
Quatrième de couverture :
Imaginez un type qui se réveille au petit matin sur le port de San Francisco avec une blessure à la tête, un flingue à ses côtés et le cadavre d’une fille quelques mètres plus loin. Même si il est sonné et a mal au crâne, il comprend immédiatement qu’il est dans la merde et qu’il va avoir les flics sur le dos. S’il ne veut pas finir sur la chaise électrique, il a intérêt à se barrer vite fait. Mais pour aller où ? Car il réalise tout à coup qu’il a totalement perdu la mémoire. Il ne se souvient ni de son nom, ni de sa vie. Le voilà obligé de fuir la police tout en menant une enquête sur lui-même.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il va aller de surprise en surprise…
GILA MONSTER n.m [angl. Gila monster, lat. heloderma suspectum]
L’heloderma suspectum est un gros lézard venimeux d’Amérique du Nord. Son venin est un neurotoxique aussi puissant que celui du serpent corail. L’attaque du Monstre de Gila est fulgurante et quand il a mordu, il est pratiquement impossible de lui faire lâcher prise. En cas de morsure, la seule solution est de plonger l’animal entier dans l’eau pour le forcer à ouvrir ses mâchoires. Un remède peu pratique quand il s’agit d’un lézard vivant essentiellement dans les zones désertiques de l’Ouest américain…
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Encore un polar Jaskiers ?
Tant qu’à faire ! J’avais envie de me plonger dans le côté sombre de l’univers de la bande dessiné.
Donc c’est parti pour cette histoire qui semble prometteuse n’est-il point ? Et cette fameuse description de lézard dans la quatrième de couverture… effrayant non ?

D’abord, parlons du dessin, les personnages ont tous un air patibulaire ! Tous le monde semblent mauvais dans cette bd ! L’artiste a joué sur les couleurs pour jouer sur les différentes ambiances durant le récit.
L’histoire prend son temps, ce n’est pas une tare, au contraire, au début, nous nous retrouvons comme le personnage principal, que ce passe-t-il et qu’elle est ce fichu bordel ? Des indices nous sont données au fur et à mesure de l’histoire (encore heureux !).
La bd ne fait pas dans le gore ni dans le glauque. Peu de violence mais plus de psychologie.
Je trouve la partie enquête policière un peu simple, trop facile. Elle aurait sûrement gagnée à être plus développée.
L’ouvrage reste malgré tout un bon polar. Bien sûr, il y a 2 tomes et celui-ci finit sur un bon petit cliffhanger sans être trop frustrant.
Bien sûr, comme souvent avec les bandes dessinées, elle est très courte.
Je vous la conseil donc mais procurez-vous aussi le tome 2 !
Jaskiers