Après avoir lu le livre « Le photographe de Mauthausen » de Benito Bermejo et la bande dessinée éponyme de Salva Rubio, Pedro J. Colombo et Aintzane Landa, j’ai découvert à ma grande surprise qu’il existait le film sur Netflix.
Ayant lu les livres, je me devais donc de regarder le film. Comme je l’ai déjà mentionné auparavant, je ne suis pas un expert du monde cinématographique ni de ses mécanismes. La « critique » de ce film sera plutôt basée sur les lectures des deux livres.
L’histoire est basée sur plusieurs théories sur la manière dont Francisco Boix a sorti les négatifs du camp. Des théories que je n’avais pas lu dans les deux ouvrages m’ont surpris, je ne sais pas si ils sont véridiques ou fabriqués pour le besoin du scénario. Cela peux être déstabilisant si vous avez lu les deux ouvrages avant le film, ce que je vous conseil de faire. Les photographies prise par Ricker (un SS photographe qui avait prit Boix comme assistant) et Boix lui même sont mise en scène de manière parfaite dans le film. Je dirai que c’est un bon complément graphique et vidéoludique pour l’histoire des négatifs de Mauthausen. L’acteur jouant Francisco Boix, Mario Casas, est très bon et très convaincant dans son rôle.
Mario Casas dans le rôle de Francisco Boix.
Côté esthétique, le film est bon, même si on peux voir parfois l’effet fond vert et quelque décors pas très crédible mais cela reste très minime vu la qualité du jeux des acteurs et le scénario « remodelé ».
Je vous conseil le film APRÈS avoir lu les livres. Les photographies que vous verrez dans les livres se transposeront dans le film. L’expérience est intéressante.
Chose importante qu’il faut noter, il est très difficile de faire un film sur les camps nazis. Ne pas tomber dans le voyeurisme, le gore, le « pathos », le « too-much ». Dans cette optique là, la réalisatrice Mar Targarona a fait un excellent travail, ne tombant pas dans les pièges, concentrant son film sur les détenus, leurs relation entre eux et avec les SS.
Richard van Weyden dans le rôle du SS Paul Ricken.
J’ai regardé le film en version originale sous-titré et je pense que vous devriez faire de même. Le film ayant comme sujet les républicains espagnoles et les nazis, la langue vous permet de rentrer plus facilement dans le film.
Femmes libérées devant leurs block à Mauthausen. Photo Boix.
C’est tous pour cette « review » de film, je ne suis pas cinéphile, prenez cette critique avec des pincettes. Mais je vous le conseil. L’horreur et le sacrifice qu’ont vécus les espagnols ne doivent pas être oubliés.
Détenu de Mauthausen à la libération du camp. Le détenu est au bord de la mort, allongé dans ses excréments. photographe inconnu (Boix ?).
–Dedico este artículo a los refugiados españoles de la Segunda Guerra Mundial a quienes Francia traicionó.–
De gauche à droite :Into the Wild de Jon Krakauer, le film réalisé par Sean Penn Into the Wild et à droite Into the Wild L’Histoire de mon frère par Carine McCandless.
Ces 3 œuvres retracent l’histoire vraie de l’aventure épique du jeune Christopher McCandless.
J’ai encore pas mal d’ouvrage à lire avant de pouvoir dévorer ces 3 là, en attendant, si vous ne connaissez pas l’histoire de Christopher, je vous conseil de faire une petite recherche sur Google.
Arthur Fleck (Joaquin Phoenix), comédien de stand-up raté, est agressé alors qu’il erre dans les rues de Gotham déguisé en clown. Méprise de tous et bafoué, il bascule peu à peu dans la folie pour devenir le Joker, un dangereux tueur psychotique. Un chef d’œuvre du réalisateur Todd Phillips.
– Comme je l’ai écrit pour mon article sur Once upon a Time in Hollywood, je ne suis pas un fin connaisseur de films. MAIS, ce Joker m’as attiré depuis plus d’un an.
Je me souviens de Phoenix dans Gladiator, film qui m’as marqué. Je connais aussi l’immense De Niro mais surtout, j’ai une fascination bizarre pour le Joker.
Car le Joker est peut-être le vilain le plus connus, mais aussi et surtout, je suis fasciné par la « psychologie » du personnage. Le Joker semble être un rôle que beaucoup d’acteur rêve de jouer, et ceux qui l’ont incarné précédemment (Mark Hamill, Jack Nicholson, Heath Ledger…) ont tous endossés avec brio et sérieux le rôle du vilain. Heath Ledger remportera, à titre posthume, l’Oscar du meilleur acteur pour un second rôle pour son interprétation du Joker dans Batman : The Dark Knight. Et au début de l’année 2020, Joaquin Phoenix a remporté l’Oscar du meilleur acteur pour Joker.
J’avais donc beaucoup de raisons d’espérer voir un bon film, un chef-d’œuvre comme présenté dans le résumé.
Trivia sympa : l’inspiration pour la création du Joker et de son sourire vient du film muet allemand L’homme qui rit, tiré du roman eponyme de Victor Hugo ! Les traits de l’acteur Conrad Veidt ont servit pour la création graphique du Joker ! (voir photo)
Place maintenant au film.
J’ai beaucoup lu d’articles décrivant des spectateurs sortant du cinéma (le film est sorti fin 2019, un temps où il n’y avait pas de Covid, oui oui, vous vous rappelez de ce temps ?) car le film était « trop violent » et je dois dire que je ne suis pas d’accord, loin d’être gore ou violant à outrance. Certes oui la violence est présente, mais placée judicieusement.
Je crois que le succès du film vient aussi de l’époque où l’on vie. Certaines scènes peuvent rappeler des problèmes qui ont eux lieu pendant la « crise des gilets jaunes » et maintenant la crise de la Covid.
Un autre sujet important, pour moi, et le problème des traitements psychiatriques et comment, la société considère, souvent péjorativement les malades. À mon humble avis, la psychiatrie a encore beaucoup de chemin à parcourir pour arriver à soigner dignement et efficacement les patients et la société aussi, à besoin d’apprendre et de comprendre les malades, qui ne sont pas fous, mais malades.
Dans le cas du Joker, sa pathologie s’empire avec l’effondrement du système sanitaire et du manque d’argent pour ce dernier.
Je ne puis en dire plus, je pense, par peur de vous spoiler le film.
On peut par contre parler de la prestation, superbe, de Joaquin Phoenix. Le Joker, un homme malade, qui souffre du syndrome pseudo-bulbaire(PBA) qui provoque chez le malade des crises de fou rire incontrôlable http://pseudo-bulbaire(PBA), devient un psychopathe. L’environnement, une faiblesse de la société et une enfance traumatisante et le cocktail est prêt. Le psychopathe est né.
Joaquin interprète et glisse de l’homme au tueur avec une certaine « finesse », le directeur Todd Phillips doit en être pour quelque chose aussi. La transition est parfaite, l’interprétation de même.
Je conseil le film à un public averti et mature.
Le Vilain le plus connus est charismatique certe, mais cela reste du cinéma, une fiction et j’ai peur que certaines personnes prennent le caractère du Joker comme quelque chose de « normal ». Ce qu’il n’est pas. Il reste un meurtrier de sang froid, de masse, un opportuniste, prenant avantage de la situation pour commettre ses crimes. Cela reste un bon film, qui a tapé pile au moment de sa sortie. –
Once Upon a Time… in Hollywood de Quentin Tarantino revisite le Los Angeles de 1969, quand tout est en train de changer. La star de télévision Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) et le cascadeur Cliff Booth (Brad Pitt), sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus. Le neuvième film de l’auteur-réalisateur met en scène une vaste distribution et de multiples intrigues dans un hommage aux derniers moments de l’âge d’or d’Hollywood.
– Avant toute chose, je tiens à préciser que je ne suis pas le plus grand des cinéphiles, mais je ne pouvais pas passer à côté d’un film avec un tel casting. J’adore DiCaprio et comme beaucoup je suis tombé amoureux de Margot Robbie dans Le loupde Wallstreet. Il me fallait voir se film. Un peu en retard certes mais comme écrit si dessus, je ne suis pas le plus grand des cinéphiles.
Le début du film, je dirai la première heure est un peu longue. Je sais qu’il y a pléthore de clin d’œil aux anciennes émissions et films américains.
Amateur de vielles voitures, ce film est pour vous ! Vous allez adorer !
La fin du film est vraiment surprenante et inattendue. Elle rattrape tous le film.
DiCaprio et Brad Pitt ensemble sont super. Et Margot Robbie adorable.
C’est tout pour cette critique. Assez nul je sais mais je voulais parler un peu de ce film. –
Léo dans Gatsby le magnifique, film tiré du roman à succès éponyme de Scott F Fitzgerald.
Quelques photographies et gifs de mon acteur préféré, non pas seulement parce qu’il est beau garçon, mais l’artiste est talentueux ! Dans la plupart de ses films, son personnage pete un plomb et j’adore ça. Il a mit du temps à gagner son Oscar pour « Le Revenant »mais il l’a amplement mérité ! Avant de continuer, on sais maintenant à peu près tous que Léo est un grand défenseur de la planète et un activiste dans se domaine, je vous laisse donc avec son site internet www.leonardodicaprio.org .
Durant le tournage de Titanic, avec Kate Winslet, qui est et restera son premier et véritable amour. Kate étant mariée, je crois que Léo se rattrape en sortant avec toutes les mannequins de Victoria Secret. (Source : ma jalousie)DiCaprio durant le tournage de Django Unchained. Non ce n’est pas du faux sang mais son vrai sang. Il s’est ouvert la main et a continué à jouer la scène sous le regard terrifié de Tarantino le réalisateur. Quand je vous disais que ses personnages aimaient peter leurs plombs !« Don’t let your mouth get you into something your ass can’t handle. » Léo et sa cigarette électronique… Je crois que c’est sa vraie compagne en faite…Léo et son PRÉCIEUX ! Léo dans The Wolf of Wallstreet.Dans The Wolf of Wallstreet. Cette scène et la scène où il rentre dans sa voiture complètement drogué sont hilarantes !
Acheté par curiosité mon premier Vanity Fair. Je pensais que c’était QUE pour les femmes mais j’ai été surpris. Aussi, le teaser du nouveau Batman (starring Pattinson) contient la chanson « Something in the way » de Nirvana donc l’interview du nouveau Batman m’intéressais. J’ai adoré le Batman incarné par le super (jeux de mot ?) Christian Bale. Robert a de la pression sur les épaules mais j’ai entendu de bon retour de ses derniers films. L’article sur le psychiatre, le prisonnier iranien, les injections dans le « point G » et sur la venue de Lady Diana dans la série The Crown sont très intéressants. Le magazine propose aussi tous les mois un article sur une personnalité du féminisme et son activisme. J’ai aimé !
Hier, j’ai posté un article rempli de photographies et de gif d’un jeune Alain Delon. Ce soir en faisant les courses et en passant devant le rayon magazine, je tombe sur un France Dimanchehors-série sur LE MONSIEUR !
Un heureux hasard ? Oui ou non, j’ai 225 photos exclusives de Delon à regarder alors à la prochaine !
Avec Romy Schneider bien sur Fumer c’est très mal Alain !
Wow…
Ma prochaine coupe de cheveu pour sur !
Flippant le petit air de Ted Bundy
Wow V2
Profitons, c’est encore dimanche !
Freddy Mercury ´stache
On a dis c’est dimanche pas de travail Alain !
Après la baignade, voilà pas de travail !
Oui, demain c’est lundi Alain…
Si vous aussi vous êtes un homme hétérosexuel et que vous avez questionné votre sexualité après ces images et gifs, saches que vous n’êtes pas le seul !
À la recherche de la lumière : Platoon, Midnight Express, Scarface, Salvador et le milieu du cinéma : écrire, réaliser, et survivre
Quatrième de couverture : Bien avant de connaître la gloire avec Platoon, en 1986, Oliver Stone, figure mythique du cinéma américain, réalisateur et scénariste multi-oscarisé, avait déjà vécu mille vies. Fils d’une française et d’un soldat américain, le jeune Stone a déjà été fantassin pendant la guerre du Vietnam, puis a connu des années de misère, passées à écrire des kilomètres de scripts inaboutis, tout en conduisant des taxis dans les rues de New York pour survivre. Le figure réalisateur de Wall Street décide alors de changer de vie, et traverse les Etats-Unis pour s’installer à Los Angeles. Et c’est là, enfin, que son existence bascule. Aujourd’hui âgé de 74 ans, Oliver Stone se penche sur cette vie digne des plus grands scénarios. Sans complaisance, mais toujours avec une malice et une intelligence fulgurante, il raconte les hauts, les bas ; les succès nombreux, et les coups durs. Avec la verve qui lui est propre, il nous plonge dans ses rendez-vous avec Al Pacino en pleine écriture des scenarii de Scarface, Platoon ou encore Né un 4 juillet, mais se confie aussi sur les démons qui l’ont longtemps poursuivi. Remontant le fil de sa mémoire, Stone nous livre également ses périlleuses recherches dans les bas-fonds de Miami alors qu’il écrivait le scénario de Scarface, ses relations houleuses avec Michael Cimino, réalisateur de Voyage au bout de l’enfer, le tournage pour le moins chaotique de l’inoubliable Midnight express, et bien plus encore… Traversé par une énergie à couper le souffle, À la recherche de la lumière retrace la destinée inégalable d’un talent brut et l’âge d’or d’Hollywood. Né en 1946, Oliver Stone est connu dans le monde entier depuis les années 70 pour son œuvre de réalisateur et de scénaristes, auréolée de nombreux Oscars, Golden Globes et BAFTA Awards. « Tueurs nés, Scarface, Midnight Express, Platoon, JFK, Wall Street… Les mémoires d’un monstre sacré du cinéma américain »
Extrait : Le soleil est quasiment à son zénith, la chaleur suffocante. Je suis prêt à crier : « Moteur ! ». Après quinze ans passés à tenter de réaliser un film de cette ampleur, c’est un rêve qui se réalise aujourd’hui, la concrétisation des rêves d’un gamin trouvant un tas de soldats en plastique et de trains électriques sous son sapin de Noël, la concrétisation de mon univers à moi. J’en suis le concepteur, l’ingénieur, j’ai le pouvoir de décider de qui vit et qui meurt sur cette scène que j’ai moi-même créée. Tout ce qui dans mon enfance m’enthousiasmait au cinéma est réuni : des batailles, des actes pleins de fougue et de panache, et leurs conséquences.
– Stone ce dévoile, sans sembler se retenir, sur sa vie, hanté par la guerre du Vietnam, cette autobiographie semble avoir été un douloureux projet. Entre un complexe d’Œdipe assumé, le sexe, l’argent, la drogue, la notoriété, il faut penser à un Oliver Stone trempant sa plume dans les tréfonds de ses démons. Il raconte son enfance, le divorce de ses parents, un père à WallStreet, sévère et distant avec son fils et une mère française, frivole et dépendante de ses multiples amants. Son année sabbatique à l’université qui se transforme en abandons de ses études car Oliver a découvert ce qui le fait vibrer. L’écriture de scénario. De ces débuts chaotiques jusqu’aux plus hauts sommets d’Hollywood, Stone écrit. Les disputes à n’en plus finir avec les producteurs, les agents, les acteurs, les politiciens, les équipes techniques, les difficultés techniques, tous ça et plus passé au crible de la plume de Stone. De cette lecture, j’ai surtout découvert à quel point Stone était hanté par son passage au Vietnam. Malgré les décennies, il ne semble pas avoir pu complètement se détacher de l’enfer, vu et vécu, de cette guerre qu’il trouve stupide. Elle l’a transformé, à la vision de son cinéma, anticonformiste et violent à l’époque d’une Amérique conservatrice et en conflit avec l’URSS au bord de l’implosion. L’homme se battra pour SON cinéma et je crois que l’écriture de son autobiographie était un combat de plus dans une vie rempli de conflit mais aussi d’amour. En bonus, des photographies au milieux du livre plutôt sympathiques mais au final très anecdotiques car le récit d’Oliver Stone est captivant.– Jaskiers
Extrait : Ce à quoi s’attache ce livre, c’est au fait de chercher à réaliser un rêve à tout prix, même sans argent. Le fait de rogner sur tout, d’improviser, de baratiner, de bricoler avec les moyens du bord pour faire des films jusqu’au bout et les projeter dans des salles, sans savoir quand tombera le prochain jour de paye, ou quand arrivera la prochaine mousson, ou quand piquera le prochain scorpion. Le fait de ne jamais se contenter d’un « non ». De mentir éhontément, de serrer les dents de toutes ses forces et de survivre. Tout ce chemin parcouru entre une enfance magique à New York et la guerre du Vietnam, toutes mes luttes pour en revenir. C’est un livre sur l’échec, sur la perte de la confiance en soi. Et c’est aussi un livre sur le succès et l’arrogance. Sur les drogues, sur les années, qu’on traverse et qui nous traversent, politiquement et socialement. Sur l’imagination, sur le fait de s’inventer ses propres rêves et de tout faire pour qu’ils deviennent réalité. Et puis bien sur, c’est un livre plein de mensonges, de trahisons, d’escrocs et de héros, de personnes dont la seule présence est un cadeau, et de celles qui n’hésitent pas à vous détruire si vous leur en laissez l’occasion.