuer !
  • Effectivement… mais je ne contrôle pas vraiment ma force comme je vous l’ai déjà répété.
  • Arrêtons cette folie, tous les deux !
  • Et que feriez-vous après ? Vous continuerez vos expériences et ferez souffrir d’autres cobayes et vous ferez de ce monde un champ de bataille !
  • Faites ce que vous avez à faire, dites-moi comment vous voulez que tout cela finisse ! Me tuer ne vous apportera rien. Vous savez que l’organisation vous traquera sans relâche
  • Je le sais, et je les attends. Je suis tellement pressé de m’occuper d’eux, c’est… euphorisant d’utiliser mes incroyables capacités ! Quand à vous, je vais régler notre différent une bonne fois pour toute ! »

Je ramassai son pistolet, j’appuyais le canon sur la tempe du docteur :

« – Un savant fou se suicide après avoir tué son homme de main et un vieux… je ne sais pas vraiment qui il était mais c’est vous qui l’avez condamné. Meurtres suicide, c’est ce qui ressortira de ce carnage, tout simplement !

  • Pit… »

Le coup de feu était partie, sa cervelle dégoulinait sur le mur blanc immaculé.

Je ne pris même pas le temps de regarder les derniers soubresauts de son corps. Je sortis de la salle, découvris après quelques minutes de recherches la salle de surveillance, effaça les enregistrements et brûla les disques durs.

Je sortis du bâtiment, j’allais continuer ma vie comme avant ou presque, car maintenant, j’avais des capacités surhumaines… et confiance en moi. Terriblement confiance en moi.

(A suivre ?)

Jaskiers

Une opportunité rêvée – Chapitre 9

Je décidais d’y aller en courant, comme je l’avais fait pour revenir. J’arrivai en avance, ne sonna pas à l’interphone, ne me dérangea pas à fixer du regard la caméra pour m’identifier. J’eus juste à pousser la poignée de la porte et cette dernière s’ouvrît devant moi, les pênes se brisèrent et le bruit de leur chute sur le sol carrelé raisonna dans l’immense hall d’entrée.

« – Hey docteur ! Votre cobaye est arrivé ! Et il est impatient, impatient de parler des résultats de votre expérience. »

Mes mots aussi raisonnèrent, je savais qu’il me voyait et m’entendait car tout semblait sécurisés dans ce bâtiment. Je repérais une caméra de surveillance, fit un geste amical de la main et pointa ma montre en signe d’impatience.

« – Bonjour cobaye ! »

La voix du docteur se fit entendre par des hauts parleurs. Je m’attendais à de la peur mais pas à de la lâcheté pour un homme de science.

« – Montrer vous doc’ ! Croyez-moi, vous aurez envie de voir ce que je suis devenu grâce à vous ! 

  • Est-ce… une bonne chose ?
  • Ce que je suis devenus ?
  • Oui !
  • Et bien venez vous faire votre propre avis !
  • Vous me paraissez bien agité cobaye ! La destruction de la porte d’entrée blindée sera retenu sur votre rémunération !
  • Oh ! Il n’y a rien dans le contrat que j’ai signé stipulant ce genre de chose docteur ! Mais ce n’est qu’une porte, vous devriez voir ce dont je suis capable grâce à vous !
  • Oh mais quel empressement ! Quel changement effectivement !
  • N’est-ce pas ? Venez voir de plus près !
  • Oh mon garçon ! Pas besoin d’être si pressé ! Dans une expérience il faut observer, avoir de la patience !
  • D’accord, mais… »

John, son homme de main, sortit d’une des portes latérales de gauche et se précipita sur moi. J’avais attendu ce moment depuis plusieurs jours.

Il sortit une matraque télescopique et m’attaqua avec. Je dressai mon avant-bras gauche pour me protéger, la matraque percuta mon bras et elle éclata en plusieurs morceaux. Je ne laissai pas le temps à John de comprendre et lui envoyai un direct du droit en plein nez. Je sentis le cartilage de son nez craquer, je lui envoya un coup de poing avec mon poing gauche dans le ventre. John s’affaissa par terre, à genoux. Je mis un terme à ses souffrances en frappant sa tête d’un coup de pied. Sa nuque fit un bruit de branches séchées sur lesquelles on aurait sauté.

John, allongé sur le dos, la tête dans une position étrange émît un râle rauque, du sang sortait de sa bouche et de ses oreilles. Il agonisait.

« – Docteur ! J’ai besoin d’un autre cobaye ! Le vôtre n’était pas très solide ! »

Le docteur ne répondit pas. Une alarme se mit à gémir.

D’instinct, je me précipitais vers une des portes latérales de gauche, celles où je n’étais jamais allé, celles par où était sorti John. Je pensais que c’était de ce côté que les scientifiques créchaient. Les portes de droites étant sûrement réservées à leurs expériences.

Je me retrouvais dans un couloir similaire à celui où j’avais été torturé. Je pensais qu’ici serait un bon endroit pour une bagarre si plusieurs sbires du docteur se rameutaient, étant dans un couloir plutôt étroit, ils ne pouvaient m’attaquer à plusieurs à la fois.

J’ouvris quelques portes, au petit bonheur la chance. Toutes les portes semblaient mener à des chambres. Des chambres avec lit, table de travail scientifique avec éprouvettes, écrans de surveillance et tutti quanti. J’étais bel et bien dans le quartier où les docteurs et scientifiques observaient et travaillaient sur leurs projets.

Je tombais sur un pauvre hère en caleçon, le crâne chauve avec de fine lunettes.

« – Bonjour monsieur, je suis de la sécurité. Pouvez-vous m’indiquer où se trouve le docteur ?

  • Lequel ?
  • Le docteur qui fait des expériences avec la baignoire.
  • Ah… »

Je sentis que ce monsieur avait compris que je n’étais pas de la sécurité. Il se jeta sur moi. Je l’attrapai par les épaules et le souleva de terre.

« – Monsieur, je suis là pour votre sécurité, le docteur a besoin d’aide, et d’ailleurs vous aussi. Je dois vous amener à la salle de sécurité. »

J’essayais de reprendre mon mensonge histoire de ne pas perdre trop de temps. Et plus les mensonges sont gros, plus les gens ont tendance à les croire. Mais il me regardait, terrorisé.

« – Monsieur ! Nous n’avons pas le temps d’attendre, dites-moi où est le doc’!

  • Su… sûrement dans sa chambre !
  • Quelle chambre ?
  • Au bout de ce couloir.
  • Porte de droite ou de gauche.
  • Gau… gauche ! »

Je reçus comme un coup de poing dans les reins accompagné d’un bruit sourd. Je lâchais le pauvre homme et me retourna pour voir le docteur, un pistolet dans les mains.

Jaskiers