Jim et Pam, rue Beautrellis, 1971

Un homme, grand, avec des longs cheveux brun aux reflets châtains, comme sa longue barbe, arborant un léger embonpoint, fait le funambule au bord d’une fenêtre.

Tous ses voisins, sont habitués. Il n’est pas suicidaire, quoique… mais il ne va pas sauter. Il fait cela car il aime peut-être flirter avec la grande faucheuse et surtout, se faire remarquer jusqu’à à provoquer des réactions chez les passants. Mais à Paris, on ne regarde pas en l’air, on regarde devant soi ou ses chaussures. Aucun passant ne daigne regarder, ni s’inquiéter du funambule chevelu. Même dans le cas contraire, ils n’ont pas le temps d’être inquiets. Car à Paris, tout le monde est pressé.

Cette nuit, ses voisins ont entendu une énième dispute éclater entre lui et sa concubine, ou plutôt sa régulière, Pam. Une petite rousse très belle, très charmante à l’air fragile et mutine.

L’un des deux était saoul, voir carrément les deux. Ça gueulait en anglais. Les « fuck », « bitch », « asshole », « son of a bitch » et autres joyeusetés de la langue anglaise avaient raisonné dans tout l’immeuble.

Un voisin de palier regrette Zozo, la mannequin qui habite cet appartement et qui l’a prêté au couple d’américain. On dit qu’elle le leur a loué mais que ses locataires oublient souvent de payer.

L’homme serait un poète, à ce que la rumeur dit. Il doit être connu outre-Manche voir outre-Atlantique pour se permettre un train de vie si spécial. Qu’il paît son appartement ou non, les bitures qu’il se met avec ses ami(e)s sont régulières. On ne parle pas que d’alcool, ça sent parfois l’herbe dans le hall de l’immeuble. On voit parfois un jeune homme, dans la vingtaine, plutôt beau garçon, bien habillé, rentrer et sortir de l’immeuble. On dit qu’il est un comte, il a un nom en « de », un garçon d’une famille bourgeoise pour sûr. Certains voisins ont mené leur petite enquête. Ce jeune homme deal de la drogue dure, de l’héroïne venue de Chine, fournit par les truands marseillais.

Les voisins sont des voyeurs, tout le monde l’est un peu quand on vit si proche les uns des autres. Et certains ont remarqué que le jeune comte venait souvent quand le grand barbu n’était pas là.

Après tout, on sait que lui aussi la trompe. On l’a vue amener des filles, parfois plusieurs en même temps, dans l’appartement. C’est donc de bonne guerre que Pam se tape leur jeune dealer.

Le grand brun est descendu de son perchoir étroit et fume une cigarette, puis une autre. Une n’est presque pas finie qu’il en allume une autre. Il a le regard dans le vide, il semble perdu. On peut même voir une lueur de désespoir, quelque chose de spirituel, comme un appel à l’aide à un Dieu quelconque au fond de ses yeux bleus fatigués.

Pas de cris ce matin, la dispute s’est arrêtée au milieu de la nuit. On a entendu des bruits sourds, des coups, sûrement. Les deux se battent comme des chiffonniers et ne se cachent pas pour s’échanger quelques baffes dans le hall d’escalier quand ils rentrent tard, ensemble, souvent le soir, complètement défoncés.

Personne n’appelle jamais les flics, on se mêle de ses affaires. Et se grand type, qui ne semble faire de mal à personne excepté à lui même et à sa régulière, n’est pas quelqu’un qui cherche la bagarre avec les voisins. Mais mieux vaux ne pas attiser la colère d’un alcoolique.

En parlant de colère, l’homme reparaît à sa fenêtre et crie :

« Have you ever broken throught ? Through the other side ? »

Le silence parisien lui répond. Une réponse qui ne semble pas le satisfaire. Il rétorque donc :

« If the doors of perception were cleansed every thing would appear to man as it is, infinite ! »

Pas de réponse là encore. Quelque seconde plus tard, après s’être allumé une nouvelle cigarette, il se penche dangereusement sur la rambarde. Ceux qui l’aperçoivent prient intérieurement pour que la rambarde soit solidement fixé au mur mais restent muets.

« William Blake anyone ? »

Silence.

« Huxley ? Aldous ? »

Quelques coups de klaxon résonnent au loin pour toute réponse.

« Andale ! Andale ! Français ! »

Retour du silence.

« I did broke broke through the other side, not as easy as it appeared. And man, I wish I didn’t see the infinite. Fuck no. Please god, help me. »

Il jette sa cigarette à moitié consumée par la fenêtre. Habituel, là aussi. Heureusement, le hasard fait qu’il n’y a jamais personne qui passe sous sa fenêtre au même moment. Et, surtout, quand quelqu’un gueule de sa fenêtre, on change de trottoir.

« Do not pick up hitchhiker ! Their’s a killer on the road ! »

Et la litanie recommence.

« Father ? Father ? Père ? »

Silence.

« I want to kill you !… MOTHER ? Mama ? »

Silence.

« I want to… fu… fuck you ! »

Quelques pigeons roucoulent.

« The whisky-à-gogo, the original one, you know it’s just in the area ? Well, try to kick me out again ! »

Silence.

« Guess the French are okays with their oedipus complexes. Alright. »

Une voiture de police passe dans la rue, elle ralentit au niveau de Jim, on peut voir les deux policiers penchés sur le tableau de bord, le regard rivé sur Jim.

Jim leur fait un salut amical.

« Bonjour police ! Eat my ass yes ! »

Les deux gendarmes se regardent, échange de regard confus entre eux, puis redémarrent et s’en vont.

« Au revoir ! Au revoir ! Révolution ! Au revoir. »

Un cri derrière Jim, il est difficile de distinguer les mots, mais le ton, lui, est autoritaire.

Pamela tire son régulier, l’écarte dès la fenêtre et la ferme.

Silence.

C’est un spectacle étrange dont les voisins du poète sont témoins presque chaque jour depuis l’arrivée du couple tumultueux.

Certains, inconsciemment, ont parfois l’impression d’être comme happé par les discours de l’homme barbu à sa fenêtre. Comme le prêche d’un gourou. D’ailleurs, ils ressemblent à ce type américain qui avait une « famille ». Famille qu’il a poussé à tuer Sharon Tate, enceinte.

L’Amérique, on ne sait plus quoi en penser. La France non plus à vrai dire. Mai 68 est finie depuis 3 ans, mais est-ce que quelque chose a vraiment changé ? Les jeunes ont-ils forcé les vieux à les écouter ou a encore plus les haïr ?

Les temps ont changé. Beaucoup, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. D’ailleurs, des jeunes Américains, pauvres pour la plupart, dont beaucoup de Noirs, qui vivent dans des ghettos, partent tuer et se faire tuer à des milliers de kilomètres de chez eux dans une guerre qu’ils ne comprennent pas vraiment et qu’ils trouvent inutile et injuste ; le Vietnam. Comment ils chantaient déjà ces quatre types avec leurs cheveux longs ? Mais si, ces Américains… « Four dead in Ohio/ how many more ? »

Parce que oui, en Amérique, le Summer Of Love, les hippies, c’est presque du passé. Mais la National Guard tire sur des étudiants pacifique.

En fait, tout change… mais tout se répète.

Voici Agnès Varda qui s’apprête à rentrer dans le bâtiment de Jim et Pam. Tout est calme quand elle leur rend visite. Peut-être est-ce le bon moment pour quitter cette rue et continuer notre vie.

Jaskiers

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Dante’s Dusty Roads – Chapitre 2

Des idées pour son prochain roman lui venaient à l’esprit, sans effort. Il allait s’inspirer de son ranch situé au milieu de nulle part. Pourquoi pas l’histoire d’une famille qui s’installerait dans un ranch abandonné et qui, au fur et à mesure de sa rénovations, laissait paraître d’étranges phénomènes ? Et si leur fils commençait à avoir des crises d’épilepsie qui serait en faite une possession démoniaque ? Et s’il ajoutait à ça l’ancienne famille qui vivait dans le ranch autrefois, trouvant la misère et la mort à cause du dustbawl ?

Pleins d’idées se bousculaient dans sa tête. Le bonheur même irradiait son corps. Toute cette inspiration lui venait car, pensait-il, il était enfin Libre et heureux !

Bien qu’il soit en possession d’une immense propriété, et surtout d’un ordinateur portable dernier cri, il était excité d’essayer enfin cette machine à écrire, une vielle Remington Noiseless noire qu’il avait acheté dans une boutique d’antiquaire à New-York.

Il se rappelait son grand-père, journaliste, qui n’avait pas lâché sa machine à écrire Underwood de toute sa vie, même quand l’analogue et plus tard l’informatique s’étaient imposés.

Il s’imaginait déjà fumer sa cigarette tout en faisant claquer les touches de sa machine : tac tac tac tac tac DING ssschwwwwift tac tac tac tac tac.

Comment ne pouvait-il pas être heureux ? Son succès avait été insolent jusqu’ici. Mieux ne valait pas trop réfléchir à toute cette attention qui lui était tombée dessus avec le succès de son livre. Il devait garder la tête sur les épaules. Venant d’une famille de cols bleus, il devait considérer l’écriture comme de l’artisanat.

Jaskiers

My Goodbye to Jim Morrison | The Selected Works of Jim Morrison [Cloud Words Article]

Je dédie cet article à ma chère Pandora. Tu sais mon admiration pour toi et je sais ton dédain pour les compliments. Accepte celui-ci, si être « admirée » par ma petite personne est un compliment.

Tous les mots et photos proviennent du livre.

Prologue by Anne

« Money is freedom »

« The Pony Express »

Automatic writing

never happened

« Horse Latitudes »

left school, for dumb reason

was wise

lost notebook

hypnotized or taking sodium pentothal

Been free.

Lizard

Is everybody in ? (Repeated 3 times)

The ceremony is about to begin.

Once I had a little game

I liked to crawl back into my brain

I think you know the game I mean

I mean the game called ‘go insane’

Forget the world, forget the people

Wait !

There’s been a slaughter here.

(siren)

Run, run, run

Let’s run

« I am the Lizard King

I can do anything

(cries of assent)

all labor is a lie;

I want obedience !

I confess

To the poet

Snake-wreaths & pleasures.

She fell.

They killed him.

A shot-gun blast

Air

More of your miracles

More of your magic arms

The elaborate sun implies

Dust, knives, voices.

Call out of the Wilderness

Do you want us that way with the rest ?

Do you adore us ?

Fall down.

Boys are running.

Girls are screaming, falling.

Lizard woman

Venom

A forest.

Now for the valley

Take her home.

A pair of Wings.

Sirens

Saints

The warm aquarium, warm

Doesn’t the ground swallow me

« See Naples & die. »

& death

in the avid summer.

Savage destiny

explore the labyrinth

Sisters of the unicorn, dance

changes

Find her !

Female prophet

Music renews.

‘Salvation’

Bells

Walking to the riot

running

Mercy pack

Nailed to a ghost

Stranger, traveller,

Camel caravans bear

Terrible shouts start

in the mind

Surreptitiously

Leave her !

Cancer city

Summer sadness

Stop the car

The gods of mourning

we march toward the sea

Catalog of Horrors

« You got a cool machine »

from a tired land

island, & is gone.

will be dark

Trench mouth

to the killing.

The artists of Hell

the terrible landscape

the slaughtered wind

I am ghost killer

the death of all joy

potency

you will fry

You are alone

who made you man

Photo-booth killer

Kill hate

Kill photo mother murder tree

The beautiful monster

Menstrual fur

My son will not die in the war

consult the oracle

Mantra mate

the poison

the time-bomb free

The new man, time-soldier

this could be fun

to rule a wasteland

text of the unforgiven

but all will pass

is in love

on Vision

the religion of possession

(Windows work two ways,

mirrors one way.)

Into our chamber.

Read love vocabulary

Does the theatre keep out light, or keep on darkness ?

Modern life is a journey by car.

You cannot touch these phantoms.

Film spectators are quiet vampires.

to rival the real.

She said « Your eyes are always black. »

We all live in the city.

The spectator is a dying animal.

defining our world in its percussions.

Our lives are lived for us.

Door of passage to the other side,

The soul frees itself in stride.

(I touched her tigh

& death smiled)

give us and hour of magic

Artist as moral catalyst

I wish clean death would come

Writing helps you think

Crystallize a trip & memories

the moon became a woman’s face.

France is 1st,

Your image of me

my image of you

The Studio is a dark church

The cigarette burned my fingertips

My eyes took a trip to dig the chick

Lamerica

Black horse hooves galloping sun

– – Time does not exist.

There is no time.

– – Time is a straight plantation

He follows a woman into the firmament

There’s a whole realm I mustn’t tell

Please death be the end

to disarm them smile at our failure

These days are coming to an end

This time come in me like an astronaut

Send snakes in my orbit

« He had to »

Flowers & lights.

The Love Police

The walls screamed poetry disease & sex

They send me books

Times change, damaged

Will warm names & faces come again

Acid had tried to make a mystic out of me

Men holding hands.

Ceremonies, theatre, dances

to reassert tribal needs & memories

As the body is ravaged

the body grow stronger.

The Politics of ecstasy are real

Well, I been down so very damn long

That it look up to me

Well she feels like dying

But she’s only 21

She’s not alone man

She’s not the only one.

We create

the dawn

This is the end

Beautiful friend.

Jaskiers

The old men and his old coat. (A short story in english)

[WARNING : I’M NOT FLUENT IN ENGLISH]


[Ceci est une petite histoire écrite en anglais, ou du moins, j’ai essayé]

He woke up, same things as always.

« Sadly » he would have told you.

He glance, like every morning, at his wedding picture placed on his bedside table. « Audrey was beautiful this summer day » you would have heard him muttered as he slowly get up from his bed.

Achille, his old labrador, come to lick his right hand. « He know my bones are failing me, he is very intelligent ».

He put the radio on, Bob Dylan just finished singing about his meeting with a tambourine man when he hear the unfamiliar voice of a news anchor. « I used to love listenning to this station because nobody speak ! Look like I’ll have to find a new one to listen to. »

While he struggle to pour his black coffee, he mumble again. « Looks like no one want to shut up nowadays, everyone have something to say and, worst of all, they wan’t to be heard ! We can’t live if we have to stop to listen to everyone griefs. »

He sat down at his kitchen table, his whole body shaking and let out a gasp of relieve when he is finaly seated.

If it would have been a regular morning, you would have seen Jim stiring his spoon in the coffee cup at the rythm of a random folksong. « The day Dylan put the electric on his shoudler, that’s the day the music ended, I tell you », He would have say. But no stiring today, the news anchor was speaking.

« This night, at 2 AM, the Goldiathy attacked his neighbour, Davolidy. The tension have been building for months between the two states. »

« Ah ! Hear that Achille ! War ! What mens are the best at ! Let’s hear some more Achille ! Let’s hear the reason for that war, you’ll see Achille, they always find a reason to start a war, but the real stupidity is the reason why they will continue to kill each other, listen ! »

« Poldummy, president of Goldiathy since 20 years, declared that they attacked Davolidy, stating a fear of aggression by the davolidien. The american intel warned the president of Davolidy of the bellicist project and probable aggression by the goldiathien since months. The multiple meetings between the two presidents seems to have not de-escalete the growing tension. »

« Hear that Achille my boy ! They attacked they’r neighbor by fear of being attacked first. That my boy, this is a very very normal and basic excuse to start a war ! Christ ! How stupid ! Ah ! But now, let’s listen how much damage have been done, listen, civilians, Achille, civilians, the ones who haven’t asked for nothing, listen, how much of them have been killed. What Achille ? Yes, you right, maybe some soldiers died but you see, the civilian often are the one dying first and, yes I tell you, they’re always civilians victims, most of the time, they’re is more dead civilians than dead soldiers. Listen ! »

« The first attack was by shelling on the davolydien capital, 10 civilians dead, 2 were kids, 100 hundred others injured. »

« See Achille see ! Hey you ! What ? Bing bang boum ! Why did you kill me ? I don’t know really, I just do what I’m told ! But am no soldier ! Can’t really control the bomb, my bad. »

« The davodylodiens president, Kelevenven, retaliated by ordering the bombing of the goldathien capital. 5 civilians dead. The world expressed they’re worries and stressed that both part should go back to diplomatie. But goldathien troups crossed the border and fierces fights are currently occuring at the… »

« You know sometimes Achille, I think history repeats itself like that… I don’t remember who said that but it’s true ! Yes, Achille we will go for our morning walk but do you know why I always wear that dirty ol’ coat ? No ? That’s the only things I’ve kept from my deployment in Vietnam. I threw away everything Achille, medals and all ! Useless ! That coat was usefull, still use it ! Audrey hated it ! She used to say that when I was wearing it, I didn’t looked like myself, that somehow, she probably felt this with that instinct womens have for seeing invisible things that affect mens, I acted differently when I was rocking it. Yeah I know let’s go ! Wait, one more thing Ulysse, do you know who won the Vietnam war ? Well, The deads ! Because they don’t have to endure life anymore ! And somehow, I’m sure, they ended up in heaven. Like Forgety used to sing, they were’nt fortunate sons. Anyway, enough rambling for today. Let’s walk ! »

The old man put on his old army jacket, who was laid on the chair next to him, and get up without difficulty, no more shaking, no more rambling about the pain.

He ties Ulysse on his leash, open the doors, the sun is bright, you could almost see his dark silhouette changing. His back straight up as he close the door with confidence.

Jaskiers

Hééééééééééroïne !

Les sons des guitares saturées du Velvet Underground me vrillent les oreilles. C’est un séisme d’images démoniaques dans ma tête, de femmes nues faisant l’amour à des pieuvres.

Et la voix de Lou Reed, qu’il repose en paix, me berce.

Héééééééééroïne ! That’s my wife and that’s my life ahaha !

Putain tu aurais dû sentir ça, quand j’ai injecté le smack !

And when the smack begin to flow, iiiiii really don’t care anymore !

Je suis sûr que Debbie Harris a un jour déambulé dans cette ruelle, laisse moi lécher le sol et sentir son passage ici !

Shiny shiny ! Shiny boots of leather !

Merde c’est pas la bonne chanson, changes !

J’ai la trique rien que d’y penser. Je suis mon ami le rat messager du passé, il connaît le passé. Ça sert à rien mais connaître le futur ça serait déprimant donc je le suis ! Au galop.

And bleeeeeeeeed for me !

Toujours pas la bonne musique hey changes, échanges enfin !

Et la tête, de Médusa, la putain de ma rue, je suis sur que je vais la trouvé dans cette benne à ordure, car une pute, ça vie pas bien longtemps !

And you can’t help me now, you guys,
And all you sweet girls with all your sweet talk,

Et elle sucerai la banane de Andy Wharol. Des bastos dans le buffet, son repas sera complet. Pauvre femme, pauvre homme en manque d’amour. Les hommes, l’amour, ils pensent avec leurs bites, il faut lui couper la queue !

And all the politicians makin’ busy sounds,
And everybody puttin’ everybody else down,

Tu crois que je suis fou, mais en faite je vois beaucoup plus de chose que vous pourriez jamais en voir, enfilez-vous une dose de black tharp, faite passer l’aiguille, de toute façon, on meurt plus du sida non ? Tu l’as sûrement attrapé avec Médusa, ça et là chaude-pisse et la Chlamydia.

Because a mainer to my vein
Leads to a center in my head,
And then I’m better off than dead

Causes sale rat ! Quoi ? La benne à ordure m’appelle maintenant, j’arrive ma belle, tu sens meilleur que mes orteils. Pas solide comme phrase d’approche mais tu ouvre grande ta bouche avale moi !

I wish that I was born a thousand years ago

Un millier d’année c’est quoi quand tu connais le passé hein le rat ? Un millier d’années c’est une goutte d’eau dans l’Ocean de la connerie humaine qui croit que le temps c’est palpable et c’est aussi de l’argent oui maintenant le rat est une baleine, que dis tu Moby Dick ?

I wish that I’d sail the darkened seas,
On a great big clipper ship,
Going from this land here to that

On est tous des Achab sauf que notre noirceur on n’ose pas la montrer. NOON surtout pas hey on est civilisés connasse ! Et la baleine, c’est cette petite voix dans ta tête qui te dit de sauter sur les rails du métro. Cours, voles, navigues la vie et meurs comme tu en as envie hey connasse nages !

Then thank God that I’m as good as dead,
Then thank your God that I’m not aware,
And thank God that I just don’t care,

Oui en faite on aime les gens parce qu’on attends d’eux quelque chose et quand nous l’avons on les jettent, tant qu’à faire, on est des milliards, pas besoin d’être ami-ami avec tout le monde tu sais ! En plus c’est plein de germes leurs peaux et leurs pieds qui sentent le parmesans. Tu sais pourquoi les pieds puent ? Parce qu’ils sont près du sol. Si ça t’excite t’as un plus gros problème que moi mon gars, j’suis p’tetre un camé mais des types comme toi faudrait les enfermer et les castrer. Mettre ta bite à l’air et la coincer dans une porte et appuyer dessus jusqu’à ce que ça coupe !

And all the dead bodies piled up in mounds

Toute ces merdes que les gens jettent ! Tu cherches dans les poubelles d’une famille parfaite, tu apprends tout d’eux et tu les accostes et tu te fais passer pour un prophète à leur yeux. Écoutes, l’humain a appelé un animal « paresseux » t’rends compte ? Le toupet ! Je suis sur qu’eux ils nous appellent les gros connards !

I don’t know just where I’m going,
But I’m gonna try for the kingdom if I can

On va nul part car notre monde est vide, le vrai sens moi j’te le dis si tu veux c’est la mort. Des ténèbres rien après. Vas-y prends place tête de prostitué, laisse moi faire le garrot car oui y’avais bien ta ganache là dedans, entre une capote et une peau de clémentine que j’ai d’ailleurs consommé, la clémentine hein. Personne ne te cherchera pute, qui s’en soucis des putes ? Moi, moi regardes je t’accompagne dans cette benne, je pourrais utiliser ta tête comme un bang ! Si je meurs faite ça de ma tête plutôt que de fumer mes cendres.

When I put a spike into my vein,
And I’ll tell ‘ya, things aren’t quite the same,
When I’m rushin’ on my run,
And I feel just like Jesus’ son

Ah oui ! Donc y’a pas de vie après la mort non non ! Attend, tu crois que t’es important ? Tu crois vraiment qu’il y a un paradis et que tout ira bien là haut ? Mais bien sûr, le paradis pour chacun tu vois Moby, c’est subjectif donc impossible que le paradis puisse exister, ou bien il est personnel dans ce cas, on est seul aussi, mieux vaut les ténèbres ! Tu sais ce que ce serait le paradis pour un mâle ? Du sexe ! Pas très religieux enfin ça dépend laquelle je crois. Une existence éternelle passée entre les nichons brûlés à la cigarette de Médusa. Je te le dis, les aliens nous observent comme si on regardait une série télé, et connard, baisses le son !

Sunday morning, brings the dawn in

Ah c’est déjà le matin ? Mais où suis-je ? Mars et le Groenland en même temps. Laisse moi sortir poser un pied sur cette boue.

Watch out, the world’s behind you
There’s always someone around you who will call

Par derrière, par devant, peu importe. Mais qui frappe à la porte ! Tiens mais c’est le soleil, viens darder tes rayons sur les tétons ! Le soleil est bleu ici, tu rends compte Beethoven ? Putain. Hey la pute, regardes, Dick s’est transformée en Saint Bernard, drôle de non surtout qu’il est pas castré le clebs ! Hey le soleil, t’es marié avec la lune ?

I’ve got a feeling I don’t want to know

Réponds moi pas surtout. Hey ! Pourquoi mon corps se secoue. C’est électrique, je suis pas sadomasochiste mais je respire maintenant mieux ! Jamais d’asthme, l’héroïne tient bien son nom, ton corps, bam, c’est comme un rayon de soleil bleu !

It’s nothing at all

T’a changé de musique disque jockey ! Tu galopes c’est pour ça mes soubresauts. Et des humains se penchent sur moi, c’est flou, ça braille, ça pose des questions, c’est en uniforme ! Des intergalactiques, sûre que la NASA cache bien son jeu. La femelle me demande si je peux lui serrer la main, je le fais tant qu’à faire, si tu pouvais me serrer autre chose si vous voyez c’que j’veux dire ! Rassurez vous qu’elle me dit, vous êtes entre de bonnes mains ! Caressez-moi ! Merci femme, on va où, direction l’hôpital ! Blouse blanche comme la poudre, j’vais sniffer comme un toutou.

Bye bye Reed, apparement, l’enfer ne veut pas de moi tout de suite, on se dirige vers des gens qui sauvent d’autres gens pour devenirs riches. L’assurance va pas payer pour une overdose, je n’ai même pas le droit de crever en paix ! Je te le jure, demain j’arrête d’essayer de vivre droit, si l’on peut choisir de vivre comme on veut, hey bien on doit aussi pouvoir choisir de mourir comme nous le souhaitons. Un smack, un rail, une belle paire de fesses à déguster jusqu’à finir devant Saint-Michel. Alléluia que les peuples vivent en paix !

Ce texte a, évidemment, été inspiré par la musique de The Velvet Underground et le travail de William S. Burroughs.

Jaskiers

Toujours les mêmes qui trinquent | Fortunate Son

https://youtube.com/watch?v=40JmEj0_aVM

Some folks are born made to wave the flag
They’re red, white and blue
And when the band plays « Hail to the Chief »
They point the cannon at you, Lord

It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no senator’s son, son
It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no fortunate one

Some folks are born silver spoon in hand
Lord, don’t they help themselves, yeah
But when the taxman comes to the door
The house look a like a rummage sale

It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no millionaire’s son, no, no
It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no fortunate one

Yeah, some folks inherit star-spangled eyes
They send you down to war
And when you ask ’em, « How much should we give? »
They only answer, « More, more, more »

It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no military son, son
It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no fortunate one, one

It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no fortunate one
It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no fortunate one

Source:euronews

Jaskiers

Protestations | Bulls on Parade

https://youtube.com/watch?v=0W6WZK3AfKE

Come wit it now!
Come wit it now!

The microphone explodes, shattering the molds
Either drop tha hits like de la O or get tha fuck off tha commode
Wit tha sure shot, sure ta make tha bodies drop
Drop an don’t copy yo, don’t call this a co-op
Terror rains drenchin’, quenchin’ tha thirst of tha power dons
That five sided fist-a-gon
Tha rotten sore on tha face of mother earth gets bigger
Tha triggers cold empty ya purse

Rally round tha family! With a pocket full of shells
They rally round tha family! With a pocket full of shells
They rally round tha family! With a pocket full of shells
They rally round tha family! With a pocket full of shells

Weapons not food, not homes, not shoes
Not need, just feed the war cannibal animal
I walk tha corner to tha rubble that used to be a library
Line up to tha mind cemetery now
What we don’t know keeps tha contracts alive an movin’
They don’t gotta burn tha books they just remove ’em
While arms warehouses fill as quick as tha cells
Rally round tha family, pockets full of shells

Rally round tha family! With a pocket full of shells
They rally round tha family! With a pocket full of shells
They rally round tha family! With a pocket full of shells
They rally round tha family! With a pocket full of shells

Bulls on parade

Come wit it now!
Come wit it now!
Bulls on parade!
Bulls on parade!
Bulls on parade!
Bulls on parade!
Bulls on parade!

Source:Reuters

Jaskiers

Qui de l’Homme ou de l’animal… | Zombie

https://youtube.com/watch?v=6Ejga4kJUts

Another head hangs lowly
Child is slowly taken
And the violence, caused such silence
Who are we mistaken?

But you see, it’s not me
It’s not my family
In your head, in your head, they are fighting
With their tanks, and their bombs
And their bombs, and their guns
In your head, in your head they are crying

In your head, in your head
Zombie, zombie, zombie-ie-ie
What’s in your head, in your head
Zombie, zombie, zombie-ie-ie, oh

Do, do, do, do
Do, do, do, do
Do, do, do, do
Do, do, do, do

Another mother’s breaking
Heart is taking over
When the violence causes silence
We must be mistaken

It’s the same old theme
Since nineteen-sixteen
In your head, in your head, they’re still fighting
With their tanks, and their bombs
And their bombs, and their guns
In your head, in your head, they are dying

In your head, in your head
Zombie, zombie, zombie-ie-ie
What’s in your head, in your head
Zombie, zombie, zombie-ie-ie
Oh oh oh oh oh oh oh, ay, oh, ya ya

Source:slate.fr

Jaskiers

Les Hommes, des Milliards et des Bombes | War Pig

Source:Pinterest

https://youtube.com/watch?v=LQUXuQ6Zd9w

Generals gathered in their masses
Just like witches at black masses
Evil minds that plot destruction
Sorcerer of death’s construction

In the fields, the bodies burning
As the war machine keeps turning
Death and hatred to mankind
Poisoning their brainwashed minds
Oh lord, yeah!

Politicians hide themselves away
They only started the war
Why should they go out to fight?
They leave that role to the poor, yeah

Time will tell on their power minds
Making war just for fun
Treating people just like pawns in chess
Wait till their judgement day comes, yeah!

Now in darkness, world stops turning
Ashes where their bodies burning
No more war pigs have the power
Hand of God has struck the hour

Day of judgement, God is calling
On their knees, the war pigs crawling
Begging mercy for their sins
Satan laughing, spreads his wings
Oh lord, yeah!

Source:euronews

Jaskiers

Espoirs ? | Blowin’ In The Wind

Gif source : Pinterest

https://youtube.com/watch?v=MMFj8uDubsE

How many roads must a man walk down
Before you call him a man?
How many seas must a white dove sail
Before she sleeps in the sand?
Yes, and how many times must the cannonballs fly
Before they’re forever banned?

The answer, my friend, is blowin’ in the wind
The answer is blowin’ in the wind

Yes, and how many years must a mountain exist
Before it is washed to the sea?
And how many years can some people exist
Before they’re allowed to be free?
Yes, and how many times can a man turn his head
And pretend that he just doesn’t see?

The answer, my friend, is blowin’ in the wind
The answer is blowin’ in the wind

Yes, and how many times must a man look up
Before he can see the sky?
And how many ears must one man have
Before he can hear people cry?
Yes, and how many deaths will it take ’til he knows
That too many people have died?

The answer, my friend, is blowin’ in the wind
The answer is blowin’ in the wind

Source : lemonde.fr

Jaskiers