Jim et Pam, rue Beautrellis, 1971

Un homme, grand, avec des longs cheveux brun aux reflets châtains, comme sa longue barbe, arborant un léger embonpoint, fait le funambule au bord d’une fenêtre.

Tous ses voisins, sont habitués. Il n’est pas suicidaire, quoique… mais il ne va pas sauter. Il fait cela car il aime peut-être flirter avec la grande faucheuse et surtout, se faire remarquer jusqu’à à provoquer des réactions chez les passants. Mais à Paris, on ne regarde pas en l’air, on regarde devant soi ou ses chaussures. Aucun passant ne daigne regarder, ni s’inquiéter du funambule chevelu. Même dans le cas contraire, ils n’ont pas le temps d’être inquiets. Car à Paris, tout le monde est pressé.

Cette nuit, ses voisins ont entendu une énième dispute éclater entre lui et sa concubine, ou plutôt sa régulière, Pam. Une petite rousse très belle, très charmante à l’air fragile et mutine.

L’un des deux était saoul, voir carrément les deux. Ça gueulait en anglais. Les « fuck », « bitch », « asshole », « son of a bitch » et autres joyeusetés de la langue anglaise avaient raisonné dans tout l’immeuble.

Un voisin de palier regrette Zozo, la mannequin qui habite cet appartement et qui l’a prêté au couple d’américain. On dit qu’elle le leur a loué mais que ses locataires oublient souvent de payer.

L’homme serait un poète, à ce que la rumeur dit. Il doit être connu outre-Manche voir outre-Atlantique pour se permettre un train de vie si spécial. Qu’il paît son appartement ou non, les bitures qu’il se met avec ses ami(e)s sont régulières. On ne parle pas que d’alcool, ça sent parfois l’herbe dans le hall de l’immeuble. On voit parfois un jeune homme, dans la vingtaine, plutôt beau garçon, bien habillé, rentrer et sortir de l’immeuble. On dit qu’il est un comte, il a un nom en « de », un garçon d’une famille bourgeoise pour sûr. Certains voisins ont mené leur petite enquête. Ce jeune homme deal de la drogue dure, de l’héroïne venue de Chine, fournit par les truands marseillais.

Les voisins sont des voyeurs, tout le monde l’est un peu quand on vit si proche les uns des autres. Et certains ont remarqué que le jeune comte venait souvent quand le grand barbu n’était pas là.

Après tout, on sait que lui aussi la trompe. On l’a vue amener des filles, parfois plusieurs en même temps, dans l’appartement. C’est donc de bonne guerre que Pam se tape leur jeune dealer.

Le grand brun est descendu de son perchoir étroit et fume une cigarette, puis une autre. Une n’est presque pas finie qu’il en allume une autre. Il a le regard dans le vide, il semble perdu. On peut même voir une lueur de désespoir, quelque chose de spirituel, comme un appel à l’aide à un Dieu quelconque au fond de ses yeux bleus fatigués.

Pas de cris ce matin, la dispute s’est arrêtée au milieu de la nuit. On a entendu des bruits sourds, des coups, sûrement. Les deux se battent comme des chiffonniers et ne se cachent pas pour s’échanger quelques baffes dans le hall d’escalier quand ils rentrent tard, ensemble, souvent le soir, complètement défoncés.

Personne n’appelle jamais les flics, on se mêle de ses affaires. Et se grand type, qui ne semble faire de mal à personne excepté à lui même et à sa régulière, n’est pas quelqu’un qui cherche la bagarre avec les voisins. Mais mieux vaux ne pas attiser la colère d’un alcoolique.

En parlant de colère, l’homme reparaît à sa fenêtre et crie :

« Have you ever broken throught ? Through the other side ? »

Le silence parisien lui répond. Une réponse qui ne semble pas le satisfaire. Il rétorque donc :

« If the doors of perception were cleansed every thing would appear to man as it is, infinite ! »

Pas de réponse là encore. Quelque seconde plus tard, après s’être allumé une nouvelle cigarette, il se penche dangereusement sur la rambarde. Ceux qui l’aperçoivent prient intérieurement pour que la rambarde soit solidement fixé au mur mais restent muets.

« William Blake anyone ? »

Silence.

« Huxley ? Aldous ? »

Quelques coups de klaxon résonnent au loin pour toute réponse.

« Andale ! Andale ! Français ! »

Retour du silence.

« I did broke broke through the other side, not as easy as it appeared. And man, I wish I didn’t see the infinite. Fuck no. Please god, help me. »

Il jette sa cigarette à moitié consumée par la fenêtre. Habituel, là aussi. Heureusement, le hasard fait qu’il n’y a jamais personne qui passe sous sa fenêtre au même moment. Et, surtout, quand quelqu’un gueule de sa fenêtre, on change de trottoir.

« Do not pick up hitchhiker ! Their’s a killer on the road ! »

Et la litanie recommence.

« Father ? Father ? Père ? »

Silence.

« I want to kill you !… MOTHER ? Mama ? »

Silence.

« I want to… fu… fuck you ! »

Quelques pigeons roucoulent.

« The whisky-à-gogo, the original one, you know it’s just in the area ? Well, try to kick me out again ! »

Silence.

« Guess the French are okays with their oedipus complexes. Alright. »

Une voiture de police passe dans la rue, elle ralentit au niveau de Jim, on peut voir les deux policiers penchés sur le tableau de bord, le regard rivé sur Jim.

Jim leur fait un salut amical.

« Bonjour police ! Eat my ass yes ! »

Les deux gendarmes se regardent, échange de regard confus entre eux, puis redémarrent et s’en vont.

« Au revoir ! Au revoir ! Révolution ! Au revoir. »

Un cri derrière Jim, il est difficile de distinguer les mots, mais le ton, lui, est autoritaire.

Pamela tire son régulier, l’écarte dès la fenêtre et la ferme.

Silence.

C’est un spectacle étrange dont les voisins du poète sont témoins presque chaque jour depuis l’arrivée du couple tumultueux.

Certains, inconsciemment, ont parfois l’impression d’être comme happé par les discours de l’homme barbu à sa fenêtre. Comme le prêche d’un gourou. D’ailleurs, ils ressemblent à ce type américain qui avait une « famille ». Famille qu’il a poussé à tuer Sharon Tate, enceinte.

L’Amérique, on ne sait plus quoi en penser. La France non plus à vrai dire. Mai 68 est finie depuis 3 ans, mais est-ce que quelque chose a vraiment changé ? Les jeunes ont-ils forcé les vieux à les écouter ou a encore plus les haïr ?

Les temps ont changé. Beaucoup, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. D’ailleurs, des jeunes Américains, pauvres pour la plupart, dont beaucoup de Noirs, qui vivent dans des ghettos, partent tuer et se faire tuer à des milliers de kilomètres de chez eux dans une guerre qu’ils ne comprennent pas vraiment et qu’ils trouvent inutile et injuste ; le Vietnam. Comment ils chantaient déjà ces quatre types avec leurs cheveux longs ? Mais si, ces Américains… « Four dead in Ohio/ how many more ? »

Parce que oui, en Amérique, le Summer Of Love, les hippies, c’est presque du passé. Mais la National Guard tire sur des étudiants pacifique.

En fait, tout change… mais tout se répète.

Voici Agnès Varda qui s’apprête à rentrer dans le bâtiment de Jim et Pam. Tout est calme quand elle leur rend visite. Peut-être est-ce le bon moment pour quitter cette rue et continuer notre vie.

Jaskiers

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Dante’s Dusty Roads – Chapitre 21

La route était encore déserte. Il ne croisait que quelque voiture, de temps en temps. Dante avait le pied lourd sur l’accélérateur, quitte à se faire arrêter encore une fois, il paierait son amende sur le champ et repartirait de plus belle.

Buffalo. Ce nom en jette sec !

Il était curieux de voir à quoi pouvait ressembler cette ville. Curieux, mais aussi apeuré et fatigué. Qu’allait lui réserver Buffalo ?

Un petit brin d’espérance était présent en lui. Buffalo, c’était peut-être une ville assez peuplée, et statistiquement, il pourrait tomber sur de bonnes personnes. Il devait cependant revoir sa définition de « bonne » personnes. En était-il une lui même ?

Aider cette femme, il ne l’avait fait que parce qu’il détestait l’injustice. Et parce que c’était la seule personne, jusqu’ici, avec qui il avait eu une discutions normale.

La fatigue était encore là, il arrêta sa réflexion philosophique pour débattre avec son corps sur la marche à suivre.

Fallait-il risquer prendre une chambre d’hôtel, de haut standing, tant qu’à faire, ou faire le plein de caféine et repartir à l’assaut de la route comme un Hunter S. Thompson sous acide ?

Les panneaux indiqués que Buffalo se rapprochait, il avait roulé comme un hors-la-loi, à fond. Il avait même réessayé de mettre Springsteen, mais sa voix geularde lui donnait envie de s’arrêter devant le premier bouseux pour lui lâcher toute sa rage.

Mais la rage, c’était l’apanage de ces gens, il ne voulait pas devenir comme eux. Cette seule pensée qu’il aurait pu faire ça le fit frémir, la mentalité arriérée de ces enfoirés commençait doucement à déteindre sur lui. On est le fruit de l’endroit où l’on a grandi.

On est comme marqué au fer rouge par l’environnement qui nous a vu grandir, après, il ne tient qu’à notre bon vouloir de s’ouvrir aux autres, à d’autres croyances, sans pour autant les accepter ou les comprendre totalement, mais pour, au moins, rester conscient que le monde ne s’arrêtait pas aux frontières de nos états, de nos villes, de nos banlieues, de nos rues.

L’écrivain aima cette réflexion qui venait juste de germer en lui. Ne voulant pas s’arrêter pour l’écrire dans son carnet de note, il espérait garder cette pensée en mémoire pour l’étaler dans son prochain roman.

Il vit le panneau de Buffalo, comme il s’en doutait, les habitants avaient affichés l’animal comme le symbole de leur ville. Une ville plate, sans building, sans fioriture, sans âme, ou plutôt si, l’âme banale des petites villes du Middle West américain, comme Alva, poussiéreuse et rustre qui semblait ne s’être jamais vraiment relevées du désastre du DustBowl.

Les gens étaient peut-être aigris pour cette raison, le sable s’était engouffré dans leurs âmes et leurs chaires. Des décennies de pauvreté, de souffrance, de travail pour presque rien. L’argent semblait s’être envolé avec les tempêtes de sables pour se retrouver dans les poches de millionnaires et milliardaires de la côte Ouest et Est.

Pas étonnant, me ramener ici avec une berline allemande neuve et un sourire Colgate n’allait pas m’attirer des sympathies.

À New-York si, mais ici, le temps et l’environnement était différent, l’histoire et son lot de souffrance aussi. Mais ça n’excusait pas tout. Loin de là.

Il fallait rester ouvert d’esprit et compréhensif avec l’Oklahoma. Et dès que ça commençait à tourner au vinaigre, se taire et partir.

Toujours est-il que Buffalo ne semblait pas avoir d’hôtel, et s’il en trouvait un, ce ne serait pas un Hilton. Il allait devoir côtoyer les citoyens de Buffalo et il n’en avait pas franchement envie.

Jaskiers

My Goodbye to Jim Morrison | The Selected Works of Jim Morrison [Cloud Words Article]

Je dédie cet article à ma chère Pandora. Tu sais mon admiration pour toi et je sais ton dédain pour les compliments. Accepte celui-ci, si être « admirée » par ma petite personne est un compliment.

Tous les mots et photos proviennent du livre.

Prologue by Anne

« Money is freedom »

« The Pony Express »

Automatic writing

never happened

« Horse Latitudes »

left school, for dumb reason

was wise

lost notebook

hypnotized or taking sodium pentothal

Been free.

Lizard

Is everybody in ? (Repeated 3 times)

The ceremony is about to begin.

Once I had a little game

I liked to crawl back into my brain

I think you know the game I mean

I mean the game called ‘go insane’

Forget the world, forget the people

Wait !

There’s been a slaughter here.

(siren)

Run, run, run

Let’s run

« I am the Lizard King

I can do anything

(cries of assent)

all labor is a lie;

I want obedience !

I confess

To the poet

Snake-wreaths & pleasures.

She fell.

They killed him.

A shot-gun blast

Air

More of your miracles

More of your magic arms

The elaborate sun implies

Dust, knives, voices.

Call out of the Wilderness

Do you want us that way with the rest ?

Do you adore us ?

Fall down.

Boys are running.

Girls are screaming, falling.

Lizard woman

Venom

A forest.

Now for the valley

Take her home.

A pair of Wings.

Sirens

Saints

The warm aquarium, warm

Doesn’t the ground swallow me

« See Naples & die. »

& death

in the avid summer.

Savage destiny

explore the labyrinth

Sisters of the unicorn, dance

changes

Find her !

Female prophet

Music renews.

‘Salvation’

Bells

Walking to the riot

running

Mercy pack

Nailed to a ghost

Stranger, traveller,

Camel caravans bear

Terrible shouts start

in the mind

Surreptitiously

Leave her !

Cancer city

Summer sadness

Stop the car

The gods of mourning

we march toward the sea

Catalog of Horrors

« You got a cool machine »

from a tired land

island, & is gone.

will be dark

Trench mouth

to the killing.

The artists of Hell

the terrible landscape

the slaughtered wind

I am ghost killer

the death of all joy

potency

you will fry

You are alone

who made you man

Photo-booth killer

Kill hate

Kill photo mother murder tree

The beautiful monster

Menstrual fur

My son will not die in the war

consult the oracle

Mantra mate

the poison

the time-bomb free

The new man, time-soldier

this could be fun

to rule a wasteland

text of the unforgiven

but all will pass

is in love

on Vision

the religion of possession

(Windows work two ways,

mirrors one way.)

Into our chamber.

Read love vocabulary

Does the theatre keep out light, or keep on darkness ?

Modern life is a journey by car.

You cannot touch these phantoms.

Film spectators are quiet vampires.

to rival the real.

She said « Your eyes are always black. »

We all live in the city.

The spectator is a dying animal.

defining our world in its percussions.

Our lives are lived for us.

Door of passage to the other side,

The soul frees itself in stride.

(I touched her tigh

& death smiled)

give us and hour of magic

Artist as moral catalyst

I wish clean death would come

Writing helps you think

Crystallize a trip & memories

the moon became a woman’s face.

France is 1st,

Your image of me

my image of you

The Studio is a dark church

The cigarette burned my fingertips

My eyes took a trip to dig the chick

Lamerica

Black horse hooves galloping sun

– – Time does not exist.

There is no time.

– – Time is a straight plantation

He follows a woman into the firmament

There’s a whole realm I mustn’t tell

Please death be the end

to disarm them smile at our failure

These days are coming to an end

This time come in me like an astronaut

Send snakes in my orbit

« He had to »

Flowers & lights.

The Love Police

The walls screamed poetry disease & sex

They send me books

Times change, damaged

Will warm names & faces come again

Acid had tried to make a mystic out of me

Men holding hands.

Ceremonies, theatre, dances

to reassert tribal needs & memories

As the body is ravaged

the body grow stronger.

The Politics of ecstasy are real

Well, I been down so very damn long

That it look up to me

Well she feels like dying

But she’s only 21

She’s not alone man

She’s not the only one.

We create

the dawn

This is the end

Beautiful friend.

Jaskiers

Hééééééééééroïne !

Les sons des guitares saturées du Velvet Underground me vrillent les oreilles. C’est un séisme d’images démoniaques dans ma tête, de femmes nues faisant l’amour à des pieuvres.

Et la voix de Lou Reed, qu’il repose en paix, me berce.

Héééééééééroïne ! That’s my wife and that’s my life ahaha !

Putain tu aurais dû sentir ça, quand j’ai injecté le smack !

And when the smack begin to flow, iiiiii really don’t care anymore !

Je suis sûr que Debbie Harris a un jour déambulé dans cette ruelle, laisse moi lécher le sol et sentir son passage ici !

Shiny shiny ! Shiny boots of leather !

Merde c’est pas la bonne chanson, changes !

J’ai la trique rien que d’y penser. Je suis mon ami le rat messager du passé, il connaît le passé. Ça sert à rien mais connaître le futur ça serait déprimant donc je le suis ! Au galop.

And bleeeeeeeeed for me !

Toujours pas la bonne musique hey changes, échanges enfin !

Et la tête, de Médusa, la putain de ma rue, je suis sur que je vais la trouvé dans cette benne à ordure, car une pute, ça vie pas bien longtemps !

And you can’t help me now, you guys,
And all you sweet girls with all your sweet talk,

Et elle sucerai la banane de Andy Wharol. Des bastos dans le buffet, son repas sera complet. Pauvre femme, pauvre homme en manque d’amour. Les hommes, l’amour, ils pensent avec leurs bites, il faut lui couper la queue !

And all the politicians makin’ busy sounds,
And everybody puttin’ everybody else down,

Tu crois que je suis fou, mais en faite je vois beaucoup plus de chose que vous pourriez jamais en voir, enfilez-vous une dose de black tharp, faite passer l’aiguille, de toute façon, on meurt plus du sida non ? Tu l’as sûrement attrapé avec Médusa, ça et là chaude-pisse et la Chlamydia.

Because a mainer to my vein
Leads to a center in my head,
And then I’m better off than dead

Causes sale rat ! Quoi ? La benne à ordure m’appelle maintenant, j’arrive ma belle, tu sens meilleur que mes orteils. Pas solide comme phrase d’approche mais tu ouvre grande ta bouche avale moi !

I wish that I was born a thousand years ago

Un millier d’année c’est quoi quand tu connais le passé hein le rat ? Un millier d’années c’est une goutte d’eau dans l’Ocean de la connerie humaine qui croit que le temps c’est palpable et c’est aussi de l’argent oui maintenant le rat est une baleine, que dis tu Moby Dick ?

I wish that I’d sail the darkened seas,
On a great big clipper ship,
Going from this land here to that

On est tous des Achab sauf que notre noirceur on n’ose pas la montrer. NOON surtout pas hey on est civilisés connasse ! Et la baleine, c’est cette petite voix dans ta tête qui te dit de sauter sur les rails du métro. Cours, voles, navigues la vie et meurs comme tu en as envie hey connasse nages !

Then thank God that I’m as good as dead,
Then thank your God that I’m not aware,
And thank God that I just don’t care,

Oui en faite on aime les gens parce qu’on attends d’eux quelque chose et quand nous l’avons on les jettent, tant qu’à faire, on est des milliards, pas besoin d’être ami-ami avec tout le monde tu sais ! En plus c’est plein de germes leurs peaux et leurs pieds qui sentent le parmesans. Tu sais pourquoi les pieds puent ? Parce qu’ils sont près du sol. Si ça t’excite t’as un plus gros problème que moi mon gars, j’suis p’tetre un camé mais des types comme toi faudrait les enfermer et les castrer. Mettre ta bite à l’air et la coincer dans une porte et appuyer dessus jusqu’à ce que ça coupe !

And all the dead bodies piled up in mounds

Toute ces merdes que les gens jettent ! Tu cherches dans les poubelles d’une famille parfaite, tu apprends tout d’eux et tu les accostes et tu te fais passer pour un prophète à leur yeux. Écoutes, l’humain a appelé un animal « paresseux » t’rends compte ? Le toupet ! Je suis sur qu’eux ils nous appellent les gros connards !

I don’t know just where I’m going,
But I’m gonna try for the kingdom if I can

On va nul part car notre monde est vide, le vrai sens moi j’te le dis si tu veux c’est la mort. Des ténèbres rien après. Vas-y prends place tête de prostitué, laisse moi faire le garrot car oui y’avais bien ta ganache là dedans, entre une capote et une peau de clémentine que j’ai d’ailleurs consommé, la clémentine hein. Personne ne te cherchera pute, qui s’en soucis des putes ? Moi, moi regardes je t’accompagne dans cette benne, je pourrais utiliser ta tête comme un bang ! Si je meurs faite ça de ma tête plutôt que de fumer mes cendres.

When I put a spike into my vein,
And I’ll tell ‘ya, things aren’t quite the same,
When I’m rushin’ on my run,
And I feel just like Jesus’ son

Ah oui ! Donc y’a pas de vie après la mort non non ! Attend, tu crois que t’es important ? Tu crois vraiment qu’il y a un paradis et que tout ira bien là haut ? Mais bien sûr, le paradis pour chacun tu vois Moby, c’est subjectif donc impossible que le paradis puisse exister, ou bien il est personnel dans ce cas, on est seul aussi, mieux vaut les ténèbres ! Tu sais ce que ce serait le paradis pour un mâle ? Du sexe ! Pas très religieux enfin ça dépend laquelle je crois. Une existence éternelle passée entre les nichons brûlés à la cigarette de Médusa. Je te le dis, les aliens nous observent comme si on regardait une série télé, et connard, baisses le son !

Sunday morning, brings the dawn in

Ah c’est déjà le matin ? Mais où suis-je ? Mars et le Groenland en même temps. Laisse moi sortir poser un pied sur cette boue.

Watch out, the world’s behind you
There’s always someone around you who will call

Par derrière, par devant, peu importe. Mais qui frappe à la porte ! Tiens mais c’est le soleil, viens darder tes rayons sur les tétons ! Le soleil est bleu ici, tu rends compte Beethoven ? Putain. Hey la pute, regardes, Dick s’est transformée en Saint Bernard, drôle de non surtout qu’il est pas castré le clebs ! Hey le soleil, t’es marié avec la lune ?

I’ve got a feeling I don’t want to know

Réponds moi pas surtout. Hey ! Pourquoi mon corps se secoue. C’est électrique, je suis pas sadomasochiste mais je respire maintenant mieux ! Jamais d’asthme, l’héroïne tient bien son nom, ton corps, bam, c’est comme un rayon de soleil bleu !

It’s nothing at all

T’a changé de musique disque jockey ! Tu galopes c’est pour ça mes soubresauts. Et des humains se penchent sur moi, c’est flou, ça braille, ça pose des questions, c’est en uniforme ! Des intergalactiques, sûre que la NASA cache bien son jeu. La femelle me demande si je peux lui serrer la main, je le fais tant qu’à faire, si tu pouvais me serrer autre chose si vous voyez c’que j’veux dire ! Rassurez vous qu’elle me dit, vous êtes entre de bonnes mains ! Caressez-moi ! Merci femme, on va où, direction l’hôpital ! Blouse blanche comme la poudre, j’vais sniffer comme un toutou.

Bye bye Reed, apparement, l’enfer ne veut pas de moi tout de suite, on se dirige vers des gens qui sauvent d’autres gens pour devenirs riches. L’assurance va pas payer pour une overdose, je n’ai même pas le droit de crever en paix ! Je te le jure, demain j’arrête d’essayer de vivre droit, si l’on peut choisir de vivre comme on veut, hey bien on doit aussi pouvoir choisir de mourir comme nous le souhaitons. Un smack, un rail, une belle paire de fesses à déguster jusqu’à finir devant Saint-Michel. Alléluia que les peuples vivent en paix !

Ce texte a, évidemment, été inspiré par la musique de The Velvet Underground et le travail de William S. Burroughs.

Jaskiers

Humain avant tout | Brother In Arms

https://youtube.com/watch?v=9ykZc5E6UEE

These mist covered mountains
Are a home now for me
But my home is the lowlands
And always will be
Someday you’ll return to
Your valleys and your farms
And you’ll no longer burn to be
Brothers in arms

Through these fields of destruction
Baptisms of fire
I’ve witnessed your suffering
As the battle raged high
And though they did hurt me so bad
In the fear and alarm
You did not desert me
My brothers in arms

There’s so many different worlds
So many different suns
And we have just one world
But we live in different ones

Now the sun’s gone to hell and
The moon’s riding high
Let me bid you farewell
Every man has to die
But it’s written in the starlight
And every line in your palm
We’re fools to make war
On our brothers in arms

Source:lesoir.be

Jaskiers

Toujours les mêmes qui trinquent | Fortunate Son

https://youtube.com/watch?v=40JmEj0_aVM

Some folks are born made to wave the flag
They’re red, white and blue
And when the band plays « Hail to the Chief »
They point the cannon at you, Lord

It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no senator’s son, son
It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no fortunate one

Some folks are born silver spoon in hand
Lord, don’t they help themselves, yeah
But when the taxman comes to the door
The house look a like a rummage sale

It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no millionaire’s son, no, no
It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no fortunate one

Yeah, some folks inherit star-spangled eyes
They send you down to war
And when you ask ’em, « How much should we give? »
They only answer, « More, more, more »

It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no military son, son
It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no fortunate one, one

It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no fortunate one
It ain’t me, it ain’t me
I ain’t no fortunate one

Source:euronews

Jaskiers

Protestations | Bulls on Parade

https://youtube.com/watch?v=0W6WZK3AfKE

Come wit it now!
Come wit it now!

The microphone explodes, shattering the molds
Either drop tha hits like de la O or get tha fuck off tha commode
Wit tha sure shot, sure ta make tha bodies drop
Drop an don’t copy yo, don’t call this a co-op
Terror rains drenchin’, quenchin’ tha thirst of tha power dons
That five sided fist-a-gon
Tha rotten sore on tha face of mother earth gets bigger
Tha triggers cold empty ya purse

Rally round tha family! With a pocket full of shells
They rally round tha family! With a pocket full of shells
They rally round tha family! With a pocket full of shells
They rally round tha family! With a pocket full of shells

Weapons not food, not homes, not shoes
Not need, just feed the war cannibal animal
I walk tha corner to tha rubble that used to be a library
Line up to tha mind cemetery now
What we don’t know keeps tha contracts alive an movin’
They don’t gotta burn tha books they just remove ’em
While arms warehouses fill as quick as tha cells
Rally round tha family, pockets full of shells

Rally round tha family! With a pocket full of shells
They rally round tha family! With a pocket full of shells
They rally round tha family! With a pocket full of shells
They rally round tha family! With a pocket full of shells

Bulls on parade

Come wit it now!
Come wit it now!
Bulls on parade!
Bulls on parade!
Bulls on parade!
Bulls on parade!
Bulls on parade!

Source:Reuters

Jaskiers

Qui de l’Homme ou de l’animal… | Zombie

https://youtube.com/watch?v=6Ejga4kJUts

Another head hangs lowly
Child is slowly taken
And the violence, caused such silence
Who are we mistaken?

But you see, it’s not me
It’s not my family
In your head, in your head, they are fighting
With their tanks, and their bombs
And their bombs, and their guns
In your head, in your head they are crying

In your head, in your head
Zombie, zombie, zombie-ie-ie
What’s in your head, in your head
Zombie, zombie, zombie-ie-ie, oh

Do, do, do, do
Do, do, do, do
Do, do, do, do
Do, do, do, do

Another mother’s breaking
Heart is taking over
When the violence causes silence
We must be mistaken

It’s the same old theme
Since nineteen-sixteen
In your head, in your head, they’re still fighting
With their tanks, and their bombs
And their bombs, and their guns
In your head, in your head, they are dying

In your head, in your head
Zombie, zombie, zombie-ie-ie
What’s in your head, in your head
Zombie, zombie, zombie-ie-ie
Oh oh oh oh oh oh oh, ay, oh, ya ya

Source:slate.fr

Jaskiers

Les Hommes, des Milliards et des Bombes | War Pig

Source:Pinterest

https://youtube.com/watch?v=LQUXuQ6Zd9w

Generals gathered in their masses
Just like witches at black masses
Evil minds that plot destruction
Sorcerer of death’s construction

In the fields, the bodies burning
As the war machine keeps turning
Death and hatred to mankind
Poisoning their brainwashed minds
Oh lord, yeah!

Politicians hide themselves away
They only started the war
Why should they go out to fight?
They leave that role to the poor, yeah

Time will tell on their power minds
Making war just for fun
Treating people just like pawns in chess
Wait till their judgement day comes, yeah!

Now in darkness, world stops turning
Ashes where their bodies burning
No more war pigs have the power
Hand of God has struck the hour

Day of judgement, God is calling
On their knees, the war pigs crawling
Begging mercy for their sins
Satan laughing, spreads his wings
Oh lord, yeah!

Source:euronews

Jaskiers

Trois ouvrages sur Kurt Cobain

Je n’en ai pas fini avec Kurt Cobain ! Je suis tombé par hasard sur internet sur Cobain Unseen, j’ai tout de suite eu un coup de cœur et je me devais de le commander. Le livre semble intéressant, sortant des livres lambdas, différents.

Les deux autres, le livre et la BD sont des cadeaux d’une de mes proches. Je ne pense pas qu’elle lira ces lignes mais je l’a remercie.

Nirvana en BD… j’ai des doutes mais on ne sait jamais !

Un livre écrit par le manager de Kurt, sur Kurt ? Espérons que ce ne soit pas un ramassis de mensonges pour se faire de l’argent…

Enfin je suis comme ça, quand ça touche à Cobain, le travail doit être sérieux. Sans plus attendre, allons vite découvrir !

Cobain Unseen par Charles R. Cross

Cette photo de couverture était une des photos préférées de Kurt Cobain. Lui qui n’aimait pas se faire prendre en photo.

Quatrième de couverture :

A private tour of the Kurt Cobain Archives, featuring drawings, handwritten documents, photographs, and artifacts seen here for the first time

The first in-depth illustrated biography of the legendary creative force behind Nirvana, Cobain Unseen sheds light on the visual dimension of Kurt Cobain’s too-short life through previously unpublished photographs, documents, and other personal items. More than twenty interactive features make the book a treasure trove of extraordinary memorabilia, with facsimiles of handwritten song lyrics, journal pages, and artwork, and an audio CD that includes never-before-released spoken-word material.

With a compelling narrative by the noted Cobain biographer Charles Q. Cross, Cobain Unseen presents a raw and intimate portrait of the genius and madness of Kurt Cobain.

Charles S. Cross is the author of five books, including the New York Time bestseller Heavier Than Heaven : A Biography of Kurt Cobain, which the Los Angeles Times called « one of the most moving and revealing books ever written about a rock star. » In 2002, Heavier Than Heaven won the ASCAP Timothy White Award for outstanding biography. Cross’s writing has appeared in hundreds of publications, including Rolling Stone, Esquire, and Spin. He lives in Seattle.

D’emblée les fac-similés sont vraiment le plus de ce livre, un petit exemple :

Le fac-similé est encastré dans la page de droite dans cet exemple.
Remarquez qu’à 13 ans, Kurt Cobain avait déjà apposé sa trademark !
Carte de vœux offerte pour Thanksgiving à son beau père.

J’ai appris qu’une de ses tantes avaient sortie un album en 1985. Elle l’aidera à ses débuts de musicien et l’encouragera.

Qu’il a vu le corps pendu du frère de l’un de ses amis en rentrant de l’école. Depuis, son obsession pour le suicide et la mort ne l’ont pas quitté. Une théorie de l’auteur.

L’histoire selon laquelle il aurait dit à un de ses camarades de classe qu’un jour il deviendrait riche et célèbre, une rock star, et qu’il se suiciderait semble vraie. J’avais entendu cette histoire sans être sur de sa véracité.

Très talentueux en dessin, connu à Aberdeen pour ses talents d’artiste graphique, il avait gagné en notoriété pour avoir décoré le van des Melvins, un des groupe de punk-rock ayant aidé et influencé Kurt Cobain.

Vient la partie de l’échec scolaire, bien que très intelligent et très bon à l’école, ses notes, son assiduité et sa fréquentation chute, Kurt donne des signes de dépressions et d’hyperactivité, le divorce de ses parents en aurait été le déclencheur.

Ses nombreuses œuvres d’arts ont pour thème principal le corp humain. Collage, dessins, peinture… selon l’auteur, des problèmes d’estomacs seraient à l’origine de ce thème récurent.

Les débuts de Nirvana ont été très difficile, Kurt n’ayant pas de domicile fixe ni d’argent, c’est la débrouille. Kurt dédaigne travailler, il préfère donner de son temps à la musique plutôt que de le perdre à travailler. Il se repose financièrement sur sa première petite amie.

Depuis sa rencontre avec Buzz Osborne des Melvins, Kurt s’est ouvert à un univers musical punk plus important. Ses capacités à écrire des chansons se sont vues grandement améliorées.

Après un premier album, Bleach, Nirvana enchaîné les tournés dans des petits clubs, ils se font une réputation et gagne en notoriété. Ensuite, c’est la signature avec un grand label de musique, d’où sortira Nevermind. Smell Like Teen Spirit changera la donne du groupe et du monde musical entier.

L’ouvrage contient un magnifique fac-similé de la page où Kurt Cobain a écris les paroles de Smell like teens spirit. Le document semble tellement réaliste ! Ainsi que les premiers stickers Nirvana que Cobain a crée et collé dans tout Aberdeen à tel point que l’on en retrouverait encore dans la ville. Le livre a carrément recréé ces stickers !

Après le succès de Nevermind et sa rencontre avec Courtney Love, Kurt semblait être plus intéressé par l’art plastique et la peinture que la musique. Krist dira que c’est à ce moment là que Kurt se déconnecta de la réalité. Son addiction à la drogue empire. La célébrité lui pèse.

Le CD du livre consiste en deux pistes, une de 8 minutes ou Kurt lit un passage de son journal. Entre phrases scatologiques, poèmes, proses, paroles et rimes. Il rigole, répète plusieurs fois que c’est ridicule et s’amuse à utiliser plusieurs voix parfois grotesques.

La deuxième piste est une interview de l’auteur où il décrit l’émotion de fouiller dans les affaires (nombreuses) de Kurt, qui était un collectionneur compulsif (à mon avis), il sélectionne photos, dessins, peintures, cassettes… Il relate sa relation personnelle avec l’univers de Kurt, quand il était journaliste musical , jusqu’à l’écriture de ce livre et les diverses émotions qu’il a ressenti en voyant ces objets ayant appartenu à l’univers de Cobain, objets parfois créés et/ou modifiées par ce dernier.

Le fac-similé du fax qu’il a envoyé à William Burroughs a été un pur bonheur pour moi à découvrir. (Voir photos plus bas.)

Suit la descente aux enfers de Kurt, sa maladie à l’estomac, sa scoliose et les douleurs qui vont avec, sa dépérissions dû à sa dépression et sa dépendance à l’héroïne.

Il est dur de lire et de voir que Kurt ne savait plus où il voulait aller artistiquement parlant. Il pensait et projetait de dissoudre Nirvana, du moins virer Krist Novoselic et Dave Grohl pour repartir sur un nouveau genre de musique bien qu’il ne savait pas quel genre et si il le voulait vraiment.

Ajouter à ça de nombreux séjours en centres de désintoxication (séjours qu’il ne complétera jamais et dont il s’échappa lors de sa dernière hospitalisation).

Juste une page sur son suicide, ce qui, je trouve, est une bonne décision de l’auteur. Kurt et sa vie, son art repose bien plus que sur son suicide bien qu’il ai marqué sa génération et toutes les autres. Mais sa musique et son art, eux, sont immortels et le resteront. Son art est ce qu’il nous reste de lui.

J’ai écris un article sur Cobain qui aurait pu, à mon avis, devenir un écrivain. En fait, je suis un peu hanté par ce que Cobain serait devenu, quel art aurait-il choisis ? Je pense qu’il aurait continué la musique, peut-être dans un univers plus acoustique où se tourner vers la production.

Ce livre aurait du être celui qui est attaché au documentaire Montage of Heck, le livre original de ce documentaire est plus anecdotique, celui-ci aurait été un vrai plus avec le documentaire.

Ce livre est un MUST-HAVE pour tous les fans de Nirvana et/ou de Kurt Cobain. Réellement, grâce aux Fac-Similés, au CD de Kurt lisant son propre journal, on a l’impression de fouiller dans les affaires de Kurt Cobain !

J’ai découvert plus en détail la passion pour Cobain pour le dessin, la peinture et l’art en général. Extrêmement créatif et talentueux dans de nombreux domaines artistiques autre que la musique. Ses dessins de jeunesses sont impressionnants et je ne suis pas étonné de voir que sa fille, Frances Bean Cobain, est devenue une artiste graphique. L’héritage d’un père parti trop tôt. Apparement, il n’y a pas que l’argent qu’il a légué à sa fille, mais aussi son talent créatif.

Quand vous ouvrerez ce livre, souvenez vous des paroles de Cobain écrits sur un de ses journals : If you read, You judge.

J’ai adoré et je vous le conseil grandement. Le prix en vaut la peine, ayez confiance !

Extraits :

« I feel this society has somewhere lost its sense of what art is. Art is expression. In expression you need 100 percent full freedom, and our freedom to express our art is seriously being fucked with. »

⁃ An entry in one of Kurt Cobain’s journals

At seven, Kurt was given Ritalin to control his hyperactivity and attention deficit. In his adult life, Kurt frequently cited his early medication as one of the reasons he later became a drug addict. He wasn’t aware of the fact that some research study support his claim in suggesting that children who are heavily medicated are more likely to abuse drugs as adults. The hyperactivity didn’t particularly help Kurt, and his parents eventually took him off the medication, though he later said that he felt the damage had already been done.

As for Nirvana, Kurt was attracted to the Eastern mysticism it suggested, but mostly he picked it because it sounded sophisticated. Almost all of the other names he considered came from scatological references. Skid Row referenced « skid marks », fecal stains on underwear, rather than a desolate street. His first group had been called Fecal Matter. The fact that he managed to name the band Nirvana, and not Gut Bomb, as he had at one point insisted, was a minor miracle.

Kurt : « I can’t work among people. I may as well try and make a career out of this. All my life, my dream has been to be a big rock star — just may as well abuse it while you can. »

Kurt et sa relation avec William S. Burroughs :

Kurt had also extensively planned the video for « Heart-Shaped Box, » going as far as to draw stills in his journal. The year before, Kurt had recorded a spoken-word piece with William S. Burroughs, and now he decided that Burroughs would be the ideal actor for his new video. Kurt had long been a fan of Burroughs but hadn’t met him during the recording project — they’d simply exchanged tapes — so he saw the video as an opportunity. On August 2, 1993, Kurt send Burroughs a fax asking him if he’d appear in the video. « I really enjoyed the opportunity to do the record », Kurt wrote. « It’s a great honor to be pictured alongside you on the back cover. » Kurt wanted Burroughs to appear as a crucified man on a cross in the video.

In his fax, Kurt sought to assure Burroughs that it wasn’t the writer’s famous heroin addiction that Kurt sought an association with. « Let me assure you, this is not the case, » Kurt wrote. « As a fan and student of your work, I would cherish the opportunity to work directly with you. To the extent that you may want to avoid any direct use of your image (thus avoiding the aforementioned link for the press to devour), I would be happy to have my director look into make-up techniques that could conceal your identity. While I would be proud to have William Burroughs appear as himself in my video, I am more concerned with getting the opportunity to work with you than I am with letting the public know (should that be your wish). » What Burroughs might get out of appearing disguised in a video was never outlined.

Burroughs declined the offer, but when Nirvana went on the road to promote In Utero, and the tour took them near Lawrence, Kansas, where Burroughs lived, Kurt finally met the writer. They spend several hours talking, and Kurt gave Burroughs a biography of Leadbelly — Kurt once said that it was a quote from Burroughs that first made him interested in the folksinger. Burroughs later told a reporter that Kurt was « very shy, very polite, and obviously enjoyed the fact that I wasn’t awestruck at meeting him. » Burroughs said that, despite much speculation, no drugs were consumed during their visit and that they talked about art. Burroughs, like Cobain, considered himself an amateur artist, and he gave Kurt a copy of the original art from their spoken-word collaboration, complete with bullet holes in it.

The meeting was not the end of their relationship. A few weeks later, Burroughs sent Kurt an autographed copy of his book The Cat Inside. And in February 1994, Burroughs mailed a present for Kurt’s twenty-seventh birthday. It was a watercolor collage Burroughs had done around a photograph of Kurt peering from an outhouse window. Burroughs later observed, « There was something about him, fragile and engagingly lost. »

Page de gauche : En haut à gauche, The Cat Inside dédicacé par Burroughs pour Kurt. En haut à droite, Burroughs et Kurt dans le jardin de William. En bas, un fac-similé du fax de Kurt à Burroughs. Page de droite, création de Burroughs avec comme titre « The priest They Called Him », titre de leur collaboration. Burroughs a tiré dessus à balle réelles créant les trous.

Nirvana en BD par Sophie Blitman & Simon Léturgie

Quatrième de couverture :

À Aberdeen, petite ville pluvieuse de l’État de Washington, il ne se passe pas grand-chose.

C’est là que grandit le jeune Kurt Cobain. Vie de famille difficile, échec scolaire, isolation, Kurt soigne son mal-être en se tournant vers la musique. Adolescent, il rencontre le bassiste Krist Novoselic. De cette amitié naît le groupe Nirvana, complété quelques années plus tard par le batteur Dave Grohl. Grâce à un son rugissant, des textes sans fard et un mépris pour la société de consommation, la déferlante Nirvana renverse tout sur son passage, et les petites scènes de Seattle laissent vite place aux tournées mondiales.

Le succès sera aussi court qu’intense. Kurt, rongé par la célébrité, l’angoisse et les drogues, se donnera la mort en Avril 1994, mettant un terme à une œuvre fulgurante qui aura bouleversé les codes du rock.

Grâce à ce Docu-BD mêlant astucieusement bandes dessinées et documentaires, découvrez le destin du groupe le plus grunge de l’histoire, au gré des albums, des rebellions et des scandales, mais surtout et avant tout… de la musique !

Curieux de voir de la musique en BD mais aussi anxieux et inquiet de ce que pourrait donner une biographie de Nirvana en BD, j’ai attaqué le livre.

Tout de suite, j’ai vu que l’auteure étaient plutôt bien renseignée sur le groupe. Je retrouvais les informations que j’avais trouvé dans Cobain : Unseen. Déjà un bon point.

Le deuxième point, se sont les différents styles. Différents dessinateurs se sont réunis, chacun dessinant une partie de la vie du groupe.

Surtout, j’en ai appris plus sur Krist Novoselic et Dave Grohl. Je l’avoue, je ne connaissais pas grand-chose sur le passé des deux autres musiciens. Évidemment, je connaissais Dave pour son travail avec les Foo Fighters. N’oublions pas qu’ils faisaient partis de l’univers Nirvana, qu’ils étaient importants dans le succès du groupe.

Les dialogues sont parfois un peu too-much, mais ça reste crédible.

Les différentes époques et évènements du groupe sont dessinés par différents artistes. C’est atypique. Je pense que Kurt aimant l’art graphique aurait sûrement apprécié. Ces changements sont accompagnés de pages explicatives apportant plus de précision sur les pages que nous venont de lire, ces pages sont vraiment intéressantes et apportent encore un plus d’informations. Un exemple de différents styles et d’une page d’information :

Le livre suit fidèlement l’histoire de Nirvana avec un focus évident sur la vie de Kurt.

J’ai appris certaines informations, mais comme souvent avec Nirvana et Kurt Cobain, je me méfie des nouvelles informations sorties de je ne sais où.

La partie sur les événements tumultueux durant les MTV Vidéo Music Awards backstages avec Guns N’ Roses est succulente mais n’avait pas forcément sa place dans la BD. Ça reste toute fois un passage sympathique, anecdotique.

Le suicide de Kurt est cette fois traité de façon directe. Cela ne m’a pas tant dérangé que ça mais je pense souvent à ce que ses proches pensent de ce genre d’œuvre.

C’est un ouvrage que je conseil si vous préférez les BD à un livre et apprendre l’épopée de Nirvana via le média de l’art visuel. Art que Cobain adoré et dans lequel il excellait !

Un coup de chapeau à tous les différents dessinateurs qui ont collaboré à cette bande dessinée. Lors de la lecture de ce livre, vous ne serez pas cantonné à un seul style graphique mais à plusieurs. Il est extrêmement intéressant de voir de quelle manière les artistes voyaient Nirvana, en y apposant leurs propres styles.

Je n’ai pas pu résister une fois encore à partager le passage de la rencontre entre Cobain et William Burroughs :

Extrait :

Don et Wendy finissent par divorcer, le 9 juillet 1976. Pour Kurt, c’est un véritable cataclysme : « Je me souviens de ce que j’ai ressenti : soudain, je n’étais plus le même, c’est comme si je ne valais plus rien », confie-t-il au journaliste de Rolling Stone Michael Azerrad.

[Extrait du journal de Kurt] Mes paroles sont un gros bloc de contradictions. Elles sont partagées entre des opinions très sincères et des sentiments que j’éprouve et des dénégations sarcastiques et – j’espère – de drôles d’idéaux bohèmes éculés depuis des années. J’aime me montrer passionné et sincère, mais j’aime aussi me marrer et faire l’abruti. »

Kurt Cobain, Nirvana, 1967-1994 par Danny Goldberg

Quatrième de couverture :

25 ans après la mort de Kurt Cobain, un nouveau regard sur une icône hors norme.

Après un quart de siècle passé sous silence, Danny Goldberg, manager du groupe Nirvana de 1990 à 1994, prend enfin la plume pour nous raconter de l’intérieur les années les plus décisives de son leader, Kurt Cobain. Ce sont celles de la création de l’album mythique Nevermind, du soudain succès planétaire, du mariage avec Courtney Love, des addictions et du suicide à vingt-sept ans. Durant toute cette période, Goldberg resta aux côté de Kurt, ami et témoin privilégié d’une légende en devenir.

Les souvenirs de Goldberg, encore jamais partagés à ce jour, nous offrent un nouvel éclairage sur la période de vie la plus intense de Kurt Cobain et donnent voix aussi à tous ceux qui étaient là : amis, membres du groupe et famille. L’auteur dévoile les arcanes de son talent de génie, son processus de création à 360 degrés, son ambition malgré son apparente désinvolture, et l’héritage colossal pour les générations à venir. En dix ans, le morceau Smells Like Teen Spirit a été téléchargé près de 387 millions de fois.

« Éclairant et passionnant. Un superbe requiem sur la perte d’un être aimé qui a touché le monde entier avec se magie si singulière. » – Thurston Moore, chanteur de Sonic Youth

Avec une préface inédite de Laurence Romance.

Danny Goldberg dirige actuellement l’agence d’artiste Gold Village Entertainement qu’il a fondé, après avoir été le directeur de Mercury Records et Artemis Records. Tout au long de sa carrière, il a collaboré au Los Angeles Times, The Nation, Huffington Post, Dissent et Billboard. Il a également été le manager de Led Zeppelin et de Sonic Youth.

Avant d’ouvrir ce livre, je me suis demandé : Pourquoi a-t-il attendu si longtemps avant d’écrire sur Kurt Cobain ? A-t-il besoin d’argent, veut-il se faire de l’argent sur le dos de Cobain ? Que va-t-il vraiment raconter ? Qu’a-t-il à nous proposer ?

J’ai décidé de ne pas être vache et d’ouvrir le livre avec confiance et espoir.

J’ai vite regretté mon jugement hâtif sur l’homme. Le métier de manager qu’il détail est bien plus compliqué et nuancé que je ne le pensais.

Il explique le fonctionnement entre les labels indépendants et ceux plus puissants et comment Kurt et Nirvana ont choisi de faire le transition sans passer pour des « vendus » aux yeux de la communauté punk anti-conformiste. Il y a beaucoup plus de nuances que ça, le punk-rock est une culture qui s’avère compliquée à comprendre à la vue de tous ces groupes et des différents «clans » pour un néophyte. J’en fais parti même si je connais quelques-uns de ces groupes, grâce à Nirvana.

Avant de juger un auteur, j’y réfléchirai à deux fois maintenant. Car le récit de Danny Goldberg est émouvant, doux, respectueux je dirais même qu’il a fait preuve d’une grande délicatesse et ne ment pas à son lecteur. Du moins il ne semble pas. Après tout, il écrit de SON point de vue.

J’ai été ému par ce récit rédigé par quelqu’un qui l’a connu et soutenu jusqu’à la fin. Je retire mes lignes de début d’article, l’argent, l’homme en a, mais ses souvenirs semblent le plus important et je le remercie d’avoir partagé avec le monde entier sa courte aventure avec Cobain.

Tant de peine, toujours, mais aussi une sorte de lumière et d’espoir semblent toucher les personnes l’ayant connu. C’est grandiose.

J’y ai appris tellement de chose sur la créativité, la relation avec les médias et le leadership de Kurt, sa personnalité et sa face cachée, pas forcément négative mais décidément autodestructrice et parfois éprouvante pour ses proches.

Je ne savais pas que Kurt avait lui-même prit en main le montage des clips comme Smell like teen spirit, Heart shaped box et autres. Comme toujours, il aimait contrôler son art, de la pochette d’un disque jusqu’au clip vidéos. Un esprit créatif qui ne s’arrêtait jamais ! Un besoin de s’exprimer par l’art d’une manière presque obsessionnelle mais toujours avec talent.

Pour les « besoins » de cet article, je ne parlerais pas de la descente aux enfer de Kurt avec la drogue. C’est une partie du livre difficile et émouvante partagé par quelqu’un qui l’aimait et le soutenait à bras le corps.

Kurt était loyal et à fait signer une poignée de ses ami(e)s sur le label ou donnait un coup de pouce à leurs carrières.

Le livre contient aussi différents témoignage de proches que l’on n’avait pas forcément entendu jusque-là, tous ont été sensible à l’aura de Kurt.

C’est un livre émouvant et je le conseil vivement aux fans mais aussi à ceux qui se demande pourquoi Kurt Cobain avait et a encore autant d’influences sur notre culture et le monde de la musique.

Danny Goldberg et Kurt Cobain

Extrait de la préface de Laurence Romance : Kurt (furieux) finit par balancer à Danny (médusé) qu’il n’a aucune envie d’arrêter l’héroïne et que, d’ailleurs, l’écrivain junkie William Burroughs est son modèle absolu.

Autres extraits du livre :

[Kurt] était le serviteur d’une muse que lui seul pouvait voir et entendre mais dont il transmuait l’énergie grâce à un langage auquel des millions de personnes s’identifiaient.

[Butch] Vig declare : « C’était difficile pour moi de lire que l’album [Nevermind] était trop léché. Comparé à tout ce qui passait à la radio ? C’était un nouveau souffle brut ! Le disque est très simple. Parfois Kurt double la guitare ou Dave chante en harmonie, mais c’est tout. Il n’y a aucune astuce électronique. Je n’ai utilisé que seize des vingt-quatre pistes qu’on avait à disposition. Au contraire, c’est sous-produit. » Toutefois, il comprend que le groupe ait eu besoin de feindre le détachement dans certaines situations. « Comment conserver une crédibilité dans le post-punk quand vous avez vendu dix millions d’albums ? »

Pour beaucoup de fan de Nirvana, « Smells Like Teen Spirit » joua le même rôle que « Howl » d’Allen Ginsberg pour la Beat Generation ou que « Like a Rolling Stone » de Bob Dylan pour la mienne.

Il avait des tendances autodestructrice, mais elles n’atteignaient jamais sa musique.

Rosie [assistante] raconte : « J’avais un salon en longueur. Il y avait des tonnes de CD de chez Geffen [Label de musique]. Ils les ont empilés comme des dominos. Dave et Kurt ont chacun enfilé une de mes robes. Puis ils ont couru vers les CD et se sont jetés dedans. »

Avec cette percée dans les radios pop, Nirvana devint un groupe qui constituait à lui seul une catégorie. Il attirait les fans de punk, d’alternatif commercial, de métal, de rock mainstream, et de pop. C’était l’optique de Kurt depuis le début.

Pour moi, son chant rappelait celui de Jim Morrison.

[Kurt] ne cessait jamais de créer.

Le même label [Tim Kerr Records] enregistra un morceau de spoken-word de William Burroughs lisant une diatribe poétique intitulée « Ils l’appelaient ‘Le prêtre’ ». Kurt qui idolâtrait ce beatnik légendaire, était ravi d’enregistrer une ligne de guitare pour accompagner le texte. Le morceau sortit en single et Kurt fut d’autant plus ravi de croiser Burroughs dans le Kansas l’année suivante, lors d’une tournée de Nirvana.

Krist [Novoselic] explique : Kurt n’aimait pas être embarrassé. Il détestait ça. »

Le personnage que s’était créé Kurt mélangeait humour, musique, colère punk et valeurs progressistes. Il ne reniait pas le crétin qui sommeillait en lui mais détester le conservatisme culturel. Doté d’un nouveau sens des responsabilités généré par sa célébrité, il décida de se prononcer ouvertement sur certaines questions politiques, en particulier celles qui touchaient au féminisme et aux droits des homosexuels.

Kurt : « Je n’aime pas les sales types, les machos, les gens violents. »

Il [Kurt] évoqua « Territorial Pissing », en partie inspiré de la façon dont on traitait les Indiens d’Amérique […] « Il y a des références à tous ces gens qui vivaient dans les réserves d’Amérique du Nord ; des gens démolis par les attaques américaines. »

De façon plus mémorable, Kurt s’adressa directement à son public : « Aujourd’hui, j’ai une demande à formuler à nos fans. Si certains d’entre vous haïssent les homosexuels, ceux qui ont une couleur de peau, ou les femmes, s’il vous plaît, rendez-nous service : fichez-nous la paix ! Ne venez pas à nos concerts et n’achetez pas nos disques. »

Kurt : « Chaque titre [de In Utero] parle de trucs qui m’énervent, d’un conflit entre le bien et le mal. Il y a des gens qui s’en prennent aux autres sans raisons et j’ai envie de leur botter le cul. Mais tous ce que je peux faire à la place, c’est hurler dans un micro. »

Kurt : « […] tout ce qui m’intéresse c’est la musique. Le reste, ça me plaît pas. La célébrité, c’est pas si cool que ça. »

[Kurt à propos de son addiction à l’héroïne quelques jours avant sa mort :] Il répliquait que William Burroughs avait vécu pendant des dizaines d’années comme un junkie et qu’il ne voyait aucune raison de ne pas l’imiter.

Il est de notre devoir moral de faire tout notre possible pour prévenir et lutter contre le suicide, mais je ne cesse de croire que Kurt souffrait d’une maladie que personne ne savait comment soigner et qu’il en est mort à l’âge de 27 ans. C’est la seule façon de le formuler qui me paraisse juste, mais la vérité c’est que personne ne détient la réponse.

Après la lecture de ces trois ouvrages, mon opinion sur Kurt n’a pas changé, mon admiration et mon respect s’en sont même renforcés.

Je n’ai pas voulu mentionner l’énorme problèmes qu’à causé la journaliste Lynn Hirschberg avec son article pour Vanity Fair sur Courtney Love et sa grossesse. Même si cette triste histoire de mauvais journalisme racoleur sur la grossesse de sa femme a hanté Kurt jusqu’à la fin de sa vie. Je ne me sens pas de raconter l’histoire ici tant elle est irrespectueuse, fausse et a fais du mal à de tout jeunes parents et leur nouveau né.

Je suis heureux mais aussi émotionnellement un peu fatigué et confus car Cobain et sa mort ne passe pas chez moi. Un deuil des plus bizarre car il est mort quelque mois avant ma naissance. Durant la lecture de ces ouvrages j’ai constaté que certaines générations post-Nirvana, la mienne et même les plus jeunes ressentent ce même genre de sensations : d’avoir perdu quelqu’un de proche bien que l’on ne l’ai même pas connus de son vivant. Je pense que c’est là que se trouve la magie de l’artiste qu’était Kurt. Arriver avec son art à nous faire sentir proche de lui, à ses côtés comme un membre de notre famille sans jamais pouvoir le rencontrer. Une présence sans enveloppe charnelle. Il est passé, à semé ses œuvres et sa créativité puis est reparti.

Les mots me manquent pour terminer cet article.

Merci à Kurt, Dave, Krist et tous les gens qui ont soutenu Kurt comme ils le pouvaient et partager avec nous son souvenir, son héritage artistique et son humanité.

Jaskiers