Dante’s Dusty Roads – Chapitre 2

Des idées pour son prochain roman lui venaient à l’esprit, sans effort. Il allait s’inspirer de son ranch situé au milieu de nulle part. Pourquoi pas l’histoire d’une famille qui s’installerait dans un ranch abandonné et qui, au fur et à mesure de sa rénovations, laissait paraître d’étranges phénomènes ? Et si leur fils commençait à avoir des crises d’épilepsie qui serait en faite une possession démoniaque ? Et s’il ajoutait à ça l’ancienne famille qui vivait dans le ranch autrefois, trouvant la misère et la mort à cause du dustbawl ?

Pleins d’idées se bousculaient dans sa tête. Le bonheur même irradiait son corps. Toute cette inspiration lui venait car, pensait-il, il était enfin Libre et heureux !

Bien qu’il soit en possession d’une immense propriété, et surtout d’un ordinateur portable dernier cri, il était excité d’essayer enfin cette machine à écrire, une vielle Remington Noiseless noire qu’il avait acheté dans une boutique d’antiquaire à New-York.

Il se rappelait son grand-père, journaliste, qui n’avait pas lâché sa machine à écrire Underwood de toute sa vie, même quand l’analogue et plus tard l’informatique s’étaient imposés.

Il s’imaginait déjà fumer sa cigarette tout en faisant claquer les touches de sa machine : tac tac tac tac tac DING ssschwwwwift tac tac tac tac tac.

Comment ne pouvait-il pas être heureux ? Son succès avait été insolent jusqu’ici. Mieux ne valait pas trop réfléchir à toute cette attention qui lui était tombée dessus avec le succès de son livre. Il devait garder la tête sur les épaules. Venant d’une famille de cols bleus, il devait considérer l’écriture comme de l’artisanat.

Jaskiers

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Dante’s Dusty Road – Chapitre 1

Le réveil a été dur ce matin, mais ça reste un plaisir. Dante Rand pensait tout haut dans sa nouvelle berline de luxe.

Direction : liberté et solitude !

Dante Rand avait enfin sa vie de rêve, écrivain. Avec le succès de son roman d’épouvante « Personne n’est en danger », il s’était fait connaître du grand public et avait assuré sa place dans le milieu littéraire américain. Le New-York Time l’avait proclamé le nouveau Stephen King, ses séances de dédicaces étaient interminables, les gens faisaient la queue pendant des heures pour avoir leur livre signé par le nouveau roi de l’épouvante.

L’argent coulait enfin, et pas qu’un peu. Il venait de vendre les droits cinématographiques de son roman à Universal pour 5 millions de dollars.

Il avait investi dans un ranch abandonné dans le PanHandle de l’Oklahoma. La maison, bien que vieille restait solide sur ses assises. En plus de la maison, il y avait une immense grange qu’il avait remanié selon ses désires, pour travailler dans le calme. Il n’y avait personne à 20 miles à la ronde, il serait seul, sans distraction. Il n’avait pas fait installer internet et le réseau cellulaire restait à désirer. Toute la ferme avait était rénovée selon ses goûts sans qu’il n’ai à y mettre une seule fois les pieds.

C’était là qu’il se dirigeait. Bruce Springsteen chantait qu’il était née dans un trou perdu à tue-tête dans la radio. Il souriait car enfin, l’obsession d’avoir assez d’argent pour manger et payer loyer et factures était loin derrière lui. Tout ce dont il avait à s’inquiéter était d’écrire son prochain roman dans les temps, si possible.

Jaskiers